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OPHIDIENS AGLYPnoDOKTES.
Nous avons inscrit, dans notre Prodrome, sous le nom de TROPIDONOTE
DEJADRÈS, Tropidonotus Jauresi, un Serpent rapporté par cet officier
supérieur de la marine, à la suite du voyage de la frégate la DanaUe.
E n l'examinant de nouveau, nous lui trouvons une assez grande analogie
avec le Tropidonote hi-ponctuê, dont il se rapproche aussi par la présence
de deux petits points jaunes sur le vertex.
Il s'en éloigne cependant en ce que le dos est parcouru par deux traits
noirs peu apparents, situés, l'un à droite et l'autre à gauche de la ligne
médiane. On doit noter, en outre, l'absence des points noirs sur les extrémités
des gastrostèges. Les deux individus types sont d'ailleurs plus grands
et plus volumineux que le U-ponctué.
Comme cependant ils n'ollVent pas de caractères spécifiques suffisamment
tranchés , et comme leur système de coloration , d'ailleurs , est fort
altéré, nous nous bornons à signaler ici ces Couleuvres comme ne rentrant
bien dans aucune des espèces décrites. Toutefois , il n'est guère possible,
contrairement à ce que nous avions cru d'abord, de l eur assigner un rang
spécial. De nouveaux échantillons seraient nécessaires pour démontrer
qu'ils appartiennent bien réellement à une espèce distincte.
Une difficulté de plus provient de l'ignorance où nous sommes relativement
à la patrie de ces Ophidiens.
SYNCIIANTÉRIKNS. G, CORONELLE. C07
Nous indiquons ici quelques synonymies qui ont été omises dans la description
des espèces.
TROPIDONOTE A coLUER. 1817 et 1830. Cuvier. R . anim. l . " édi t . Tom.
I I , pag. 70, et 2.« édit. Tom. I I , pag. 84. -1820. Merrem. Tent. pag.
— 1823. Metaxa (L.) Monogr. de Serp. de Roma, pag. 33. —1 8 2 6 . Risso.
Eur. mérid. Tom. I l l , pag. 90. - 1828. Millet. Faune de Maine-et-Loire.
Tom. II, pag. 623. (Cette espèce est figurée dans la Faune française , pl.
17, fig. 1.) - 1830. Wagler, pag. 179, p. 47. - 1833. Metaxa (T.) Mem.
Zool. mediche, pag. 3 3 . - 1 8 4 1 . Guichenot. Explor. de l'Alg. Rept. pag.
TROPIDONOTE vn>ÉRIN. 1817 et 1830. Cuvier. R . anim. édit. Tom. II,
pag. 70, et édit. Tom. I I , pag. 84. - 1 8 2 6 . Risso. Eur. mérid. Tom!
I I I , pag. 9 0 . - 1 8 2 8 . Millet. Faune de Maine-et-Loire. Tom. I I , pag. 62;.
— 1841. Guichenot. Explor. de l'Alg. Rept. pag. 21.
ÏIL® GENRE. CORONELLE. — CORONELLA.
Laurent!.
C A B A C T È R E S . Serpents a crochets sus-maxillaires plus longs
et sur la même ligne que les autres, sans intervalle ; à tronc allongé
; queue médiocre ; écailles lisses ; museau arrondi et
peu allongé.
Ce genre diffère de celui des Tropidonotes en ce que ses
écailles ne sont pas carénées, ou ne portent pas des lignes
saillantes. Les espèces ont généralement la tête médiocre, ou
relativement à celles des genres voisins, plutôt petite et peu
distincte du tronc qui est cylindrique, et un peu plus gros
au milieu. Les yeux sont petits, à pupille ronde. La queue est
courte et presque aussi grosse à sa base que le tronc luimême.
Après avoir comparé les grandes squamm.es qui recouvrent
Je dessus du crâne, nous y voyons les neuf plaques ordinaires.
La plaque rostrale remonte sur le museau en pointe plus ou
moins obtuse. La frontale moyenne est un peu plus large que
longue. Les narines sont ouvertes entre deux plaques. Parmi
les lames sus-labiales , deux touchent à l'oeil par leur bord
supérieur.
Tel qu'il est constitué, ce genre comprend, outre les
espèces qui sont des Goronelles pour Laurenti et pour M.
Schlegel : d'abord, VHerpetodnjas Getuliis de M. Schlegel, et
en le plaçant ici, nous sommes d'accord avec M. Holbrook ;
puis la Coronelle de Say qui n'est, en définitive, qu'une variété
très-constante de la précédente, mais fort distincte par
la coloration , et enfin, l'espèce que M. de Blainville a désignée
et décrite sous le nom de Coluber California;.
Wagler a fondé sur la Coronella austriaca sen, loevis et avec
celle qui a été désignée sous le nom de Ginmdica, le genre