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76 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
elle oiTrail un pan rectiligne-perpendiculaire, au lieu d'un angle exlrême.
ment obtus et si l'angle par lequel elle tient à la post-oculaire n'avait poim
son sommet légèrement tronqué.
La squamme en forme de dé conique dans laquelle s'emboîte l'extrémité
caudale a une pointe médiocrement obtuse.
Ecailles : 13 rangées longitudinales au tronc, 8 à la queue.
Scutelles : 190 gastrostèges, 1 anale non divisée et 18 uroslèges.
DKNTS maxillaires? Palatines ? Ptérygoïdienncs.
COLOBATION. La tête, en dessus et latéralement, est d'un brun olivâtre,
Sauf quelques macules jaunes jetées sur les côtés du cou, il n'existe aucunt
autre teinte qu'un brun vert extrêmement foncé ou presque noir sur 1«
régions supérieure et latérales du tronc et de la queue. Les lèvres et li
gorge sont jaunâtres ; les lames sous-collaires aussi, mais pas sur toute lent
surface, le milieu de leur marge antérieure offrant un brun plombé ou pj.
reil à celui qui couvre les scutelles du ventre dans la première moitié, tandis
que la seconde est d'un blanc-sale. La couleur franchement jaunâtre di
dessous de la téte reparaît sur la face sous-caudale, qu'une raie noirâtre
partage longitudinalement en deux portions égales.
DIMENSIONS. La téte a en longueur un peu plus du double de la largei»
qu'elle offre au milieu des tempes, largeur qui est un peu moins de li
moitié de celle du museau, prise au niveau des narines.
Les yeux ont en diamètre le tiers du travers de la région sus-interorbitaire.
Le tronc est à peine plus haut et 38 fois aussi long qu'il est large à a
partie moyenne.
La queue fait un peu plus du seizième de la longueur totale du corps,
qui est de 15 centimètres et 7 millimètres chez le seul individu par lequel
celte espèce nous est connue.
Xéte, long. 0">,07. Tronc, long. On',14. Queue, long.0'",01.
PATRIE. Ce Galamaire provient de l'île de Java, comme tous ces cong«-
nères précédemment décrits. Il existe dans la collection nationale.
6. L E GALAMAIRE DE GERVAIS. Calamaria Gervaisii
Nobis.
CARACTÈRES. Ventre jaunâtre, tantôt uniformément, tanlôl
avec du noir sur la marge antérieure de ses scutelles ; dessous de
la queue j a u n â t r e , divisé longitudinalement par une raie médiane
notre. Cinq plaques supéro-labiales, dont la troisième et la qua-
CALAMARIENS. G. CALAMAIRE. 6. 77
trième touchent à l'oeil. Inféro-labiales de la première paire ne se
réunissant pas derrière la mentonnière. Sommet de la rostrale
un peu rabattu sur le museau. Frontale plus longue que large, offrant
un angle obtus en avant et un aigu en arrière. Pas de
iquamme entre les quatre plaques inter-sous-maxillaires.
SYNONYMIE. 1837. Calamaria virgúlala. Gervais magaz. Zool.
Guérin. Rept. pag. 16. pl. 16 , fig. 7-10.
1839. Calamaria virgúlala. Gervais. Voy. autour du monde
de la corvette la Favorite. Zool. part. I I , page 76, pl. fig.
DESCRIPTION.
FORMES. NOUS retrouvons chez cette espèce la même forme de tête et la
même position des narines que chez ses trois précédentes congénères. Elle
a le tronc plus étendu que le Calamaria quadri-maculata, le Linnoei
et le Schlegelii, mais moins allongé que le Pavimentata , le modesta ,
le bicolor, le vermiformis, le Temminckii et le lumbricoïdea. Sa queue
la placerait près des Calamaires qui ont cet organe le moins développé,
conique dans son ensemble, et très-obtusément pointu à son extrémité terminale.
ÉcAiLLDRE. Les seules dissemblances qui existent entre la vestiture céphalique
du Calamaire de Gervais et celle du Calamaire modeste sont les
suivantes : dans l'un, les plaques inféro-labiales de la première paire ne se
trouvent pas réunies derrière la mentonnière, au lieu que dans l'autre, elles
s'y joignent ; chez le premier, l'angle postérieur de la frontale est assez
aigu ; tandis qu'il l'est à peine chez le second.
La squamme qui se moule sur l'extrémité de la queue du Calamaria
Gervaisii offre la forme d'un cône très-court et à sommet fortement obtus.
Écailles : 13 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue.
Scutelles: 152-172 ventrales, 1 anale non divisée, 14-16 sous-caudales.
DESTS maxillaires ? Palatines ? Ptérygoïdienncs ?
CoioRATioN. Le Calamaire de Gervais a le dessus de la tête marbré de
bron plus ou moins foncé et de fauve ou de jaunâtre. Cette dernière teinte
règne seule sur les régions sous-céphaliques, les lèvres et l'arrière des
tempes, d'où elle monte quelquefois vers la nuque et le cou est alors orné
d'une sorte de collier.
Toutes les écailles sont fauves ou jaunâtres et plas ou moins chargées
de vermiculations brunes ; celles d'entr'elles qui dépendent des trois séries
de fchaque flanc ont leurs bords supérieur et inférieur uniformément brunâtres
ou noirâtres ; celles qui appartiennent aux deux plus externes dei
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