OPHIDIENS AGLrPHODOiNTES.
quelques lignes qu'il consacre à ce Serpent, 6a grande Zoologi,
di^tS diUlf """" ^^
OBSKRVATIONS. Linné semble être le premie,-, qui ait eu l'oceasion d'ob.
server ce s.ngulier ophidien. auquel il a refusé des dents et qu'i s^lt
par erreur auss,, comme ayant la téte aplatie ; car aucun autre Serp m nl
au contra,re, cette partie du corps proportionnellement plus épai U
figure que ce célèbre naturaliste avait jointe à la courte descript.*^; "sL
coluber scabcr fut la seule originale qu'on possédât de cette espèce 1, 7
qu e» l-^SO, époque à laquelle Merrem. dans le premier fa cic L de s t
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M. Smilh l'avait bien aussi décrit, mais c'est à M. Jourdan de Lyon
tog a t h t P- " - l a r i t é s anatomiques de ce Î p!
on m S r PTH " f " ' " " ^ ^ donnée de
son mémo.re c t é dans la synonymie de cette espèce et qui est insérée nar
dans le sixième volume du présent ouvrage,'page loo et sul
2 . RACHIODON D'ABYSSINIE. RachiCon Alyssinus. Nobîs
(ATLAS pl. 81, fig. i et ûg. 2 , pour la téte vue en dessus.)
CARACTÈRES Dessus et côtés du corps tachetés de noi
lond jaune.
noir sur un
DESCRIPTION.
ÉcAirxcRH. Les différences qui existent entre le ItacModon Abyssinus
eUeScaber, en ce qui concerne les plaques sus-cépLaliques. sonÎ l e : s i
t-i^;
LEPTOGNATHIENS. Ö. RACHIODON. 2. 49 7
Scabcr. La plaque pré-oculairedui{ac/it'ocion46»/ssinMsest distinctement
inoins haute que celles du Scafter; la post-oculaire inférieure est aussi
s'iluée plus bas, c'est-à-dire qu'au lieu de s'arrêter un peu au-dessus du niveau
du bord inférieur de l'oeil, elle s'avance même un peu sous celui-ci.
!1 résulte de là que la quatrième plaque sus-labiale sur laquelle s'appuie la
post-oculaire inférieure, est plus courte dans le Rachiodon d'Abyssinie
(¡ue chez le Rach. rûde. Dans le premier, le sommet de l'angle externe et
antérieur des plaques pariétales se rabat fortement sur la tempe; ce qui n'a
'las lieu dans le second. Enfin, chez le Rachiodon Abyssinus, les trois rangs
obliques des squammes qui revêtent chacune des régions temporales entre
|a plaque pariétale et les trois dernières sus-labiales , ne se composent, le
premier, que de deux pièces au lieu de trois ou quatre, le second, que de
deux ou trois au lieu de quatre ou cinq, et le troisième, que de quatre ou
cinq au lieu de cinq ou six , comme chez le Rachiodon Scaber.
Les écailles du tronc sur la longueur, sont au nombre de 25 rangées, et
de huit au milieu de la queue.
11 y a cinq gulaires, 222-260 gastrostèges, 1 anale entière , 48-50 urostéges.
DENTS. Non seulement, les dents du Rachiodon A'Abyssinie sont plus
longues et plus fortes que celles du Scaber ; mais il en a davantage, c'est
ù-dire trois de plus à la mâchoire d'en haut et deux au moins à celle d'en
bas.
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Dents maxillaires — . Palatines, 10, et pas de Ptérygoldiennes.
COLORATION. On retrouve, chez le Rachiodon d'Abyssinie, des tachesnoires
de la même forme et distribuées de la même manière que chez le Scaber
; mais le fond sur lequel elles reposent, au lieu d'être un brun-roussâtre,
comme dans cette dernière espèce , est une teinte jaune , très-vive
autour des parties colorées en noir et qui forme un dessin vermiculaire fort
élégant sur les régions céphaliques. Le blanc sale ou grisâtre qui règne à la
face inférieure du corps, chez le R. riliie est remplacé par un jaune pâle ,
chez celui à'Abyssinie.
DIMENSIONS. Longueur totale, 0>",755. Tête, long, 0 , ' n 0 2 3 , Tronc, long,
0™,642. Queue, long, 0",090.
PATRiE.'tL'un des deux individus de celte espèce que possède le Muséum
a été recueilli en Abyssinie par l'infortuné Cartin-Dillon ; l'autre faisait
partie des collections formées pendant l'expédition scientiiique aux sources
du Nil blanc exécutée sous la direction de M. d'Arnaud.
R E P T l l E . S , TOiîïî Vfî.
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