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OPHIDIENS AGLYPnODOJiTBS.
o^hidien que celui qui a élé nommé plus tard Boiga par nos auteurs fran-
M. le Prince de Neuwied l'a très-bien représenté d'après l'individu (,„•;,
a donné au 3Ius6e de Leyde. ' '
M. Gray, dans son Synopsis of Rept. p. lo, en a constitué le type d'un
genre sous le nom de Ahoetuila et Wagler, qui a adopté le nom de ie»,
Phrs propose par M. Th. Bell y a conservé cette espèce, à l'exemple Î
ce savant Erpétologiste anglais. ^
2. LEPTOPHIDE MEXICAIN. Leptoph
is mex'icanus. Nobis
CARACTÈKES. Ecailles à fortes carènes sur le tronc et sur la
q u e u e ; deux post-oculaires ; hui t paires de plaques sus-labiales,
t em e d un vert à reflets métalliques, très-analogue à celle dû
i^eptophide queue lisse. (1)
DESCRIPTION.
FORMES ET E C A ™ . La ressemblance entre ce Leptophide et celui
i r i é r r -t très-rrappante. si l'on s'en tieL à la c o n L : !
Uon générale. Quand on l'examine avec attention, on découvre cependant
des d„Térences fortnotables et qui démontrent que ces deux Serpents ap
partiennent à des espèces parfaitement distinctes.
1.» Ici, les écailles de la queue sont carénées comme les écailles du
tronc; ce caractère, qui est commun aux six espèces du genre placées à Î
su^e^de la première est donc, relativement à celle-ci. un c a r a S Z
s i o n l o r L ' à ï s l ^ " ^ ' " Trénale ne manque pas et présente les dimen-
5 "Pui s , au lieu de neuf paires de plaques sus-labiales, il n'y en a o«e
h . dans le Z. mexicain. C'est également un bon moyen de distincZ
relat.vement au LoptopMde émerande où l'on en comote Z T
velle espèce nous voulons parler du contact qui a lieu chez le l.hnerande
entre les extrémités du bord antérieur de la frontale moyenne a l T Ï
(1) Chez cette espèce, comme chez toutes celles qui suivent, dans ce
pcnre, on vo.t une plaque frênaie. Son absence chez e i . ^ 0
<Jonc une exception remarquable qui a dû être signalée da s dSc
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SYNCBANTKRIENS. G. LEPTOPHIDE. 3. 537
trémité supérieure des pré-oculaires repliées sur la face supérieure du museau.
4." Les écailles du tronc sont moins grandes, en losanges moins allongées,
et par suite. moins obliques que celles du Leptophide queue lisse, qui,
d'ailleurs en a deux rangées longitudinales de plus, car il en a i t et le
L. mexicain en a IH seulement. On compte chez ce dernier 157-169 gastrostèges.
une anale divisée et 158-154 urostèges sur un double rang.
5," Une dernière dissemblance enfin, démontre que l'espèce décrite ici
est distincte de celle qui la précède et de celle qui la suit: c'est la différence
dlorigine. Tandis, en effet, que la première est de l'Amérique du Sud
et l'autre de la côte de Guinée, la nouvelle a été recueillie au Mexique.
CoioBATiorî. Les reflets métalliques de la belle teinte verte qui colorent
les téguments, rappellent le brillant système de coloration des Leptophides
queue lisse et émeraude. Derrière la téte. il part, de chaque côté, une
ligne noire interrompue, qui ne tarde pas à disparaître.
DIMPNSIONS. Le sujet le plus long porte LM.26 et la queue occupe presque
le tiers de la longueur totale, car elle a Om.iG ; la tête et le tronc ont
ensemble 0m,80.
PATBIE. Les deux individus qui représentent cette espèce nouvelle au
Musée de Paris proviennent du Mexique. Ils ont été l'un et l'autre acquis
par l'Administration.
3. LEPTOPHIDE ÉMERAUDE. Leptophis smaragdinus.
Nobis.
(^Dendrophis smaragdinus. Boié.y
CARACTÈRES. Ecailles à fortes carènes sur le dos et sur l a queue;
deux post-oculaires; teinte d'un vert brillant, uaiforme, sans
bandes.
SYNONYMIE. Dendrophis smaragdinus, Boie. Erpétologie de
Java (manuscrit).
1837. Dendrophis smaragdina, Schlegel, Phys ion. des Serp. 1.1,
p. 138 et t. II, p. 237.
DESCRIPTION.
FORMES. Cet Ophidien est svelte, élancé; la queue est longue et très-déliée.
La tête est plus épaisse et le museau plus long que dans l'espèce pré-
?!
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