676 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
SYNONYMIB. 1754. Coluher hippocrepis. Linneeus. Mus. Ad.
F r i d . , p . 36, tab. 16,fig. 2.
1766. Idem. Idem. Syst. nat. Edit. 12, Tom. I, p. 388.
1768. Matrix hippocrepis. Laurenti. Synopsis Reptilium , p.
77, n.o 133.
1778. Le Fer à cheval. Daubenton. Enc^clop. méth.
1788. Coluher hippocrepis. Linnaeus, éd. Gmelin. Tom. I ,
part. 3, p. 1117.
1789. Le Fer-à-cheval. Lacépêde. Hist. Quadr. ovip et Serp.
Tom. II, p. 320.
1801. Idem. Latreille. Hist. Rept. Tom. IV, p. 130.
1802. Coluler hippocrepis. Horseshoe snake. Shaw, Gen. Zoology.
Tom. I l l , part. 2, p. 318.
1803. Le Fer à cheval. Daudin. Hist. Rept. Tom. V I , p. 249.
1820. Coluler hippocrepis. Merrem. Tentamen, pag. 103 ,
n.» 30.
1820. Natrix Bahiensis. Wagler. Spix. Serp. Bras., pl. 10 ,
fig. 2 , mais ce Serpent que Wagler lui-même a rapporté plus
tard à cette espèce et qu'il reconnaît n'avoir pas été pris au Brésil,
avait été recueilli en Espagne.
1827. Couleuvre Geoffroy St.-Hi laire. Description de
l'Egypte, pl. 4, fig. 3.
1830. Periops hippocrepis. Wagler. Syst. amph. , pag. 189 ,
n.» 77.
1832-1841. Coluher hippocrepis. Vrittce Ch. Bonaparte. Fauna
ital., pl. sans n." et texte sans pagination.
1837. Coluher hippocrepis. Schlegel. Essai sur la phys. des
Serp.. Tom. I, p. 149, et tom. I I , pag. 164, pl. 6, fig. 13 et 16.
1 8 . . . . Périops fer à cheval. Guichenot. Reptiles. (Exploration
scientifique de l'Algérie, p. 19.)
D E S C R I P T I O N .
FORMES et ECAILITOE. Cette espèce est extrêmement facile â distinguer
de la suivante, non-seulement par les caractères indiqués dans la diagnose,
mais par le système de coloration. Comme le Périops à raies parallèles,
celui-ci a la téte longue, large, et le museau manifeslement incliné en bas,
DIACRANTÉIIIENS. G. PÉRIOPS. 1. 67 7
Les frontales antérieures sont larges et rabattues sur la région frênaie. Le*
plaques temporales, au nombre de seize, sont petites.
Les écailles sont longues, très-obliques, entuilées et émoussées à leur
pointe, lisses, disposées sur 27 rangées longitudinales ; 246 gastrostèges ;
anale double; urostèges 98.
Les gastrostèges remontent un peu sur les flancs ; la queue est assez
forte, peu longue, plate en dessous, ainsi que le ventre.
COLORATION. Les teintes varient beaucoup , cependant le fond de la peau
paraît d'une couleur jaune terne ou d'un brun rougeâtre , avec des taches
noires ou foncées sur les régions supérieures du tronc; ces taches sont
presque carrées sur les flancs.
Le dessus de la téte est marqué de lignes transversales, qui sont surtout
les seules bien remarquables dans les jeunes individus. Souvent, on voit
sur la tête une raie courbe en ellipse, dont Linné s'est servi pour désigner
cette espèce sous le nom de fer-à-cheval, mais elle n'est pas constante.
Le dessous du ventre, dans les individus adultes, est fortement tacheté
de noir.
Au reste, chez les nombreux exemplaires que la Collection du Muséum
renferme, nous observons plusieurs variétés. Le plus souvent, la tête est
brune chez les grands individus adultes, et nous en avons possédé de rivants
plusieurs fols ; on y voit deux ou trois chevrons bordés de jaune,
mais avec une ligne brune intermédiaire. Ces chevrons sont ouverts en arrière
et plus ou moins arrondis en avant.
Fréquemment, le dos porte une série de marques rhomboïdales, plus
larges en travers, d'une teinte brune, encadrée de lignes jaunes.
Dans les jeunes individus rapportés d'Alger par M. Hipp. Lucas, et surtout
chez l'un d'eux, le fond de la peau est d'un gris cendré. Les taches
dorsales, qui forment une série longitudinale, sont brunes et arrondies. Le
dessous du tronc n'a aucune tache, excepté sur les bords des gastrostèges.
Le collier en fer-à-cheval est plus marqué sur la nuque et s'étend un peu
sous le cou.
DIMENSIONS. Le plus grand spécimen de la Collection a une longueur
totale de l'n,66 , le tronc et la téte ayant lm,50, et la queue 0®,36. Les individus
que la Ménagerie a possédés ne dépassaient pas un mètre.
PATRIE. Ces Serpents se trouvent très-communément en Italie, en Espagne,
sur les bords de la Méditerranée, en Sardalgne , aux environs de
Gibraltar. Ils sont communs dans le nord de l'Afrique, en Algérie , aux
environs de Tunis, et même en Egypte.
Linnaeus dit, et beaucoup de zoologistes ont répété, d'après lui, que cette
Couleuvre est américaine, tandis qu'elle est réellement originaire de l'Eu-
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