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68 OPHIDIENS AGLYPHODONTES. CALAMAKIENS. 6. CALAMAIRE. 2. 6 9
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Sculelles : 150-160 ventrales, I anale non divisée , 9-20«ous-caudales.
DEHTS. Maxillaires ^ Palatines, C-7. Ptérygoïdiennes, 10- H .
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= COLONATION. VARIÉTR A. Dans cette variété , la couleur qui domine
sur toutes les parties de l'animal est un beau rouge pendant la vie, an
blanc jaunâtre ou faiblement roussâtre après la mort. La tête a sa face
supérieure et les latérales uniformément lavées de noirâtre, ou bien
semées de gouttelettes d'un brun plus ou moins foncé. Le dos et le dessus
de la queue présentent une suite de petites bandes transversales noires el
asjez espacées, qui parfois se décomposent en un nombre variable de macules
de Dgure irrégnlière et d'inégale grandeur. Des taches noires , les
unes carrées , les autres rectangulaires, sont répandues plus ou moins
abondamment sur le dessous du corps, qui se trouve être ainsi comme
marqueté.
^VARIÉTÉ B. Chez celle-ci, la région ventrale et la sous-caudale n'ont
point un système de coloration différent de celui de la variété précédente;
mais la totalité du dessus et des côtés du corps offre un fond brun roussâtre,
chargé d'une multitude de taches noires, quadrangulaires, la pin.
part deui ou trois fois plus longues que larges. Il existe une série de petits
points blancs le long du bas de chaque flanc ; quelquefois, on en voit une
seconde au-dessous de la première.
= VARIÉTÉ C. Celte troisième variété, qui ne nous est connue que par la
figure qu'en a publiée M. Schlegel, se distingue de la deuxième en ce
qu'elle n'offre aucune autre teinte qu'un noir bleu, aussi bien sur ses parties
latérales que sur les supérieures.
=VARIÉTÉ D. Celle-ci, que nous n'avons pas non plus eu l'occasion d'observer
nous mêmes, se reconnaît plus particulièrement, suivant le savant
ophiologiste précité, à la présence d'un dessin noir, réticuliforme sur les
côtés du corps.
^VARIÉTÉ. E. Cette cinquième variété est peinte en dessous de la même
manière que les précédentes ; mai s , en dessus, elle a pour principale couleur
une teinte roussâtre ; la tête est marquée de gouttelettes fonçées, et le
tronc,'longitudinalement parcouru par cinq ou sept lignes brunes, qui se
prolongent sur la queue.
U n individu du voyage de la Bonite.
^VARIÉTÉ F , Ici, les régions inférieures offrent encore une marquelterie
semblable à celle qu'on observe chez les variétés déjà mentionnées ; tandis
que le dos et i e prolongement caudal portent une suite de très-grandes
taches d'un noir d'ébène , encadrées de blanchâtre , lesquelles sont au
nombre d'une vingtaine et d'une figure à peu près rhomboïdale. Lei
pièces de l'écaillure , situées entre ces tachos et sur les flancs, présenteDt
une teinte d'un blanc jaunâtre assez fortement nuagé ou comme saupoudré
de brun.
Un individu de Java donné a notre collection par le musée de Leyde.
= VARIÉTÉ G. Chez celte dernière variété, le dessous du corps est alternativement
coupé dans toute son étendue par une bande transversale d'un
noir profond et par une autre d'un blanc jaunâtre, qui couvrent respectivement
soit deux , soit trois scutclles. La tête est marbrée de brun et do
blanchâtre. Une vingtaine de très-grands rhombes noirs sont tracés à la
suite l'un de l'autre en travers du dessus et des côtés du tronc, dont chacune
des éeailles, occupant les aires et les intervalles de ces figures géométriques,
porte une tache noirâtre entourée de blanc sale. La queue a
sa face supérieure presque entièrement noire.
L'unique sujet qui nous offre la présente variété appartient au musée de
Leyde.
DIMENSIONS. La tête a, en longueur, le double de sa largeur prise vers le
milieu des tempes, largeur qui est triple de celle que présente le museau
au niveau des narines.
Les yeux ont en diamëlre le tiers du travers de la région sus-inter-orbitaire.
Le tronc est aussi haut et de 34 à 41 fois aussi long qu'il est large à sa
partie moyenne.
La queue entre au moins pour le vingt-deuxiëme et au plus pour le
onzième dans la longueur totale , qui donne 32 centimètres et i millimètres
chez notre plus grand individu.
Tête. long. 0™,01.Tronc, long. 0'°,30. Queue, long. 0™,014.
PATRIE. Le Calamaire de Linné habite l'Ile de Java, où, à ce qu'il paraît,
il est extrêmement commun. Kuhl écrivait qu'on le rencontre jusque dans
le jardin du palais du gouverneur , à Buitenzorg. M. Cantor l'a observé à
Pinang et l'a fait connaître en 185-7 dans son catalogue des Reptiles de
la presqu'île de Malacca.
OBSERVATIONS. Les nombreuses variétés que présente ce Calamaire, relativement
à son système de coloration , ont donné lieu à l'établissement
de plusieurs espèces , qui ne se rapportent réellement qu'à une seule.
2. LE CALAMAIRE VERSICOLORE. Calamaria versicolor.
Ranzani.
Caractîires. Ventre marqueté de noir sur un fond blanchâtre;
dessous de la queue de cette dernière teinte, avec une raie noire