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pentagone, mais l'inférieure est un peu plus développée en hauteur que la
supérieure.
Il y a onze paires de squammes temporales : trois grandes, allongées
irrégulièrement quadrangulaires ou pentagonales, et huit petites, de figuré
a peu près losangique.
On compte huit plaques de chaque côté de la lèvre supérieure. Elles
augmentent graduellement de grandeur depuis la première jusqu'à la pénultième
inclusivement, la dernière étant un peu moins développée que la
précédente. ft- h «
l a première de ces plaques sus-labiales est pentagone oblongue,
moins haute antérieurement que postérieurement. La seconde et la troisième
représentent chacune un trapèze rectangle, dont le sommet aigu est
supérieur et postérieur.
La quatrième et la cinquième ont deux angles droits en bas et trois obtus
ou un aigu et deux obtus en haut, où toutes deux touchent à l'oeil. Par
leur extrémité supérieure, elles s'articulent, la quatrième avec la pré-ocula.
re inférieure, la cinquième avec la post-oculaire inférieure, quelquefois
sans môme laisser la moindre trace de suture. La sixième représente un
trapezoïde. La septième est pentagonale et la huitième sub-trapézoïde.
Neuf paires de plaques, non compris la mentonnière, qui esten triangle
equilatéral, recouvrent la lèvre inférieure. Celles de la première paire
considérées séparément, sont longues, coupées carrément en avant acutangles
en arrière et élargies au milieu, où, de chaque côté, on leur voit un
sommet obtus. Elles se touchent dans la seconde moitié de leur longueur
qui s'enfonce entre les plaques sous-maxillaires antérieures ; mais dans
leur première moitié, elles s'écartent au contraire l'une de l'autre de mamère
:à fermer un V, dont les branches embrassent deux des côtés de la
mentonniere.
Les plaques sous-maxillaires antérieures sont oblongues, irrégulièrement
pentagonales et plus grandes que les sous-labiales de la première
paire, et que les sous-maxillaires postérieures, qui ont chacune l'apparence
d'un trapèze isocèle. Derrière ces dernières plaques, il y a deux
paires de squammes sub-rhomboïdales, à la suile desquelles viennent
trois scutelles gulaires, commencement de la série des grandes lames élargies
du desssous du corps.
Les pièces de l'éeaillure de la gorge sont sub-rectangulaires, arrondies à
leur angle postéro-interne, et disposées, de chaque côté, sur cinq ou sis
rangs obliques.
Ecailles du trône: 17 rangées longitudinales, 208 rangées transversales.
LYCODONTIENS. LYCODONIENS. S,-G. LYCODON. 5. 379
Scutelles: il y a deux plaques gulaires, 20 gastrostèges, 1 anale, 90
ui'ostèges.
DENTS: 1G sus-iùaxillaires ; 1C> palatines, 5 0 Ptérygoïdiennes.
.CoioBATioN. La téte est, en dessus et sur les côtés, d'un brun noirâtre;
teinte que présentent aussi, excepté à leur pourtour, qui est grisûtre ,les
pièces de l'éeaillure des régions supérieures du tronc et de la queue.
Ces deux parties du corps, dont le dessous, ainsi que celui de la téte
est uniformément blanchâtre, ont les écailles de leurs régions latérales
d'un blanc sali de roussâtre.
DIMENSIONS. La tête n'est pas deux fols plus longue que large vers le milieu
des tempes.L'oeil a en diamètre letiersde la régionsus-inter-orbitaire.
Le tronc a en hauteur plus du tiers de la largeur du ventre, et en longueur,
soixante-trois fois cette même largeur, qui est un peu moindre que celle
du dos; car la région dorsale est assez fortement arrondie. La queue forme
à peu près le quart de la longueur du corps.
L'individu par lequel cette espèce nous est connue est long de l"',051.
Téte , long. 0™,03. Tronc , long. 0™,765. Queue , long. G",256.
PATRIE. Il a été rapporté du Hâvre Dorey , à la Nouvelle Guinée, par
MM. Garnot et Lesson.
OBSERVATIONS. Ri. Schlegel nous semble avoir commis une double erreur
relativement à ce Serpent : c'est d'abord de l'avoir considéré comme
spécifiquement semblable à son Lycodon modestus ; puis d'avoir cru en
reconnaître la figure dans celle de la Couleuvre ilcahèque de l'Erpétologie
du voyage de la Coquille , prétendue Couleuvre qui est un Ophidien venimeux
, que l'auteur de l'Essai sur la Physionomie des Serpents y a mémq
décrit sous le nom de Naja Elaps.
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3. LYCODON MODESTE. Lycodm modestum. S. Müller.
CARACTÈRES. Brun ou d'une teinte café au lait en dessus ; une
sorte de collier blanchâtre ; le dessous d'un blanc jaunâtre sans
taches.
Sommet de la plaque rostrale faiblement renversé sur le museau
; celui delà pré-oculaire non rabattu sur le côté du front.
Dessus du corps fauve, dessous blanc; un double demi-collier
blanc et brun.
SYNONYMIE. 18 . Lycodon modesim. Salomon Müller. Manuscrit.