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trajet de quelques centimètres et sont remplacées par de grandes taehes
noires, espacées, qui nes'étcndent pas plus loin que les lignes du dos.
La ressemblance entre les individus jeunes et les adultes n'est pas aussi
frappante dans cette variété que dans la précédente. Chez l'un d'entre eux
cependant, elle est plus marquée que chez les autres. Le caractère le plus
saillant consiste en une ligne blanche sur la partie moyenne du dos ; elle
a son point de départ à un centimètre environ du bord postérieur de»
plaques pariétales, s'étend, en s'amoindrissant peu à peu , jusques vers
l'extrémité du tronc et s'efface à une petite distance de l'origine de la
queue. Elle tranche sur la feinte générale, qui est un gris brun tacheté de
blanc. On distingue plus ou moins facilement, de chaque côté de cette ligne
, une bande noire, qui cesse d'être visible au-delà du premier tiers de
la longueur du tronc et au-dessous de laquelle il existe une série longitudinale
de taches noires, ocellées, ayant à leur centre un point blanc. Celle
bande interrompue commence, de même que chez l'adulte, par une ligne
Eoire, de longueur variable.
Le dessous du corps est d'un jaune clair.
DIMENSIONS. La largeur de la téte prise vers le milieu des tempes est à
peu près égale aux deux tiers de sa longueur, à l'état adulte; elle est un
peu plus du double de celle du museau au devant des narines. Le diamètre
longitudinal des yeux èst égal à la moitié de la largeur de la région
inter-orbitraire.
Le tronc est une fois et un tiers aussi haut , et une quarantaine de fois
aussi long qu'il est large à sa partie moyenne.
La queue prend environ le quart de l'étendue longitudinale de tout le
corps.
Les dimensions du plus grand de'nos individus sont les suivantes :
Longueur totale 1™,707 ; iêta long. O^^.Oia ; tronc 1^,53 ; queue 0^,335.
PATRIE. Les individus de notre Musée ont élé rapportés de Java par
Leschenaull de la tour et Diard ; de Sumatra par Duvaucel; par les naturalistes
du voyage de l'Astrolabe et de la Zélée, et par M. Kunhardt, à qui
nous devons en particulier les plus beaux échantillons de différenls âges
de notre Variété B, et enfin de Chine par Èydoux,
A ces diverses localités, nous devons ajouler les suivantes indiquées par
M. Cantor, outre Java et Sumatra : la péninsule de Malacca , l'ile de Pinang
Singapore, la Cochinchine , la province de Tenasserira et le royaume
d'Assam.
MOEDRS. Le naturaliste que nous venons de citer dit que celte espèce
est abondante dans les marais et daus les champs de riz, et que souvent,
elle se tient aux abords des habitations où, durant le Jour, elle reste caciiée,
et poursuit les rais pendant la nuit; mai? qu'elle est cependant dîtJr,
ïSODorsTiÊJiS. s.-G. co.nrs'JsoiiK. ± 29 7
ne aussi, et fait sa proie de petits oiseaux, de lézards et de grenouilles.
Elle se défend vigoureusement, dit-il encore , et pour s'élancer sur son ennemi,
elle peut détacher du sol les deux tiers de sa longueur.
2, COMPSOSOME RAIES ROMPUES. Compsosonia
sub-radialum. Nobis.
( Coluber suh-radiatus. Schlegel. )
CAnACTÌJHES. Plaque pré-ooulaire double; neuf sus-labiales ,
la cinquième et la sixième touchant à l'oeil.
F r o n t a l e large à son extrémi l é antérieure , plus courte que les
pariétales. Neuf plaques sus-labiales , dont les cinquième et
sixième touchent à l'oeil ; deux pré-oculaires. Les sous-maxillaires
pos t é r i eur es sont plus longues que les antérieures.
SYNONYMIE. 1837. COÎU&ER SUFE-RACZIAÎMS, Couleuvre à raies interrompues.
Schlegel. Essai sur la pbysion. des Serp. Tom. I.
pag. 144 , et tom. I I , pag. 136.
1837-44. Coluler sul-radiatus. Schlegel. Abbi ldungen neuer
oder unvollstanding bekannter Ampbib. ; pag. 101. pl. 29 et pl.
28, fig. 7 et 8.
DESCRIPTION.
FORMES. Une remarquable analogie rapproche cette espèce de la première.
Le museau de celle que nous allons maintenant décrire est cependant
un peu plus effilé et les dimensions de la tête sont plus en rapport
a v e c celles du tronc, dont le volume subit une augmentation insensible,
depuis la téle jusqu'à la partie moyenne du corps et une diminution graduelle
depuisce pointjusqu'à l'originede laqueue, qui estlongueetrobuste.
ECAILLCRE. Il n'y a dans la disposition des plaques céphaliques aucune
différence assez importante pour être mentionnée.
Écailles : 23 rangées longitudinales au tronc, 8 à la queue.
Scutelles : 2 gulaires, 228-238 gastrosièges, 1 anale entière, 91-95 urostèges
divisées.
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DENTS. Maxillaires— . Palatines. 12. Ptérygoïdiennes, 26.
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CoLotiATios. La teinte générale est un brun-rougeâtre à peu près uniforme
sur les régions dorsale et ventrale, augmentant, d'intènsité dans la
portion postérieure du tronc.
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