OPNIDIENS AGLTPUODONTES.
IX^ GENRE. CONOCÉPHALE. - CONOCEPI1ALUS{
Ì). Nobis.
C A R A C T È R E S ESSENTIELS. Tête excessivement petite, tout-à-faiê
c o ^ ^ ^ ^'Oion moyenne;
1 des ElapoMes; la queue grêl ,
I m Ufi,e t po^ntue formant près du quart de VetendL toti dû
CAn.^xÈBEs .-AXOREES. Une seule intei-nasale, mais les
sept autres p aques sus-céphaliques ordinaires. Deux nasales,
une frenale a longée, pas de pré-oculaire, une post-oculaire.
Cmq supero-lab,aies, dont la troisième et la quatrièmehordent
1 oe,l mfeneurement. Ecaillesunicarénées, toutes losangiques,
ob ongues, etroues, à l'exception de celles des deux séries du
¿as d s ilancs, qui sont presque carrées et plus développées
que les autres; côtés du ventresub-arrondis. Gastrostèges ne
se ledressant pas contre les flancs; les sous-caudales divisées.
Narmes s ouvrant chacune dans la première plaque nasale,
l'upille ronde.
LesConocépliales, ainsi nommés de la forme de leur tête
qu. represente un cône à sommet obtus très-faiblement aplati
sur quatre faces, n'ont leur bouclier sus-céphalique composé
^ l e de huu pièces attendu que la plaque inter-nasale n'y
est pas divisee en deux comme cela a lieu, au contraire chez
la grande majorité des Ophidiens.
Ils manquent de pré-oculaire, mais ils sont pourvus d'une longuefrende qui touche au globe del'oeil, et de deux nasales
ayant a peu près la même grandeur. Celles-ci offrent
Ce genre est un démembrement de celui du Calamaria de Schlegel. Ili
CALÀMABIENS. G. CONOCÉPDALE. 15 I )
une surface presque plane, et c'est seulement dans la première
d'entre elles, tout près de la seconde, que se trouve
pratiqué l'orifice extérieur de la narine, qui est bâillant, ovalaire
et tourné vers l'horizon, suivant l'axe transversal du
museau. La plaque dite rostrale ne rabat nullement son sommet
sur ce dernier.
Les régions préoculaires ne sont point concaves et les surciliairesne
s'avancent pas sur les yeux, de manière à les
abriter, ainsi qu'on le remarque quelquefois.
La fente de la bouche est légèrement curviligne. Chacune
des deux rangées de plaques qui protègent la lèvre supérieure
en comprend cinq, dont la troisième et la quatrième concourent
h l'encadrement squammeux de l'orbite.
L'écaillure du tronc et de la queue ressemble à celle des
Tropidonotes; c'est-à-dire que les pièces losangiques qui la
composent sont, d'une par t , très-allongées, et fort étroites
partout ailleurs que le long du ventre, où elles affectent une
figure carrée, et que d'une autre part, elles présentent une
petite échancrure à leur extrémité terminale, en même temps
qu'une arête bien prononcée les partage longitudinalement en
deux moitiés égales.
Quoique très-larges, les scutelles abdominales ou gastrostèges
ne se redressent point contre les flancs et les urostèges
forment un double rang d'un bout à l'autre de la queue.
D E N T S . Les sus-maxillaires et les sous-maxillaires peu fortes,
coniques, diminuant graduellement de longueur à partir, les
imes de la seconde ou de la troisième, les autres de la quatrième
ou delà cinquième jusqu'à la dernière inclusivement.
Point d'inter-maxillaires. Les palatines et les ptérygoïdiennes
de même forme que les précédentes et se raccourcissant de
plus en plus depuis l'extrémité antérieure jusqu'à l'extrémité
postérieure de chacune des deux rangées non interrompues
qu'elles constituent, rangées qui s'étendent presque jusqu'au
bout terminal des os ptérygoïdes.