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2 8 4 OP H I D I E N S AfiLYPnODONTES.
DIMKK-SIONS. Le rapport de la longueur de la liile à sa largeur, prise au
niveau de la région temporale n'est pas le même pour tous les individus ;
il est, en effet, de 1 à 2/5 chez ceux à tête large , tandis qu'il est de 1 à 1/2
chez ceux à téle iHroite qui sont les plus nombreux. Les dimensions transversales
du museau au devant des narines restent sensiblement égales chez
les uns et chez les autres, il en résulte que la téte des premiers est plus conique
que celle des seconds. La largeur de la région sus-inter-orbitaire est
le double du diamètre longitudinal des yeux. Le tronc est 58 à GO fois aussi
long qu'il est large à sa partie moyenne. La queue est contenue au moins
quatre fois et demie dans la longueur du corps et au plus, près de six fois'
L'individu le plus grand de la collection donne les dimensions suivantes :
Téte. long. O-n.osa. Tronc, long. l'u,13i. Queue, long, 0'»,27a. Longueur
totale,
Cette espèce, au reste, peut atteindre une taille plus considérable ; ainsi,
M. Schlegel en a vu des individus longs de 1"S50 à ln»,60, mais le plusordinairement,
ils ne dépassent pas l™ à li",35.
Nous ajoutons ici, en note(l), une description abrégée du Serpent dentil
s'agit, et donnée par Metaxa; elle contient quelques détails intéressants,
(pag. 37, n." 5.)
(1 ) Coiûeuvre d'Esculape. Dos d'an noir verdâtre, flancs et ventre
d'un gris jaunâtre.
AIdrovandi, 270, AnguisjEsculapiiVuIgairement Saestone.
Commune aux environs de Rome.
La téte est couverte par trois ordres d'écaillés rhomboïdales en comprenant
une marque postérieure. Deux lignes verticales noires s'étendent du
bord inférieur de l'oeil touchant à cette marque postérieure. Deux taches
noires, triangulaires , se prolongent du limbe postérieur de l'oeil jusqu'à
la terminaison de la nuque.
Dos caréné, d'un brun marron, avec vingt-quatre rangées d'écaillés carénées.
Les côtés sont d'un brun plus clair comme enfumés de gris, avec deux
taches aux extrémités des plaques et des demi-plaques de la queue;
chaque écaille qui touche les plaques est bordée de blanc, et lorsque le
Reptile se meut , elles prennent la forme de la lettre X. On voit là une
rangée de petites écailles triangulaires blanchâtres : les écailles sont rhomboïdales
plus longues et plus larges que celles du dos.
L'abdomen est brillant, d'un jaune de paille ou d'un gris cendré clair, ou
bien encore d'un jaune blanchâtre «ouleur de soufre. Le fond des écailles
est parfois pointillé de petites marques d'un noir ou d'un roux de garance
parfois sans taches : la queue est souvent de la même couleur que le
dos.1
La longueur totale est de trois à quatre pieds; les écailles au nombre de
•deux cent vingt-sept rangées transversales ; les plaques de quatre-vingts.
ISODONTIENS. S.- a , liLAPIIE, 13. 2 8 3
13. ÉLAPHE A LUNETTES. Elaphis conspicillatus. Nobis.
(Coluber conspicillatus. Boié.)
CARACTÈHES, Semblable à l 'Élaphe d'Esculape, mais différent
pour les couleurs et le nombre des plaques sus-labiales, qui
n'est que de sept.
Plaque rostrale nullement rabattue sur le museau; une préoculaire;
deux post-oculaires; une frênaie petite, non oblongue;
scutelle anale divisée; sept plaques sus-labiales. Deux lignes
noires courbes, parallèles sur le museau, s'étendant jusqu'à la
lèvre supérieure; une troisième ligue formant un angle, dont le
sommet est dirigé en avant, et sur l 'occiput , une tache noire en
massue.
SYNONYMIE. 1826. Coluher conspicillatus. Boié. Isis, Tom.
X I X , pag. 210.
1837. Coluher conspicillatus. Schlegel, Ess. physion. serp.
T. I , pag. 130; Tom. I I , pag. 171, n."27.
1838. Coluber conspicillatus. Schlegel, Fauna^^Juponica Rept.
Pag. 85, pl. 3.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête est assez courte et peu distincte du tronc , dont les formes
sont légèrement ramassées et qui est un peu comprimé. La queue est
courte.
EcAittuRE. La forme et la disposition des plaques de la tête ne nous of-
Ce Serpent a été regardé comme étant celui d'Êpidaure, dont l'image
est le symbole de la divinité protectrice, c'est pourquoi on en a orné
la massue d'Esculape qui entoure son bâton. Ce Serpent, sous les
consulats de Q. Fabius et de G. Brutus , fut apporté à Rome à l'occasion
de la peste et vénéré dans l'île du Tibre où l'on voit encore dans les jardins
de Saint-Bartholomée sa figure sculptée sur une barque en marbre.
Le Serpent d'Esculape se défend contre les attaques ; il fait des efforts
pour mordre, et se raidit contre la douleur, mais on parvient à l'adoucir
et il perd son caractère en devenant docile à l'homme.
L'alcool altère ses couleurs, ce qui lui a fait donner plusieurs noms.
Il ne faut pas le confondre avec le colubcr /Esculapii de Linné, qui est une
espèce américaine.