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sa description a été faite, et ceux de notre collection ne dépassent guère
O"',80, tandis que le plus grand, dans la variété dont il s'agit, est long
de Or, n'y aurait-il pas lieu de supposer qu'en augmentant de taille,
le Mega Relmla poda subit des changements plus ou moins notables , et
qui, si nous les connaissions, pourraient rendre moins frappantes les dissemblances
que nous avons à signaler. Il n'existe pas d'ailleurs, de véritable
différence spécifique entre le plus petit de ces deux éçliantillons et le PL.
HÉLÈNE. Ils offrent môme certaines analogies faciles à constater; aussi ce
rapprochement nous semble-t-il justifié par l'examen comparatif des individus
originaires du Malabar avec ceux du Bengale.
Si d'abord, nous passons en revue les caractères génériques auxquels
nous renvoyons pour abréger, nous les trouvons tout aussi convenables
pour la variété que pour l'espèce. Ce que nous avons dit de la forme générale
et de celle de la tête est également applicable ici ; il en est de même
de l'écaillure, si ce n'est cependant que la carène des écailles dorsales est
assez apparente sur le plus gros individu, mais elle l'est aussi peu sur le
plus petit que sur la plupart des échantillons, types de l'espèce qui nous
sert de terme de comparaison. Quant au nombre des rangées longitudinales
des écailles du tronc, il est de même de 27 sur l'animal le plus
jeune, mais sur l'antre il est de 25 ; chez les uns comme chez les autres ,
le nombre de ces rangées est de 8 à la queue. Notons enfin , sans attacher
à ces différences plus d'importance qu'elles n'en méritent, que le nombre
des scutelles est le suivant : 2-3 gulaires, 228-243 ventrales , 80-94. souscaudales
divisées. Comme dans le type , la scutelle anale est entière.
La comparaison du système dentaire démontre aussi une frappante analogie,
tant pour la direction caraptéristique des plérygoïdiennes, que pour
le nombre propre à chaque os.
Maxillaires,
Palatines,
Ptérygoïdienneâ.
Pl. Hélène.
21
24
11
22
Variété du Malabar.
19
24
H
21
Nous ne voyons dans la conformation de la tête osseuse aucune différence.
ET C'est donc, en définitive, dans le système de coloration et dans les dimensions
que résident surtout les dissemblances. Celles qui ont trait à ce
dernier caractère se résument dans les chiffres suivants :
Dimensions totales du plus grand individu : Pl. Hélène , 0™,832. Variété
du Malabar.,
Quant aux teintes, dont sont revêtus les fndividus de la variété que nous
décrivons, nous devons nécessairement les indiquer avec quelques détails.
PIAGIODONTIENS. PLAGIODONTE. 2 . 17 3
La différence la plus frappante, nous l'avons déjà d i t , résulte d'abord de
l'aspect beaucoup plus sombre de tout l'animal , surtout de l'échantillon le
plus volumineux et qui ne permet guère de supposer qu'il y ait eu , à une
époque antérieure de la vie, un assemblage de teintes vives et variées
comme celles qui font du type de cette espèce un animal si élégant. Mais à
côté de cette disparité , on trouve quelques analogies importantes à mentionner.
La plus caractéristique consiste dans la dissemblance bien marquée,
particulièrement sur le plus jeune individu du Malabar, de la partie
antérieure du tronc et de la postérieure qui, dans les spécimens Bengaliens,
comme nous l'avons noté, devient d'une teinte à peu près uniforme
sur laquelle se détackent deux bandes d'un brun noirâtre , prolongées
jusqu'à l'extrémité de la queue. Ici , précisément, ces deux bandes se retrouvent
, et quoique peu apparentes sur le grand individu, dies se voient
cependant, mais elles sont très-visibles sur le plus petit. Nous retrouvons
en outre la ligne noire située derrière chaque oei l , et sur la partie supérieure
et antérieuredu tronc une réunion detaches, dont les deuxpremières
sont en forme de massue et rappelant, par leur ensemble, ce qui reste du
dessin dont cette région est ornée chez le Pl . Hélène proprement dit.
2. PLAGIODONTE A QUEUE ROUGE. Plagiodon erythrurus.
Nobis, *
Herpetodryas erythrurus. Sal. Müller.
CARACTÈRES. Tête peu distincte da tronc, légèrement allongée,
étroite, plane chez l'adulte , mais plus ramassée, plus élargie au
niveau des tempes, et à museau plus court dans le jeune âge.
Plaque rostrale de hauteur et de largeur à peu près égales, faiblement
rabattue sur le museau, qui n'est pas proéminent ; 9 plaques
supéro-labiales, dont la sixième est plus haute que dans
l'espèce précédente et entre pour une plus grande part dans la
formation du bord postérieur du cercle squameux de l'orbite ;
d'où il résulte que la post-oculaire inférieure a de petites dimensions.
Plaques inter-sous-maxillaires postérieures de même longueur
que les antérieures. Sur les écailles dorsales, des lignes
saillantes sont généralement assez apparentes.
Les caractères distinctifs entre cette espèce et la précédente
peuvent se résumer ainsi :
Dans le Pl. Eélène : les rangées longitudinales des écailles sont