9 8 OPHIDIENS AGLYpaODONTES.
plaque pr(k)culaire. Normalement, elle a deux post-oculaires et accidentellement
une seule, car quelque fois celles-ci se confondent ensemble, tantôt
d'un côté de la tête seulement, tantôt de l'un aussi bien que de l'autre; ces
plaques sont pentagonalcs et également petites.
Chaque tempe est reyéluc de six.squammes rhomboïdales ou sub-rhomboïdales
; l'une d'elles, moins petite que ses congénères, se trouve située
immédiatement derrière les post-oculaires, ayant ainsi à sa suite les cinq
autres, dont deux superposées, précédent les trois dernières, qui sont superposées
aussi (1),
Les rangées de plaques de la lévre supérieure en comprennent chacune
sept (2), qui sont bien sensiblement de plus en plus hautes à partir de la
première jusqu'à la troisième. La première a deux angles droits en arrière
et trois obtus en avant. La seconde, la quatrième, la cinquième et la sixième
_en ont deux droits en bas et trois obtus en haut. La troisième, plus étendue
longitudinalement que les précédentes et que les trois suivantes, simule
un trapèze rectangle dont l'angle aigu, ici de beaucoup plus grand que les
autres, aurait son sommet tronqué, ce qui donne à cette plaque un cinquième
pan extrêmement court et en rapport avec le globe de l'oeil •
organe auquel touche aussi l'un des deux petits bords supérieurs de k
quatrième supéro-labiale, dont l'autre bord supérieur sert d'appui à la postoculaire
inférieure. La septième et dernière plaque supéro-labiale, qui est
oblongue, présente deux angles droits ou presque droits eu avant et un
aigu entre deux obtus en arrière.
La plaque mentonnière est assez petite et taillée a trois pans, dont les
deux latéraux, réunis sous un angle ouvert, sont chacun plus courts que
l'antérieur.
L'on compte sept paires de plaques inféro-labiales. Celles de la première
paire, fort peu développées et une fois plus étendues transversalement que
longitudinalement, se conjoignent derrière la mentonnière, mais ne s'enclavent
nullement entre les plaques inter-sous-maxillaires antérieurees ;
elles ont cinq bords, un très^court à chacune de leurs extrémités, un assez
long en avant, puis deux moins grands que celui-ci, égaux entr'eux et réunis
sous un angle extrêmement obtus, en arrièce. Celles de la seconde paire
(1) On rencontre des individus chez lesquels les deux dernières des trois
squamraes temporales qui bordent la plaque pariétale, sont soudées ensemble
sans trace de suture; dans ce cas elles ne formentconséquemment
qu une seule pièce très-allongée sub-rectangulaire.
(2) On y en compte bien huit quelquefois, mais alors, c'est que l'une des
trois premières se trouve, par accident, divisée en deux pièces, ainsi qu'il
est facile de le vérifier.
calamahiens. g. babdosomk. â. 99
sont très-petites et rhomboïdales, ou losangiques, ou en trapèze ou bien
carrées. Celles de la troisième paire ressemblent par la figure et la grandeur
aux plaques qui leur correspondent à la lèvre supérieure. Celles de la quatrième
paire', aussi larges, mais de moitié moins longues que les précédentes,
ont l'apparence losangiques, mais elles sont réellement pentagones.
Celles de la cinquième paire offrent une figure en losange et un développement
notablement moindre que celui des plaques qu'elles suivent immédiatement.
Enfin celles de la sixième paire et de la septième représentent
des quadrilatères allongés et assez étroits.
Les plaques inter-sous-maxillaires antérieures, les seules qu'on observe
i c i , c a r il n'y en a point de postérieures, ont une certaine dimension et
une étendue longitudinale au moins double de leur diamètre transversal ;
ce sont conséquemment des lames oblongues qui seraient rectangulaires
s i , postérieurement, leur extrémité n'était pas , soit arrondie, soit obtusé
ment anguleuse, et si leur bord latéro-externe ne se trouvait brisé sous un
angle extrêmement ouvert, dont le sommet correspond à la suture commune
des plaques inféro-labiales de la seconde et de la troisième paire
Il existe , intermédiairement à ces plaques inter-sous-maxillaires et à la
première scutelle gulaire , trois rangées longitudinales de chacune trois oa
quatre squammes losangiques, dont les médianes sont un peu plus dilatées
que les latérales ; puis à la droite et à la gauche de celles-ci sont trois
séries obliques d'écaillés affectant la figure de quadrilatères rectangles.
Les pièces de l'écaillure du tronc se montrent un peu plus grandes sur les
flancs que sur le dos ; ici elles simulent des carrés, là des losanges arrondis
à leur sommet postérieur.
Écailles : 15-17 rangées longitudinales au tronc, 6-'Î à la queue.
Scutelles: 2 gulaires, 142-153 ventrales, 1 anale non divisée, 19-U
sous-caudales.
DENTS. Maxillaires — Palatines, 6 - 8 ; P t é r y g o ï d i e n n e s , 11-12.
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COLORATION. — YAKIÉTB A . L a tèt e e s t noi r e e n des sus et latéralement ;
le menton présente souvent la même couleur. Il exite en travers de chaque
commissure des lèvres une tache jaunâtre qui tantôt se dilate plus ou moins
sur la tempe, tantôt monte même jusque sur l'occiput pour se réunir à sa
congénère du côté opposé. Le cou offre à son origine une large bande
noire simulant un demi-collier. Le tronc et la queue ont leur face supérieure
et les latérales coupées en travers par des bandes semblables à la
précédente , lesquelles sont igéminées nu disposées par paire ; c'est-à-dire
que la seconde est plus voisine de la première qu'elle ne l'est de la troisième
; que la quatrième l'est plus de celle-ci que de la cinquième et ainsi de
même jusqu'au bout du prolongement caudal. Ces bandes sont bien plus