592 OPHIDIENS AGLYPnOBONTES.
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1 4 . T R O P I D ONO Ï E QUÎNCONCÉ. Tropidonotus qutncunciatus.
Schlegel.
[HydTus palustris, Schneider.)
CARACTÈRES. Corps très-gros, d'un bran verdàtre en dessus,
avec des rangées de taches grises ou noires , allongées , distribuées
régulièrement en quinconces, quelquefois réunies par raies
en longueur; les gastrostèges jaunes, ayant souvent une bordure
noire, et l'une d'elles présentant antérieurement une dilatation
externe de forme triangulaire. Deux petites lignes noires
obliques, sous et derrière l'oeil; quatrième et cinquième sus-labiales
touchant l'oeil par leur bord supérieur terminé en pointe.
SYNONYMIE. 1792. Schneider. Hist. nat. et litt. Amphib, Faso.
I , pag. 249. Hydrus palustris.
1800. Rüssel. Serp. ind. Tom. I I , pag. 23, pl. 20. Paragodoo,
et pl. 14, ad., pag. 28, pl. 33. Neelikoea.
1802. Shaw. Gener. zoology. Tom. I I I , p. 1, pag. S69. Marsh-
Hydrus.
1802. Latreille. Rept. in-18. Tom. IV, pag. 203. Enhydris
piscator, 203. E. Palustris, p. 20.
1803. Daudin. Rept. Tom. V I I , pag. 140. Couleuvre treillissée.
C. anastomosatus, d'après le Neelikoea. Russel, pag. 38,
pl. 33 et pl. 14, adulte , et pag. 176 , La Coul. Bramine, d'après
la pl. 20 de Russel Paragodoo.
1827. Merrem. Syst. Amph. Tent., pag. 122, n."" 114, et 124 ,
n.® 121. Natrix piscator et Natrix palustris.
1829. Gravenhorst. Vergi, übersieht. Col. Melanosostus, pag.
402.
1834. Reuss. Ad, Museum Senckenberg. Col. Hippus, pag.
1 3 0 , pl. 9 , flg. 2.
1837. Schlegel. Tom. I, pag. 167, n.° 2. Tom. I I , pag. 307.
Col. quincunciatus, pl. 12, fig. 4 et 3.
Oppel. Coluher funelris, Manuscrit, sur le bocal qui contieiit
l'un des individus.
syUCBANTÉBIENS, G. TROPIDONOTE. 14.
DESCRIPTION.
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Plaque rostrale non rabattue sur le museau. Narines ouvertes entre la
nasale et la post-nasale. Plaque pré-oculaire plus haute que la frênaie et
remontant un peu sur la région supérieure de la téte. Trois plaques postoculaires;
le long du bord externe de la pariétale, deux grandes plaques
temporales, dont la postérieure l'emporte sur l'antérieure en longueur et en
largeur. Derrière les pariétales, sur la ligne médiane et dans le petit angle
rentrant qu'elles forment entre elles, une écaille plus grande que celles qui
l'environnent, simulant une sorte de plaque occipitale. Neuf plaques suslabiales,
dont la quatrième et la cinquième touchent l'oeil dans une trèspetite
étendue, leur extrémité supérieure se terminant en pointe ; les trois
dernières sont beaucoup plus grandes que celles qui les précèdent ; deux
plaques sous-maxillaires, dont les postérieures sont du double plus longues
que les antérieures.
COLORATION. Les marques les plus notables et à ce qu'il paraît les plus
constantes, puisqu'elles sont indiquées par les auteurs qui ont pu observer
celte espèce, consistent en lignes noires obliques sur un fond gris, qui se
votent sur les côtés de la face, la première au-dessous de la région moyenne
inférieure de l'orbite et la seconde en arrière. Une troisième ligne, plus
courte, est située entre les précédentes, mais cette dernière n'est pas constante,
car nous ne la retrouvons pas chez la plupart des individus que nous
possédons. Ces trois lignes se rendent obliquement de haut en bas et de
devant en arrière, vers une bande qui longe la partie postérieure de la mâchoire
pour se porter vers la ligne médiane du cou, en se rapprochant da
celle du côté opposé, dont elle reste cependant séparée par un intervalle
gris où l'on voit deux autres bandes noires longitudinales, plus ou moins
prolongées sur le dos et le plus souvent dans toute son étendue.
Les gastrostèges sont tellement larges, qu'elles occupent un grand tiers
du diamètre du tronc. Elles sont fort aplaties. Les flancs sont garnis de
plaques ou de très-grandes écailles blanches et séparées, à des intervalles à
peu près égaux, par de grandes taches noires, quadrilatères, au-dessus desquelles
il s'en trouve d'autres plus petites sur deux rangées, disposées
réellement en trois bandes interrompues, mais dont l'ensemble constitue
comme des allées distribuées en quinconce.
Cependant quelquefois, ces taches, au lieu d'être distinctes, se trouvent
réunies et forment alors des raies longitudinales. C'est alors, comme
le fait observer M. Schlegel, le Coluher melanozostus de M. Gravenhorst.
D'autres fois, la réunion en travers de ces taches a déterminé la distinction
en deux autres espèces désignées sous les noms de funebris et de si~
mdtus par Oppel et par Reinwardt,
RKPTILES, TOME VU. 38 .