()()0 OPiilOlEiNS AGLYPnODOKTES.
riétales, qui sont elles-mêmes un peu réîrécies en arrière et ù leurs bords
externes, par lequel elles se joignent aux trois grandes plaques temporales.
• On compte huit paires de lames sus-labiales, dont les troisième , quatrième
et cinquième touchent à l'oeil. Celte dernière et les trois qui la suivent
sont plus élevées. La plaque frênaie est, le plus ordinairement, aussi
haute que longue. Les sous-maxillaires postérieures sont plus longues que
les antérieures. L'abdomen est assez convexe et les flancs ne sont pas anguleux.
La queue est longue et effilée.
Les écailles sont losangiques et de plus en plus quadrilatères, vers la
région postérieure du tronc ; toutes sont lisses et un peu plus petites au
milieu que sur les côtés.
Ecailles : rangées longitudinales au tronc 19 ; un seul spécimen n'en a
que 17 ; à la queue 4-6.
Scutelles : 1 gulalre ; gastrostcges, 175-192 ; 1 anale divisée; 13S-138
uroslèges également divisées.
20-23
DENTS. Maxillaires, -^R-JR ; palatines, 12-13 ; piérygo'idiennes, 53-38,
«'étendant, sur les os qui les supportent, jusqu'au niveau de l'articulation
de l'occipital et de l'allas. Les petites différences entre les nombres ci-dessus
sont établies par l'examen comparatif de deux têtes.
CoioRATiox. Rien de bien tranché ne se remarque dans les teintes de
cette espèce, dans laquelle il serait peut-être possible de reconnaître cependant
deux Variétés, en admettant comme propre à l'une d'elles la description
de M. Schlegel indiquée dans les termes suivants : « Un brun-jau-
JiAlre occupe le dessus ; le dos est orné de trois raies étroites et noirûtres,
dont la médiane est composée de deux lignes fines et serrées ; on voit sur
les flancs deux autres raies plus larges et constituées par un grand nombre
de petits points ; elles se prolongent sur les côtés de la tête, en passant par
l'oeiL »
L'autre variété serait caractérisée par la teinie uniformément brune de
toutes les parties supérieures et par l'absence presque complète des taches
et des lignes noires dont il vient d'être question , ce qui s'applique, en particulier,
à un mâle. Comme cependant, sur l'un de nos individus qui se
rapproche assez du type de l'Erpétologiste Hollandais, nous ne retrouvons
qu'imparfaitement les caractères énoncés par lui, et comme il dit
que le dessin, tel qu'il l'a décrit n'est bien apparent que sur les très-jeunes
sujets, ce qu'il ne nous est pas donné de constater par nous-mêmes, manquant
d'échantillons du premier âge, nous croyons devoir nous en tenir à
la description contenue dans le passage cité, sans admettre des variétés
constantes.
DIACliANTÉRIENS. C. DilOSUQUE, O. 66 1
Notons enfin que les parties inférieures sont jaunes, avec quelques maculatures
noires, irrégulières, plus ou moins apparentes.
DIMENSIONS. La tête n'a pas tout-ii-fait, en longueur , le double de sa
largeur , prise vers le milieu des tempes, laquelle est un peu plus de deux
foi^ct demie aussi considérable que celle du museau au devant des narines
et c'est par suite de celte différence, qu'il est conique. D'un des côtés de la
région sus-inter-orbitaire à l'autre, il y a un espace plus que double du
diamètre longitudinal des yeux.
La hauteur du tronc, à sa partie moyenne, en dépasse un peu la largeur,
qui est à sa longueur , la queue non comprise, dans le rapport, en
moyenne, de 1 à 45.
La queue égale à peu près le tiers de la dimension totale de l'animal,
car elle y est comprise un peu plus de trois fois et même chez un sujet,
elle est beaucoup plus longue et il ne s'en faut guère qu'elle en égale la
moitié.
Dimensions du plus grand de nos individus: Têle. long 0™,028; Tronc,
o^.yso ; Queue, 0"S370 ; Longueur totale, l^.liS.
PATRIE. C'est de la communauté d'origine de tous les individus compris
dans cette espèce, que M. Schlegel a emprunté le nom de Antillensis par
lequel il l'a désignée et que nous conservons , bien que l'un de nos individus
, sans nom de donateur, il est vrai, soit indiqué comme provenant
- de l'Amérique du Sud. Tous les autres ont été recueillis aux Antilles, à
St.-Jago , dans l'ile de Cuba , par M. Coris , à S.te Croix et à St.-Thomas
par M. Richard , à la Guadeloupe par M. Donzelot et à la Martinique par
M. Plée,'mais les échantillons de ces deux d^ei-nières localités ont été don^
nés au Musée de Leyde.
5. DROMIQUE DE PLÉE. Bromicus Pleii. Nobis.
CARACTÈRES. Écailles lisses , quadrilatères ; deux raies dorsales
noires , parallèles, quelquefois réunies, sur les régions antérieures,
par de petites lignes noires transversales, ondulées ; une série
de laclies en avant sur les flancs ; une ligne noire , ponctuée ,
de chaque côté, à l'cxlrémité des graudes plaques des régions ini'érieuies.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Tête allongée, un peu conique, à peine dislincte du corps, qui
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