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OPHIDlKiVS ACLYPUOnOMES.
longueur les pariétales, semble allongée, sans doute parce qu'elle est , 1«
j)Ius souvent, étroite.
11 y a huit paires do sus-labiales peu élevées, dont les quatrième et cinquième
touchent à l'oeil. La frênaie est un peu plus longue que haute. Les
sous-raaxiliaires postérieures ont la même longueur que les antérieures.
Toutes les écailles sont lisses; les moyennes ont moins de largeur que les
latérales. La forme en estlosangique et de plus en plus rapprochée du quadrilatère
vers les régions postérieures.
Écailles : 19 rangées longitudinales au tronc , 4-6 à la queue.
Scutelles : 1 gulaire , 1G3-166 gastrostèges, 1 anale divisée, 72-82 urostèges
également divisées. Tels sont les nombres fournis par six individus
et très-analogues à ceux donnés par Linné ; mais sur les hui t que nous possédons,
il y en a deux originaires de Santa-Cruz, rangés par Bibron dans
cette espèce, et qui diffèrent assez notablement des autres, par le nombre
des rangées longitudinales des écailles du tronc, lequel n'est que de 17, et
par celui des gastrosièges et des urostèges, dont on compte 197-208 et 53-
66.
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DENTS. Maxillaires — . Palatines, 13. Ptérygoiidiennes,28, «'étendant
au-delà de l'articulation de l'occipital avec la première vertèbre.
PABTICULARITÉS OSTÉOLOGIQUES. La face supér ieur e du crâne est u n peu
bombée; il en résulte une légère inclinaison de son extrémité antérieure
que la branche montante de l'os inter-maxillaire vient rejoindre en se dirigeant
très-obliquement d'avant en arriére et un peu de bas en haut. La
cavité orbitaire a des dimensions assez grandes. La largeur de os frontaux
est à leur longueur dans le rapport de 2 1/2 à l : ils ne sont donc pas larges.
CoLonATioN. La teinte générale est brune ; quand l'épiderme est enlevé,
elle est d'im gris blanchâtre. Le trait caractéristique et qui a motivé la dénomination
spécifique de cet Ophidien, c'est la présence constante sur
toute la longueur de l'animal, depuis l'extrémité du museau, jusqu'à celle
de la queue, d'une ligne médiane, d'une nuance plus foncée , assez large,
chez certains individus, pour former une véritable bande. Moins considérable
que dans le Dromique de Temminck, ce dessin rappelle cependant
beaucoup celui de cette dernière espèce. La bande, de chaque côté, est
bordée d'une fine raie noire consistant en une série de petites taches longitudinales
situées sur la partie moyenne des écailles qui les supportent.
Deux lignes latérales noires, beaucoup plus étroites que celle du milieu,
si ce n'est cependant sur la tête où elles sont larges, commencent au niveau
des narines , se continuent derrière l'oeil et se prolongent Jusqu'à la
terminaison de l'appendice caudal.
C'ejt ce sj'sième de coloration que Linnoeus a dépeint dans les termes
b î A C i l A S T É i l l E N S . G. BUOillQUE. "à. <357
s u i v a n t s , in llus. Ad. Fr.p. 30; Truncus supra coerulescens, tineis Ion-
(jitudinalibus fuscis quatuor. Areafusco-coerulescens , longitudinalis ,
inter limas duas intermedias longiUtdinaliUr dorsum excurrit.
11 résulte de la disposition des lignes sur la téte , que sa partie médiane
paraît plus foncée et se trouve entourée par une teinte plus claire, qui la
sépare des régions latérales foncées comme elles. Les lèvres, ainsi que les
parties inférieures, sont d 'un brun-jaunâtre par fai tement uniforme.
DIMENSIONS. La longueur de la téte est le double de sa largeur au niveau
des tempes ; cette dernière est , elle-même , une fois plus considérable que
celle du museau au devant des narines. Le diamètre longitudinal des yeux
est un peu plus de la moitié de l'espace transversal sus-inter-orbitaire.
Entre la hauteur et la largeur du tronc mesurées à la partie moyenne,
la difl'érence est peu considérable. Celte largeur est à la longueur, à peu
près dans le rapport de 1 à 47.
La queue est sensiblement égale au quart de la longueur de l'animal,
ce qui rentre dans les mensurat ions de Linnaeus, qui dit : Cauda 1/5 sen 1/i
to tins.
Cette proportion n'est plus la môme sur les deux échantillons deSanla-
Cruz déjà signalés. Leur queue , en effet, est plus courte et n'atteint guère
que le sixième des dimensions totales. La similitude complète des caractères
spécifiques et la très-grande analogie d u système de coloration ne nous
semblent pas permettre, malgré ces différences, d'établir une espèce nouvelle.
Nous nous y croyons d'autant moins autorisés que les deux individus
dont il s'agit, nous paraissent fort jeunes et que nous n'en avons pas
de plus âgés provenant de la même localité.
Dimensions du plus grandde ces Dromiques : Tête, long 0"',018. Trône,
long 0™,ii2. Queue, long 0"',156. En tout, il a 0"',61G.
PATRIE. Le Dr . rayé a été trouvé à la Guyanne par M. Schombourg, à
Surinam par Leschenault de la Tour et Doumerc.
C'est àM. A. D'Orbigny que le Mus éum est redevable des exemplaires
recueillis à Santa-Cruz.
Nous trouvons sur l'étiquette d'un bocal l'indication de l'Amérique da
Nord, mais comme il n'y a pas de nom de voyageur, nous donnons cette
origine avec doute.
Nous ne possédons pas la variété de climat provenant du Brési l , indiquée
par M. Schlegel et qui a cela de particulier, suivant ses expressions,
que « les trois raies sont moins distinctes, inter rompues et composées d'un
grand nombre de taches, particulièrement sur les bords des raies, ce qui
e n augmente le nombr e et le porte au double. Les écailles sont souvent bordées
de noir : celte disposition des teintes forme un dessin fort joli. » Les
ndividus types de cette Variété ont été adressés au Musée de Leyde par
REPTILES, TOME 42 ,
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