5 2 OPHIDIENS AGirpnODùISTES.
seau conique, déprimé; leur tête grêle, à peine distincte, se
termine ainsi en pointe aiguë; on les a nommés Carpophis
{n° 8). Ils se trouvent, par cette conformation, rapprochés
des Conocéphales, dont ils diilerent en ce que les écailles sont
surmontées d'une petite carène chez ces derniers.
Les genres à écailles lisses, dont le devant de la tête est
arrondi et légèrement déprimé, diffèrent entre eux par la forme
de la queue qui est généralement courte et obtuse ou terminée
brusquement dans les espèces assez nombreuses du genre
Calamaria (n° 2 ) , tandis que le tronc se prolonge insensiblement
en diminuant de grosseur, et se terminant en pointe aiguë,
dans les autres genres à écaille^isses. -
Tantôt, cette queue est très-longue et forme près du quart
de la totalité du corps. C'est le cas du genre Rabdosome
{n° 5).
Tantôt j cette queue est c ^ r t e , relativement à la longueur
du tronc ; deux genres offrent cette particularité. Dans l'un,
les gastrostèges sont étroites, car elles ne couvrent que le
quart de la circonférence : c'est ce qui distingue les Homalosomes
(n" 4). Ces mêmes plaques ventrales sont relativement
très-larges et occupent le quart du diamètre dans les espèces
réunies sous le nom générique de Rabdion (n" 5).
On conçoit que cette simple indication mentionne seulement
les caractères différentiels que nous avons cherché à
faire saillir ou apparaître par une comparaison continue dans
le tableau synoptique qui va suivre; mais dans chacun des
articles consacrés à l'étude des genres , on trouvera beaucoup
d'autres détails destinés à faire mieux apprécier les différences
qui peuvent s'observer d'après l'organisation.
Nous devons faire remarquer que toutes les espèces qui
appartiennent à la famille des Calamariens sont généralement
étrangères à l'Europe. Voici, dans un tableau analytique, la
distribution des genres de cette famille.
GAiAMARIENS. 53
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