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7 4 0 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
Chrysargos. Schlegel. Essai sur la physion. des Serp. T. I,
p. 167, n°6; et T. II. p. 312, pl. 12, fig. 6. el 7.
L'auteur cite les pl. 27 et 28 de l'Erpétologie de Java, non publiées.
DESCRIPTION.
FORMES. L a téte est un peu renflée au niveau des tempes, et par cela
mdme, assez distincte du tronc , qui est à peu près cylindrique et terminé
par une queue effilée, médiocrement longue. Le museau est court, obtus,
plane , et la plaque rostrale ne se rabat point sur sa face supérieure.
ECAULURE. La frontale est presque de même longueur que les pariétaies,
dont le côté externe tient le plus habituellement à deux, grandes
plaques temporales.
Il y a neuf paires de plaques sus-labiales, dont la quatrième, par son
angle supérieur et postérieur, la cinquième, puis la sixième touchent à
l'oeil.
Un seul individu, de plus petite taille que les autres et non encore
a d u l t e , ne porte que huit paires de ces plaques. La pré-oculaire unique
est haute. La frênaie est à peu près quadrilatère.
Les écailles forment 19-21 rangées longitudinales au tronc et 6 à la
queue.
On compte 152-lSG gastrostèges, 1 anale divisée, 72-81 urostèges, également
divisées. 31
DEKTS. Maxillaires, — :
32
palatines, 19; ptérigoïdiennes, 34, s'étendant
u n peu au-delà de l'articulation de la première vertèbre avec la seconde.
PARTICBLARITÉS OSTÉOLOGIQUES. Dans cette espèce, comme dans VAmp
/ i i e s m e P a n f / i è r e , le crâne est assez bombé et a r rondi , ce qui n'a pas
lieu dans VAmphiesme enrobe. Les os du nez réunis forment un quadrilatère
joint, par son angle antérieur, à la brandi e montante de l'os intermaxillaire
, laquelle est un peu oblique de bas en haut et d'avant en arriére.
COLORATION. Les couleurs et le caractère principal de coloration, d'où est
tiré le nom distinctif de cette espèce , ont subi une altération telle que,
pour en avoir une idée exacte, nous devons recourir à la description de
M. Schlegel, car nous sommes privés du secours que lui ont fourni et des
dessins faits sur le vivant, appartenant au Musée du Pays-Bas, elles
DIACRANTÉJIIE-NS. G. AMPniESME. G . 741
planches de l'ouvrage encore inédit, qu' i l cite souvent sous la dénomination
d'Erpétologie de Java
Là , où l'épiderme exisle encore , nous voyons que la teinte est d'un
vert olivâtre plas ou moins foncé sur les parties supérieures et sur la téte.
Chez les individus originaires de Java, nous voyons de chaque côté du dos,
a u n i v e a u de sajonct ion avec les flancs, une série de petites taches blanches,
peu distantes les unes des autres , et s'étendant presque jusqu'à la l'extrémité
de la queue, et qui sont les restes des taches dorées. Pour les autres
détails, nous nous bornons à transcrire le passage suivant de l'Essai sur
la Physion. des Serp. « De nombreuses bandes transversales occupent les
flancs ; elles sont composées de taches noires , quelquefois réunies au bout
supérieur par une raie longitudinale, et ornées d'une tache jaune d'or. Le
dessous, dit encore l'auteur , est couleur de rose pourpre et la ligne médiane,
jaune.
Ces teintes vives ont disparu pour faire place à un brun jaunat re, plus
o u moins maculé par un pointillé noir; mais nous retrouvons les traces de
cet autre caractère : « On voit souvent aux bords latéraux des lames abdominales
des marbrures d'un bleu-noir et une suite de points de la meme
teinte. Les jeunes offrent des teintes plus claires , et ont le cou orné d'un
collier blanc qui se joint à la lèvre supérieure ; il est bordé de deux larges
taches noires. » • -, f
Les points blancs ne se voient pas sur des individus origma.res des Celèbes,
et peut -êt re, si la coloration était mieux conservée, y aurait-il heu
d'admettre une variété ; tous les autres caractères d'ailleurs se retrouvent
sur ces échantillons.
DIME^•slo^•s. La longueur de la téte n'est pas tout-à-fait le double de sa
largeur au niveau des tempes, laquelle est deux fois et demie environ
ausssi considérable que celle du museau au devant des narines. Le diamètre
longitudinal de l'orbite est presque égal aux deux tiers de l'espace
inter-orbitaire. 11 n'y a que 0",005 à de différence entre la hauteur
El la largeur du t ronc, mesurées à sa partie moyenne. La queue est comprise
de quatre fois, à quatre fois et demie, dans la longueur totale du
corps.
Dimensions du plus grand de nos individus : Teielong. 0-,032 ; Ironc,
0,CG; Queue , 0,195. Longueur totale , 0,8S7.
PATRIE. Cet Àuiphiesme a d'abord été recueilli exclusivement à Java,
d'où le Musée de Loyde on a reçu de nombreux écbantiilons , dont quelques
uns ont été cédés à celui de Paris. Depuis , MM. Quoy et Gaunard
en ont trouvé dans Tile des Célebes.
MoECRS.On lit dans l'ouvrage de M. Schlegel, le passage suivant extrait
des niauuscrits de liuUl : « 11 habile les forèls priuiUivcs, à la cime de la
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