'ii •!
;; : ß
4 S 0 OPHIDIENS AGLYPHONONTÈS.
PxTBiH. Nous ignorons le pays d'où cette espèce est originaire ; nous
n'en avons encore observé qu'un individu, qui nous a étécommuniquépar
le docteur Smith.
I V . " SOUS-GENRE. ODONTOME. ^ODONWMUS.
Nobis (1).
CABACTÈRES ESSENTIELS. Dents antérieures tranchantes, plus
courtes que celles qui suivent au nombre de trois, sur la convexité
interne inférieure de l'os sus-maxillaire. Après un espace
libre, une série de petits crochets d'égale longueur.
CARACTÈRES NATURELS. Corps Irès-gréle et très-comprimé;
t ê t e petite, large et courte, mais plus grosse que le cou, à
museau obtus et à bouche très-fendue.
Les deux espèces rapportées jusqu' ici à ce genre sont faciles
à distinguer l'une de l 'autre. La première présente sur toutes
l a longueur du tronc en dessus, une série de grandes taches
brunes, et la seconde est marquée en travers de bandes blanches
fendues en deux à leur extrémité libre ; sur les flancs,
o n voit des taches brunes entre ces bandes. Les deux espèces
d e ce genre sont originaires des Indes-Orientales.
1. ODONTOME NYMPHE. Odontomus nympha. Nobis.
CARACTÈRES. Tout le dessus du corps portant de quarante à
cinquante grandes taches brunes, arrondies, plus larges en travers.
Troisième plaque sus-labiale formant la moitié ou presque la
moitié de la portion de la bordure squammeuse du dessous de
l ' oe i l .
M M
(1) Ce nom signifie dents coupantes : il correspond à celui de Tomodon,
donné par nous à ungenre d'Opisthoglyphes Anisodontiens; mais les deux
espèces comprises ici n'ont pas les dents de derrière cannelées. !
LYCOÔONTlËÏÎâ. PARÉASIENS. S.-G. OitÔNTOMË. i . 4SI
gyjjôNYMiË. 1734.? Serpens ex Guindé etô. S ék. Tora. I,
p a g . l ï ' i . tab. I l o , fig. 3.
173Ö. ? Serpens argoli, etc. Séba. Tom. Î I , pag. 67 , tab. 66,
fig. i.
Serpens argoli altera. Séba. Tom. I I , pag. 67 , tab. 6 6 , fig. 2.
1796. Coluber katlavyrien. Kussel Ind. Serp. Y o l 2 , pag. 42,
pi. 36 et 37. ( jeune âge.)
1803. Coluber nympha. Daudin. Hist. Kept. Tom. VI , p. 244,
pi. 73, fig, 1. (Cop. Rassel,)
1820. Hurria nympha. Merrem. Tent. Syst. Ampl i . , pag. 93,
n." 4.
1827. Lycodon nympha. Boié. Isis, Tom. XX, pag. S22, n.» 4.
1837. Lycodon nympha. Schlegel. Essai pbysion. Serp. Tom.
I , pag. 143 , n." 11 et Tom. II , pag. 120.
1843. Nympha {Colui, nympha Daudin.) Fitzinger. Syst. Kept.
Fase. I , pag. 27. DESCRIPTION.
FORMES. La plaque rostrale est plus large que haute; elle a six côtés,
non compris le basilaire, qui est le plus grand et, comme d'ordinaire, écliancré
au milieu : deux de ces six côtés, les plus petits, tiennent aux sus-labiales
de la première paire ; deux, un peu moins petits que les précédents,
s'unissent aux nasales antérieures ; et les deux autres, seulement un peu
plus grands que ces derniers, forment un angle ouvert, qui ^se rabat en
arrière pour s'enclaver dans les inter-nasales. Les deux plaques ainsi nommées
représentent chacune ordinairement un trapèze rectangle, quelquefois
un trapézoïde. (1)
Les plaques pré-frontales, plus larges que longues, s'abaissent un peu ,
chacune de son côté, sur les régions frênaies. Elles ont cinq pans.
La frontale est oblongue, elle offre antérieurement un pan tantôt recliligne,
tantôt brisé sous un angle excessivement ouvert, postérieurement, un
petit angle aigu et, latéralement, deux très-longs bords, qui au lieu de
marcher parallèlement se rapprochent un tant soit peu l'un de l'autre d'avant
en arrière.
Les sus-oculaires sont assez allongées et moins étroites à leur extré-
(1) Chez un de nos individus, ces plaques ont, par exception, cinq côtés ;
le bord par lequel elles tiennent à la nasale , qui est habituellement rectiligne,
étant brisé sous un angle excessivemeul ouvert.
3 ;•! Il;