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 128  OriîIDIKKS  AOLYPnODONTES,  
 leur  longueur.  Les  os transverses  sont  si  courts,  qu'on  peut  à  
 peine  les  distinguer  et  croire  à  leur  existence.  
 1.  L'ASPIDURE  SCYTALE.  Aspidnra  Scytale.  Wagler.  
 CARACTÈRES.  DOS  d'un  brun  plus  OU  moins  clair  avec  de  petits  
 points  noirs  généralement  disposés  sur  une  rangée  médio-longitudinale. 
   Une  grande  tache  noire  de  chaque  côté  du  cou.  
 SYNONYMIE.  Scytale  Brachyorrhos.  U.  Boié.  Erpet.  de  Java,  
 pl.  2o.  [manuscrit.)  
 1827.  Scytale  Brachyorrhos.  F.  Boié.  Isis  ,Tom.  20,  pag.  317.  
 1S30.  Aspidura  scytale.  Wagl.  Syst.  Amph.  pag.  191.  
 1837.  Calamaria  scytale.  Schleg.  Ess.  Physion.  Serp.  Tom.  I.  
 pag.  132  et  torn.  2  ,  pag.  h i ,  n"  12.  
 DESCRIPTION.  
 EcAiLr,cne.  La  plaque  rostrale  est  extrêmement  petite  ;  sans-  la  troncature  
 que  présente  son  sommet,  elle aurait  la  figure  d'un  triangle  équi-latéral  
 ;  sa  surface  offre un  profond  enfoncement  semi-circulaire  tout  près  
 de  son  bord  basilaire.  
 L'inter-nasale,  dont  le développement  est  de beaucoup  supérieur  à  celui  
 de  la  plaque  précédente  ,  a cinq  bord«  dont  deux  trés-longs  formant  un  
 angle  sub-obtus enclavé  dans  les pré-frontales,  deux moins  étendus  soudés  
 chacun  de  son côté aux  deux  nasales ;  et  un  fort court articulé  avec  le  haut  
 de  la  rostrale.  
 Les  pré-frontales qui  descendent  sur  les  régions  frênaies pour  s'appuyer  
 sur  la seconde  et la  troisième  supèro-labiales,  ont  huit  pans  fort  inégaux,  
 les  deux  plus  grands  touchent  respectivement  à  cette  dernière  plaque  et  à  
 l'inter-nasale  ;  les  deux  plus petits,  tiennent  à  la  nasale  postérieure  et  à  la  
 deuxième  supéro-labiale  ;  par  les  quatre  autres  ,  elles  se  trouvent  en  rap - 
 port  d'abord  ensemble  ,  puis  avec la frontale,  ensuite  avec  la  sus-oculairè,  
 enfin  avec  la  pré-oculaire.  La  frontale offre cinq  côtés  égaux.  
 Les  sus-oculaircs  représenteraient  exactement  des  carrés  longs  si  leur  
 bout  antérieur  n'étalt  pas  un  tant  soit  peu  plus  large  que  le  postérieur;  le  
 sommet  delcur  angle antéro-externe  est contigua  celui  de  l'angle  supérieur  
 de  la  pré-oculaire.  
 Les  pariétales  sont  allongées  et  se  terminent,  en  arrière,  par  un  angle  
 sub-aigu  à sommet  arrondi.  
 Les  deux  plaques  nasales  sont  extrêmement  petites  ; l'antérieure  est  trapézoïde  
 et  la  postérieure  pen(agone  sub-équilatéraie.  
 CALAMARIENS.  G.  ASPIDURE.  1.  
 La  pré-oculaire  représente  un  trapèze  rectangle,  dont  le  somm^  aigu  
 est  ici dirigé  en  haut  ou  de  façon  qu'il  se  trouve  en  contiguïté  avec celui  da  
 l'anele  antéro-externe  de  la  sus-oculaire.  
 La  post-oculaire  supérieure  est  à  peu  près  carrée  et  hnféneure  subpenta 
 one,  plus haute  que  large  ;  celle-ci  est souvent  divisée  en  deux.  
 Les  tempes sont revêtues  chacune de  trois  squammes,  dont  l'une,  grande  
 et  losangique,  touche  à  la  post-oculaire  inférieure  et  s'appuie  sur  les  deux  
 dernières  supéro-labiales;  la seconde,  rhomboïdale  et  plus  allongée  que  
 la  première,  est  placée  à  sa  suite  le long  de  la pariétale  ;  la  troisième  ,  en  
 losange  et  de moitié  moins  développée  que  la  précédente,  est  située  entre  
 elle  et  l'extrémité  postérieure  de  la  sixième  supéro-labiale.  
 La  première  supéro-labiale  ,  qui  est  fort  petite,  affecte  une  figure  carrée  
 , mais  elle  est réellement hexagone,  attendu  qu'en  haut ,  elle offre trois  
 petits  pans,  dont  l'un  borde  une  partie de  l'orifice de la narine,  et  les  deux  
 autres  soutiennent  les deux  plaques  nasales.  
 La  seconde  supéro-labiale  est  d'une  petitesse  un  peu  moindre  que  la  
 première  et  bien distinctement  pentagonale.  
 La  troisième  présente  à elle  seule  une  surface  plus  étendue  que  celles  
 des  deux  précédentes  réunies  ;  elle  ressemblerait  assez  exactement  à  un  
 quadrilatère  oblong,  si l'angle par  le  sommet  duquel elle  tient à la  pré-oculaire  
 n'était  pas légèrement  tronqué.  
 La  quatrième  offre à  peu  près  la même  longueur  que  la  seconde  ,  mais  
 elle  a  plus  de  largeur  dans  sa moitié  postérieure,  qui  touche  au  globe  da  
 l'oeil  et  à la  plaque  post-oculaire  inférieure.  
 La  cinquième,  seulement  un  peu  plus  courte  que  la  précédente,  est  
 pentagonale  et beaucoup  moins  haute  en  arrière  qu'en  avant,  où  elle  se  
 trouve  en  rapport  avec la  post-oculaire  d'en  bas.  
 La  sixième  et  dernière  est  assez  allongée  ,  coupée  presque  carrément  à  
 son  extrémité  antérieure  et en  angle  aigu  à  l'extrémité  postérieure.  
 La  plaque  mentonnière  étant  très-dilatée  transversalement  a  son  bord  
 antérieur  beaucoup  plus  étendu  que  chacun  des deux  autres,  qui  forment  
 un  angle  fort  ouvert.  
 Il  y  a  six paires  de plaques  inféro-labiales.  Celles  de  la  première  paire  
 sont  des  lames oblongues,  placées  en travers  au dessous du menton,  qui  ont  
 chacune  le  bout  par  lequel  elles  se touchent  coupé  carrément,  tandis  que  
 son opposé  l'est  en  angle  aigu.  Celles de la seconde et de  la  troisième  paires  
 ont  l'apparence  de  trapèzes. CeUes  de  la  quatrième  otrrent  deux  angles  
 presque  droits  en  avant  et un  aigu  entre  deux  obtus  en  arrière.  Enfin  ,  
 celles  de  la  cinquième et de  la  sixième  sont,  tantôt  rectangulaires  ,  tantôt  
 sub-rhomboïdales.  
 Les  plaques  inter-sous-maxillaires  antérieures  sont  excessivement  déve- 
 HEPTILES  ,  TOME  VJI.  9,