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O P H I D I E N S AGLYPHODONTES.
sont offertes par la frontale. Elles consistent simplement en ce que l'angle
antérieur de cette plaque est excessivement ouvert chez l'an, tandis qu'il
ne l'est que médiocrement chez l'autre ; et que ses bords latéraux diver
gent d'avant en arriére chez le premier, au lieu qu'ils sont parallèles
chez le second.
La squamme emboîtante de l'extrémité caudale ressemble à un dé conique
ayant sa pointe légèrement obtuse.
Écailles : 13 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue.
Scutelles : 156 ventrales , 1 anale non-divisée, 15 sous-caudales.
DENTS maxillaires. Palatines, ptérygoïdiennes.
COLORATION. Ce Calamaire a le dessus du crâne d'un brun olivâtre;
on retrouve au cou la même couleur sur une étendue égale à la longueur
de la tête, et immédiatement en arrière de l'occiput, il existe une bandt
traversale d'un blanc jaunâtre. Une pareille teinte couvre la totalité des
régions inférieures de l'animal, ainsi que les lèvres, d'où elle monte audessus
des angles de la bouche. Le tronc et la queue offrent sept raie
noires, séparées par des intervalles d'un brun jaunâtre. L'une de ces
raies est tracée sur les pièces de l'écaillure qui occupent la ligne longitu.
dinale du dos ; les six autres s'étendent, trois à droite et trois à gauche,
en comptant de bas en haut, une entre la première et la seconde sèri!
d'écaillés , une sur la troisième et une sur la cinquième.
La face sus-caudale présente deux grandes taches jaunes placées côtei
côte tout-à-fait en avant, et deux autres semblables situées tout-à-fait en
arrière.
DIMENSIONS. La tête a en longueur le double de la largeur qu'elle offrt
vers le milieu des tempes et quatre fois celle que présente le museau, a«
niveau des narines.
Les yeux ont en diamètre le quart du travers de la région sus-inter orE
taire.
Le tronc est aussi haut et 33 fois aussi long qu'il est large à sa parfit
moyenne.
La queue prend le treizième de la longueur totale du corps, qui donm
13 centimètres chez notre unique exemplaire.
Tête, long. 0™,005. Tronc, long. 0",H5. Queue, long, O^.Ol.
PATBIE. Cette espèce habite l'île de Java, comme l'indique l'étiquetledii
bocal qui la contient dans la collection nationale.
S. LE CALAMAIRE MODESTE. Caîamaria modesta. Nobis.
CARACTÈRES. Gastrosièges d'un brun plombé sur leur moitié
CALAMARIEKS. G. CALAMAIRE. 5 . 75
antérieure, d'un blanc salo sur la postérieure. Dessous del à queue
jaunâtre, avec une raie noirâtre sur sa ligne médio-longitudinale.
Cinq plaques supéro-labiales, dont la troisième et la
quatrième touchent à l'oeil. Inféro-labiales de la première
paire se joignant derrière la mentonnière. Sommet de la rostrale
un peu rabattu sur le museau. Frontale sub-oblongue, offran t
un angle obtus en avant et un autre sub-aigu en arrière. Pas de
squamme entre les quatre plaques inter-sous-maxillaires.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Le Caîamaria modesta n'a ni la tête autrement conformée,
ni les narines autrement situées que le quadri-maculata et le pavimentata.
Son tronc offre la même gracilité que celui de ce dernier. Sa queue ,
d'une longueur moyenne pour celle d'un Calamaire, diminue graduellement
de grosseur, depuis sa naissance jusqu'à son extrémité terminale, qui
est obtusément pointue.
ÉcAiriDRs. Dans l'espèce, objet de la présente description , la plaque
rostrale, les nasales, les oculaires et toutes les sus-céphaliques, autres que
la frontale, ressemblent à celles de ses congénères déjà décrits. La squammure
temporale ne diffère pas de celle des Calamaires nommés pavé et
quadrimacuié.
Ici, la lame du front a ses six bords à peu près égaux , bords dont les latéraux
sont presque parallèles et les antérieurs , ainsi que les postérieurs ,
réunis, ceux-ci sous un angle très-faiblement aigu, ceux-là sous un angle
distinctement obtus.
Le Caîamaria modesta a bien ses inféro-labiales de la première paire
soudées ensemble derrière la mentonnière, de même que le quadri-maculata.
Il manque encore comme celui-ci, comme le Linnoei et le pavimentata
de la squamme qu'on observe entre les quatre inter-sous-maxillaires
du versicolor ; mais sa lèvre supérieure, au lieu de n'offrir que quatre plaques
de chaque côté, ainsi que celle des espèces précitées, en présente
cinq, dont la troisième et la quatrième se trouvent situées positivement audessous
de l'oeil, ou de telle sorte que le sommet de l'angle supéro-antérieur
de l'une touche à la pré-oculaire et que le sommet, un peu tronqué,
de l'angle supéro-postérieur de l'autre soutient la post-oculaire.
La première, la seconde et la troisième supéro-labiales du Calamaire
modeste sont presque carrées. La quatrième, plus haute que large, s'élève
nn peu derrière l'oeil pour s'unir à la post-oculaire. La cinquième, qui est
fort grande, représenterait exactement un carré long, si postérieurement,