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'' • 1, ÏJ r :
^ ^ ^ OPHIDIEJSS AGLÏPHODONTES,
ployant distinctement snr le front; neuf plaques supéro-kbiales
dont la dernière a des dimensions en longueur doubles de celles'
delà hu.t.ème; plaques inter-sous-maxillaires postérieures prèsque
de moitié plus courtes que les antérieures.
SYNONYMIE. 1826. Tyria ooeycephala. f Colui, occycephalus,
KEINW.) FmiNGER Neue Classif. Rept. pag. 60,
1S27. Coluber oxycephalus. F. Boïé. Isis, tom. X X p S37
1S29 Concoma viride. WAOLEK. Icon, descript', amphib.
Tab 9. (Exclus Synonym, fig. 1 . tab. 83, tom. II, Séba (Triqlyphodoncyaneum.
Nobis. Natrix coeruleus Mevvem, pag. 132 ,
i83Q. Gonyosoma viride. WAGLER. Syst. amph. p. 184.
±837 Herpetodryas oxycephalus. SCHLEGEL. ESS. phvsion.
Serp. Toni. I , pag. 1S2; tom. 11, pag. 1S9 ; pi. 7 , % : 8-9.
L^xclus. Synonym. Coluber coeruleus. LINNÉ. MUS. Adolph. Frid.
•Pl. 20, fig. 2 (citée comme douteuse).
1847. Id. Cantor. Cat. of the Malayan Rept. p. 80.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Tête plate, PEU D¡;I¡NCTE du cou . allongée, formant une sorte
de cône a sommet tronqué , plane à sa face supérieure et anguleuse au
devant des yeux , de sorte que les parties latérales forment des pans verl.
eaux réunis presque à angle droit avec le plan supérieur constitué par les
plaques .nter-nasales , par la plus grande partie des frontales antérieures
p a r i a portion supérieure des pré-oculaires, par la frontale et enfin pailas
sus-ocula.res qui recouvrent peu les yeux, dont la saillie se trouve ainsi
apparente. Le tronc est allongé, haut et étroit , car il est très-comprimé ;
1 abdomen est plane et sa jonct ion avec les flancs est fortement anguleuse
en raison du redressement presque à angle droit desscutellesabdom¡nale¡
a leurs deux extrémités. La queue, longue et effilée , n'est point arrondie
mais plane intérieurement comme la région ventrale. '
E c a u l û r e . Rien de particulier à signaler relativement aux plaques cépha
iques dont riiidication ne se trouve déjà dans ce qui précède. II y a
quelques irrégularités dans le nombre des plaques supéro-labiales; on en
compte par exception, huit ou dix , mais le nombre normal est neuf et
la neuvième est une fois plus longue que l'avant-dernière.
Les écailles du tronc sont de dimensions à peu prés égales, si ce n'est
les antérieures qui .sont plus petites; celles-ci sont lancéolées : les autres
aeviennent ensuite de plus en plus manifestement rhomboïdales, pui, h
XSOBONTIENS. a. GONYOSOME. 2 1 5
la queue, les angles antérieur et postérieur s'émoussent: elles deviennent
alors hexagonales à cette région ; toutes sont obliques. Les
dorsales et une partie des latérales, mais non celles des rangées les plus
inférieures des flancs, portent sur leur ligne médiane une petite carène
très-peu saillante, qui n'est même pas toujours visible. Sur quatre individus,
un seul nous offre ce caractère, ce qui explique comment Wagler et
M. Schlegel ont pu ne pas les rencontrer sur les Gonyosomes soumis à
leur examen, et ont dit que les écailles sont lisses.
Une squamme cornée emboîte l'extrémité libre de la queue.
Écailles : 23-25 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue.
Scutelles : 3 i U gulaires, 236-252 ventrales, 1 anale divisée, 129 ou li5
sous-caudales également divisées.
20-23
DENTS. Maxillaires Pa l a t ine s , 10. Ptérygoïdiennes, 12. Ces der-
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nières s'étendent jusqu'au niveau de l'articulation de l'occipital avec le
sphénoïde.
PARTICULARITÉS OSTÉOLOGIQIIES. Le seul fait important à mentionner,
parce qu'il explique la forme plane de la région supérieure de la téle, est
la disposition sur un même plan, presque complètement horizontal, des
larges nasaux, des frontaux et de la partie antérieure des pariétaux. L'extrémité
rostrale des os du nez est amincie, mais beaucoup moins prolongée
que dans les Serpents fouisseurs, et d'ailleurs, la branche montante de
l'inter-maxilaire, un peu oblique d'avant en arrière, est faible, ainsi que
sa portion transverse.
A la description qui précède, on peut ajouter les détails suivants :
L a téte a, dans son ensemble, une forme conique assez notable, due à
l'élargissement qu'elle présente en arrière, en raison de la direction des os
intra-articulaires qui forment un angle droit avec les os mastoïdiens ; ils
s'écartent presque horizontalement de ces derniers pour aller s'articuler
avec la mâchoire inférieure. Les os sus-maxillaires ont leur extrémité
postérieure déjetée en dehors par l'écartement des os ptérygoïdiens et par
la briéveté et l'articulation des os transversos, qui servent de lien aux uns
et aux autres. E n dedans de l'extrémité postérieure, et non dans la même
direction, il y a une particularité notable de la mâchoire supérieure , c'est
qu'elle offre, vers sa partie moyenne, une apoiihyse, ou éminence osseuse
qui s'applique sur la jonct ion des pièces palato-ptérygoïdiennes qui éprouvent
également dans ce point une sorte de renflement.
L e crâne, lui-même, est large, non-seulement au niveau des arCades orbitaires
postérieures, mais aussi en avant des os frontaux, dont le diamètre
transversal dépasse un peu toute la portion postérieure du crâne.
I , e crâne est gl longé, plat et large en defssus, surtout entre le? ovl)ites.
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