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116 OPmWE>'S AGLYPHODOiNTES.
cisif qui est un peu prolongé en pointe reçue aussi dans une
échancrure. Les frontaux forment les bords antérieur et postérieur
et le dessus de l'arcade orbitaire qui est grande et terminée
en bas par l'os sus-maxillaire.
Les pariétaux forment la portion la plus large du vertex ;
après avoir produit latéralement une ligne saillante qui se
continue avec l'arc postérieur de l'orbite, ils s'arrondissent et
se dirigent tout-à-fait à la base du crâne, qui offre dans toute
sa longueur basilaire un plan oblique relevé en avant.
Dents sus-maxillaires coniques, assez effilées, toutes égales
entr'elles, à l'exception de la première ou des deux premières
et de la dernière ou des deux dernières, qui sont moins longues
que les autres. Dents sous-maxillaires de même forme,
mais moins allongées que les précédentes et se raccourcissant
graduellement jusqu'à la dernière inclusivement, à partir de
la troisième ou de la quatrième, qui sont plus longues que
les deux ou les trois premières. Pas de dents inter-maxillaires.
Les palatines se montrent d'abord de moins en moins, ensuite
de plus en plus courtes; les palatines se raccourcissent graduellement
jusqu'à la iin de leurs rangées, qui se terminent
presque aux extrémités postérieures des os auxquels elles sont
fixées.
1. LE RABDION DE FORSTEN. Rabdion Forsteni. Nobis.
CARACTÈRES. Point de tache jaunâtre sur la tempe, ni de
demi-collier de la môme couleur. Plaques pré-oculaires fort
grandes, empêchant les pré-frontales de descendre jusque sur
les supéro-labiales. Plaques inféro-labiales de la première paire
se joignant derrière la mentonnière
SYNONYMIE. 184O. Calamaria unicolor. mus. de Leyde.
DESCRIPTION.
Ec a i l l o r e . La plaque rostrale, malgré son apparence triangulaire, à
réellement cinq pans, dont deux très-petits soudés aux supéro-Iabialea de
CALAMAEIKNS . G. RABDION. 1. 117
a première paire, un grand échancré pour le passage de la langue, et
deux chacun un peu plus étendu que le précédent, légèrement curvilignes
et réunis sous un angle obtus, qui se trouve en rapport avec les nasales
et les inter-nasales ; cette plaque rostrale, qui est très-dévéloppée,
présente un enfoncement semi-circulaire près de sa base, tandis que le reste
de sa surface est bien distinctement bombé.
Les inter-nasales, chacune plus petite que la rostrale, sont assez dilatées
en travers, quadrangulaires et beaucoup plus étroites à leur extrémité
interne, par laquelle elles se conjoignent, qu'à leur extrémité
externe, qui s'appuie sur la plaque nasale.
Les pré-frontales ont une dimension double de celle des inter-nasales
et cinq bords inégaux, dont un très-court et quatre comparativement jort
longs : le petit s'articule avec la sus-oculaire ; un des quatre grands est
celui par lequel ces plaques ;pré-fronlales se soudent entr'elles ; un autre
s'attache à la frontale ; le troisième et le quatrième touchent, celui-ci à
)a frênaie, celui-là à l'inter-iiasale, ainsi qu'à la nasale, en formant ensemble
un angle sub-aigu.
La frontale, qui est très-grande, a cinq pans sub-égaux entre eux, savoir:
deux latéraux droits et parallèles, deux antérieurs donnant un angle obtus,
deux postérieurs réunis sons un angle aigu.
Les sus-oculaires sont assez allongées et plus étroites à leur bout antérieur
qu'à leur bout postérieur ; celui-ci est coupé carrément, celui-là en
angle obtus, qui s'enclave entre la pré-frontale et la pré-oculaire.
Les pariétales sont oblongues, heptagones, inéquilatérales etrétrécics en
arrière, où elleslaissentenire elles un petit écartement dans lequel s'enfonce
à moitié la première écaille de la série médiane du cou.
La nasale, d'une moyenne grandeur et légèrement oblongue, représente
un trapèze rectangle, dont le sommet aigu est ici l'inféro-postérieur.
La pré-oculaire est fort grande et en apparence triangulaire, mais elle
a réellement cinq pans inégaux, savoir: un extrêmement court servant
d'appui à la sus-oculaire, un assez étendu bordant une portion du globe
de l'oeil, et deux encore plus longs formant ensemble un angle aigu , resserré
entre la pré-frontale et les supéro-labiales de la seconde et de la troisième
paire , angle dont le sommet touche à l'extrémité postérieure de la
nasale (1).
La seule post-oculaire qui existe est très-petite, pentagonale et située
(1) Cependant quelquefois , ainsi que nous le voyons chez un de nos individus,
la nasale et la pré-oculaire ne se touchent point, parce que Tinternasale,
par suite d'un excès de développement, enfonce le sommet d'und
SC3 angles enlie elles deux.