728 OPHIDIENS AGLYPHODOTsTES.
Necr Pamloo. Id. Tom. II, p. 17, n.» 13 B. Jeune ind. ?
1802. Stolated snaJie. Shaw. Gener. Zoology, vol. 3. part. II.
p. 342. Cite Séba, Tom. II, pi. 14, n." 1 et 3, qui représentent
bien une même espèce, mais différemment coloriée.
An X. Vipère chayquc. Vip. Slolaia. Latreille. Hist, natur.
d e s R e p t . Tom. IV, p. 1.
An X I . La Couleuvre Chayque. Daudin. Hist, natur. des Rept.
T. 7. p. 161.
1820. Col. Natrix slolatus. Merrem. Syst. der. Ampbib. p.
123.
1837. Tropidonotus stolatus. Schlegel. Essai sur la physion.
des Serp. partie 1, p. 168, n." 11 et part. 2, p. 317.
DESCRIPTION.
Formes. Tête un peu élargie en arrière et, par cela même, assez manifestement
distincte du tronc, qui est presque cylindrique et dont le volume,
après avoir graduellement augmenté jusqu'à la partie moyenne, va ensuite
en diminuant jusqu'à l'origine de la queue, dont les dimensions sont médiocres
et qui est effilée.
Le museau est court, obtus, faiblement incliné en bas, à son extrémité
antérieure, surtout chez les jeunes sujets, sur laquelle se rabat, à peine, la
plaque rostrale.
Ecaiildre. La plaque frontale offre parfois la forme d'un triangle scalène
à sommet dirigé en arrière, mais presque toujours celle d'un pentagone,
dont les deux côtés postérieurs, qui sont les plus courts, constituent,
par leur réunion, un angle obtus plus ou moins ouvert ; elle est égale en
longueur aux pariétales, qui sont contiguës, par leur bord externe , à des
temporales de formes et de dimensions assez irrégulières. Il y a huit, et
anormalement, sept paires de plaques sus-labiales, dont la troisième, par
son angle supérieur et postérieur, puis les quatrième et cinquième touchent
à l'oeil. La pré-oculaire est unique et haute ; on voit quatre post-oculaires
sur un seul de nos nombreux échantillons. La frênaie est à peu près quadrilatère.
Ecailles lozangiques, lancéolées, très obliques, toutes carénées à l'exception
de celles des deux rangées les plus voisines des gastrostèges et des
urostèges; elles sont disposées sur 19 rangées longitudinales au tronc, 4-6 à
la queue; 133-150 gastrostèges; 1 anale divisée; 52-87 urostèges également
divisées.
I r
diacramériens. g. AMPEîES-ME. 1. 729
' DE N T S Maxi l lai res , -^; Palatines, 9-13; ptérygoïdiennes, 2T-31,
s'étendant jusqu'à un^ li'gne horizontale Octive, qui couperait par le milieu
l'apophyse épineuse inférieure de la seconde vertebre.
PARTicrtAniTÉs 0STi.0L0G.QUES. Le plan à peu près horizontal de la ace
supérieure du crâne èst terminé en avant par de petits os du nez, qu. formant
chacun un triangle rectangle constituent, par leur réunion , un quadrilatère
à angles bien accusés. L'angle antérieur de ce quadrilatere est
uni à la branche montante de l'os inter-maxillaire laquelle represente un
triangle isocèle joint par sa base à la lame transversale, et obliquement dirigé
de haut en bas et d'avant en arrière. Le diamètre antéro-posténeu
de l'orbite, comparé aux dimensions longitudinales de la tête, est plus petit
que dans les autres espèces du mime genre où il en représente le tiers,
tandis qu'ici, il en occupe seulement un peu plus du quart.
COLOBATION. La teinte générale des parties supérieures est un brun olivâtre
assez foncé sur lequel se détache, de chaque côté de la ligne médiane
une bande jaune commençant, sur certains sujets, comme l'a tait représenter
Rüssel, à quelque distance de la tête, et beaucoup plus en avant
chez d'autres. Elles se prolongent presque jusqu'à l'extrémité de la queue
et sont réunies, de distance en distance, sur une grande partie du tronc,
par de petites bandes transversales et noires s'étendant à droite et a gauche
vers les extrémités relevées des gastrostèges. En examinant avec soin les
individus appartenant à cette espèce, et nous eft possédons beaucoup, on
voit, malgré la décoloration qu'ils ont subie, des taches blanches ressortant
sur les lignes dorsales jaunes. Elles occupent, ainsi que l'a figure
Rüssel, et que l'a noté M. Schlegel, le centre de section des raies longitudinales
et des bandes transversales.
Sur presque aucun de nos échantillons, si ce nest sur un, ou cette particularité
est assez manifeste, quoique incomplète , nous ne retrouvons ce
que l'auteur de l'histoire des Serpents de l'Iude décrit et a fait représenter
comme des bandes blanches horizontales plus larges que celles qui courent
le loue- du dos. Nous en disons autant des,lignes blanches interrompues des
flancs'dont il parle. Nous devons seulement noter, avec SI. Schlegel, que
souvent, les écailles du tronc sont bordées de blanc. Il serait donc possible
qu'à l'état frais, il résultât du rapprochement de ces petits traits
blanchâtres, chez quelques individus, les apparences signalées par le naturaliste
anglais, mais qu'il a bien reconnu, lui-même, n'être pas constantes,
puisqu'elles manquent sur la planche 11 où est ligure un Amphicsma
slolahim, qu'il donne comme une simple variété.
Le dessus de la tête est généralement d'un Lmuu olivâtre uniforme, quelquefois
cependant, les pièces du bouclier cóphalique sont plus ou moins