; i'
O P H I D I E N S AGIAPIIODONTES,
Les gastrostùgcs, qui sont nombreuses, varient de 172 à 185 ; l'anale est
simple ; il y a 51 à 53 urostèges doubles.
COLORATIOÎI. La téle est jaune, en dessus, comme en dessous ; sur le
devant, on voit une bande oblique brune, plus large en avant et se portant
sur les orbites qu'elle traverse pour se terminer, de chaque côté, à la lôvre
supérieure. Plus en arrière et sur les côlés du cou, on voit une double
bande oblique, brune, un peu en croissant, à concavité dirigée en avant
et plus large en bas où elle s'éjend sur le cou, en passant derrière la commissure
des lèvres.
Les raies longitudinales moyennes sont les plus larges ; elles sont séparées
entre elles par un&ligne j a u n e , étroite ; mais cette ligne jaune ne commence
que sur la nuque , de sorte que les deux larges raies brunes se joignent
en avant et se prolongent en une pointe, qui s'étend jusque sur l'écusson
central, occupant ainsi l'espace que laissent en divergeant les deux
raies collatérales qui se portent sous le cou. Des deux autres raies , qui longent
chaque flanc, la plus inférieure est de moitié plus étroite que celles
du milieu. Ces six raies, en diminuant successivement de largeur, arrivent
jusqu'à l'extrémité de la queue.
Sur un de nos échantillons, le seul où elle paraisse, la troisième bande
brune latérale, beaucoup plus étroite que les autres et moins foncée, court
Je long de la ligne anguleuse formée par le redressement des gastrostèges.
Les régions inférieures jaunes, sont complètement unicolores.
DIMENSIONS. Notre plus grand spécimen a une longueur totale de 0'",51,
la Tile et le Tronc ayant 0'",42 et la Queue 0»',09.
PATHIE. Le Simûtès qui se rapporte complètement par ses huit lignes à
la description parfaite que Schneider a donnée de cette espèce a été adressé
de Singapoure (Indes-OrientalesJ par M. Fontanier. Un autre à six lignes
a été rapporté du Bengale par Duvaucel. Le Muséum, en outre, en a reçu
trois également à six lignes, de M. Kunhardt, qui les avait recueillis à
Sumatra.
6. SiMOTÈS A TROIS LIGNES. Simotes trilineatus. Nobis.
C A R A C T È R E S . Le dessus et le dessous du corps d'un brun foncé
rougeâtre , avec une ligne dorsale médiane jaune et une autre ligne
festonnée bordant les flancs et l'eslrémité correspondante des
gastrostèges.
DESCRIPTION.
Cette espèce dont nous ne trouvons aucune indication dans les auteurs,
SYNCUANTÎ;iUENS. (}. SI.MOTtiS. 7. or,7
I I
. i i
iH.-l
a été déposée au Muséum comme receuillie sur le continent de l'Inde par
Diard. liibron l'avait inscrite sous le nom de Conorhine qui, comme nous
l'avons dit, correspond au genre que nous nommons aujourd'hui Simotès.
Comme ses congénères, ce Serpenta la téle confondue avec le tronc ;
elle est courte, épaisse et le museau est un peu incliné en bas. Le corps
est grêle , de même grosseur partout et peu comprimé.
La portion de la plaque rostrale rabattue sur le museau est un peu moins
grande que chez les autres Simotès.
Les narines sont percées entre deux plaques. Il y a une frênaie, une préoculaire
et une post-oculaire ; sept paires de plaques sus-labiales, dont les
troisième et quatrième touchent à l'oeil.
Les écailles du tronc sont lisses, un peu lancéolées et distribuées sur 17
rangées longitudinales.
Gastrostèges : 145 ; anale simple ; urostèges doubles : B4.
COLORATION. NOUS avons peu de détails à ajouter aux caractères présentés
dans la diagnose. Cependant, il y a quelques particularités à indiquer
pour les raies qui tranchent seules sur le fond brun-rougeätre du reste du
corps. Ainsi, la ligne médiane du dos ne commence à être distincte que
sur le cou. Elle est d'abord fort étroite ; puis elle s'élargit sensiblement et
quoique restant jaune en dehors, le milieu présente de petites taches brunes
, mais sur la queue, où cette ligne jaune continue de s'étendre jusqu'à
sa pointe , la teinte n'est plus altérée dans le milieu.
Quant aux lignes latérales festonées, elles sont plutôt blanches que jaunes
; elles bordent, comme nous l'avons dit, l'extrémité libre et extérieure
des gastrostèges ; mais elles s'effacent un peu sur les bords de la queue,
dont les dimensions sont plus considérables que dans les autres espèces.
Cette ligne latérale, du côté de la téte, se recourbe en dedans régulièrement
sur le cou, mais sans rejoindre la ligne médiane qu'elle dépasse en
avant.
Les écailles sus-labiales sont blanchâtres, surtout en arrière, vers la
commissure.
PATHIE. Nous avons déjà dit que ce Simotès est originaire des grandes
Indes, où il a été recueilli par Diard.
7. SIMOTÈS ÉCARLATE. Simotès coccineus. Nobis.
{Coluhcr coccineus. Blumenbach.)
(Atlas, pl. 82, fig. 2.)
CAKACTÊRiâSt Corps très-mince, cjlindrique, ou de même gros«
! I
n