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5 7 8 OP H I D I E N S AGLYPNODONTES.
SYNONYMIE. 1823. Coluber rigidus. Say. Joiirn. Acad, nat,
Scien. Philad. Tom. IV, pag. 239.
1838. Idem, Harlan. Pliys. and Med. researches, pag. 118.
1842, Tropidonotus rigidus, Holbrook. North. Amor. Herpet,
Tom. IV, pag. 39, pi. 10.
DESCRIPTION.
FORMES. La téle est presque confondue avec le tronc, qui est robuste et
arrondi. Les narines ont leur orifice interne dirigé en dehors et en haut.
ECAILLCRE. Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires. Il faut noter:
la forme de la frontale moyenne , qui est large proportionnellement à sa
longueur, et qui est à peine plus étroite en arrière, où elle se termine en
pointe obtuse, qu'à son extrémité antérieure; l'étroitesse du bout antérieur
des sus-oculaires; enfin, les petites dimensions des fronto-nasales,
en raison de la grandeur de la nasale, qui est unique de chaque côté et
percée d'une ouverture située près du bout du museau et au-dessous de
laquelle on voit une fente verticale.
On compte : une pré-oculaire sillonnée chez le plus grand de nos individus,
ce qui expliquerait comment M. Holbrook a pu croire que cette
plaque est double, tandis qu'elle est réellement simple et trois post-oculaires
derrière lesquelles il y a une grande plaque temporale triangulaire, à
sommet antérieur, et suivie de deux ou trois autres plus petites.
Il y a, sur la lèvre supérieure, sept paires de plaques, dont la troisième
et la quatrième touchent à l'oeil.
Les écailles du tronc sont en rhombes; leur extrémité postérieure est
bifurquée. Elle sont fortement carénées sur la région supérieure du dos.
Sur les flancs, elles sont en rhombes plus courts età carènes moins fortes,
et même, de chaque côté, celles des deux rangs les plus voisins des gastrostèges
sont lisses. Elles sont disposées sur dix-neuf rangées longitudinales.
Il y a 155 à 136 gastrosièges, 1 anale double et 51 urostèges également
divisées.
CoLORATioK. La livrée de cette espèce est des plus simples et parfaitement
identique sur nos échantillons à celle du serpent représenté par M.
Holbrook. En ajoutant aux particularités énoncées dans la diagnose, que
les taches de la région inférieure ne se prolongent pas sous la queue, on a
dit tout ce qu'il est essentiel de savoir pour pouvoir distinguer ce Tropidonote.
DIUBUSIONS, M I IIolbrooK mentionne une longueur totale, qui $e rap<
S Y N C R A N T É R I E N S . G. TROPIDONOTE. 9. 87 9
proche assez de celle de notre plus grand spécimen, car il indique 21 pouces
(mesure anglaise), et nous trouvons 0",66, qui se décomposent ainsi :
Tête et Tronc 0m,5ó. Queue 0^,13.
PATRIE. Les deux Tropidonotes rapportés à cette espèce, et que le Musée
de Paris possède sont, l'un, le plus grand, des environs de New-York,
d'où Hilbert l'a envoyé, et l'autre, le plus petit, de la Caroline, et c'est
M. Lherminier qui en a fait présent.
Les sujets que M. Holbrook a étudiés avaient été pris dans la Louisiane
et dans l'Etat du Mississipi où il suppose l'espèce abondante, tandis que,
au contraire, elle est extrêmement rare, dit-il, dans les [environs de Phi -
ladelphie.
9. TROPIDONOTE LEBERIS. Tropidonotus kbem.Holbrook.
[Coluber leheris. Linnseus.)
CARACTÈRES. Tête médiocre, allongée, sub-ovàle, plus large en
arrière que le cou ; régions supérieures d'un brun olive foncé ,
avec trois bandes noires ; sur chaque flanc, une bande d'un jaune
c l a i r ; sur les régions inférieures, dont la teinte générale est jaunâtre,
deux bandes foncées parallèles. En tout, cinq bandes sombres,
trois en dessus , deux en dessous, et deux bandes claires
sur les flancs, d'où l'épithète de Scptemvittatus employée par Say.
SYNONYMIE. 17S8. Coluber leberis, Linnseus. Syst .Nat . 10® Edit.
Tom. I , pag. 216.
1766. Idem. 12' Edit. Tom. I , pag. 373.
1788. Idem. 13^ Edit. Edente Gmelin, Tom. I , pars. 3, p.
1088. (Cette espèce est indiquée dans le Systema naturoe comme
venimeuse. Elle porte comme diagnose cette phrase : Fascioe lineares
nigroe, d'après Kalm).
1802. Vipère loberis. (sic) Latreille. Hist. nat. des Rept. Tom.
IV , p. 8 (d'après Linnoeus).
1802. Coluber leberis. Shaw. General Zoology. Tom. Ill,
part. 2, p. 433. « Cette couleuvre, dit-il, est signalée par Linnseus
comme venimeuse , mais le docteur Gray, dans son travail sur
les Amphibies, publié dans les Transactions philosophiques, considère
le fait comme douteux. »
1803, Idem, Daudin. Hist. Nat. des Rept. Tom. V I , p. 218,
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