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594 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
ly." SOUS-GENRE. SPHÉCODE. SPJIECODES.
Nobis. (1).
CARACTÈRES ESSENTIELS. Toutes les écailles du dessus du
corps carénées; les urostèges distribuées sur deux rangées; les
narines percées dans nne seule plaque ; d'ailleurs, tous les caractères
des Lycodons.
Ce genre diffère essentiellement des Ophites, également à
urostèges doubles, par deux particularités; la première,
c'est que les carènes que portent les écailles sont beaucoup
plus saillantes et peuvent être reconnues sur toute la longueur
du tronc et non pas seulement sur la région postérieure , et
puis ensuite que les narines sont ouvertes dans la première
des deux plaques nasales et non entre elles deux ; que la
plaque frênaie est courte.
Nous ne rapportons au reste qu'une seule espèce à ce type,
qui est un sous-genre parmi les Lycodoniens^ mais à écailles
carénées, plusieurs autres portant des écailles entièrement
lisses à sa surface.
1. SPHÉCODE BLANC ET BRUN. Sphecodes albo-fuscus.
Nobis.
CARACTÈRES. Corps entièrement blanchâtre en dessous, et offrant
en dessus des bandes transversales de la même couleur alternant
avec d'autres bandes d'un brun roussâtre.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. La plaque rostrale s'applique verticalement contre le devant
du bout de la mâchoire supérieure ; elle a sept côtés, un grand inférfeure-
(1) , qui a la taille effilée : d'où le Spbex, insecte liyménoplère
a tiré son nom.
LYCODONTIENS. LYCODONIENS. S.-G. SPUÉCODE. O9 5
raent écliancré au milieu, deux, chacun de moitié moins étendu que le précédent
articulés avec les nasales antérieures, deux encore plus courts formant
un angle très-ouvert en rapport avec les inter-nasales, et deux
excessivement petits soudés aux sous-labiales de la première paire.
Les plaques inter-nasales ont i inq pans.
Les pré-fronlales, dont la superficie est plus que double de celle des mter
nasales, sont un peu moins longues que larges. Chacune d'elles, quoiaue
se trouvant en rapport avec sept plaques diUérentes, n'offre bien distinctement
que cinq côtés à peu près égaux; par trois de ces pans, elle
touche à celle du côté opposé à l'inter-nasale et à la frontale, et les deux
autres forment un angle aigu, qui se rabat entre la sus-oculaire et la préoculaire
d'une part, et la nasale postcrieure et la frontale d'une autre part.
La plaque frontale est en pentagone assez aigu en arriéré.
Les plaques sus-oculaires sont oblongues et graduellement plus étroites
depuis leur extrémité postérieure, qui est coupée carrément, jusqu a 1 antérieure,
qui s'engage entre la pré frontale et la pré-oculaire.
Les pariétales représentent des hexagones irréguliers.
La plaque nasale antérieure est distinctement moins développée que la
postérieure et située un peu plus bas; elle représente un trapeze rectangle,
doHt le sommet aigu est supérieur et en avant.
La nasale postérieure a six côtés inégaux.
La pré-oculaire est une plaque pentagone, d'une hauteur double de sa
largeur, coupée carrément en haut et en bas et présentant un angle tresouvert
en avant.
Les deux post-oculaires sont l'une et l'autre quadrangulaires cl un peu
plus hautes que larges; mais la supérieure est moins petite que l'mférieure.
Les sqaammes des tempes sont très-dissemblables entre elles pour la
forme et pour la grandeur. Nous en remarquons d'abord deux, fort développées
surtout longitudinalement, placées l'une devant l'autre, le long de
la plaque pariétale, puis, sous la première, il y en a une troisième moins
longue et plus large en avant, mais ayant aussi cinq pans. Nous en comptons
ensuite quatre autres, irrégulièrement quadrangulaires-ou pentagonales,
inégalement plus courtes que les précédentes et dont deux, placées
bout à bout derrière la troisième, la séparent des deux autres, qui sont superposées.
Enfin, tout-à-fait en arrière, il y a cinq écailles losangiques ou
sub-losangiqncs, moins petites que celles du cou formant une rangée verticale,
une sorte de petite colonne, qui appuie sa base sur l'angle de la bouche
et dont le sommet touche à l'extrémité terminale de l'une des plaques parié1ta1l
efsa.u t aussi noter que toutes ces plaques temporales ont leur surface
il' !;