3 9 8 OPHIDIENS AGLYPIÎOBO^•TES.
L a seuie espèce rapportée à ce g e n r e était rangée dans celui
des Lycodons par IL Boié ; ma i s Wa g l e r , en la séparant sous
c e t t e nouvel l e dénominat ion générique, fait remarquer que
l a plupar t des écailles postérieures d u dos sont carénées, qu'il
n ' y a point de p l a q u e pré-oculaire, que celle d u frein est all
o n g é e ; q u e les y eux sont petits, et que les écai l les rhomboi -
d a l e s sont comme tronquées à l ' ext r émi t é ; nous ajoutons que
l ' o r i f i c e des narines se r ema r q u e entre deux plaques nasales.
L a description de l 'espèce inscrite fait connaître les autres
p a r t i c u l a r i t é s .
1. O PHI T E DEMI -ANNELÉ. Ophites suhcincîus. Wagler.
{Lycoclon sxilcinctus. H. Boié.)
CARACTÈRES. Corps brun offrant un nombre variable de larges
a n n e a u x blancs on blanchâtres.
SYNONYMIE. 1734. Serpens Guinecnsis, etc. Séba. Tom, I,
p a g . 134, tab. 83, fig. 3.
— ? Ânguiculus Ämericanus, etc. Séba. Tom. I , pag. 173 ,
t a b . 109, flg. 7.
ISOl. Coluber Rüssel. Ind. Serp. vol. 2 , pag. 44, pl. 41,
1802? Coluber Platyrhinus. Shaw. Gener . Zool. vol. 3, P a r t . 2,
p a g . 468.
1827. Lycoäon siibcinctus. H. Boié. îsis. Tora. XX, pag. ööl.
1829. Natrix Platyrhinus. Merrem. Tent, Syst. Arnph. pag.
134 (d'après la fig. 3, tab. 83 , T om. I , de Séba.)
1830. Ophites subcinctus. Wagler. Syst. Arnph, , pag, 186,
1837. Lycodon subcinctus. Schlegel. Physion. Serp. Tom. I ,
p a g . 143 et Tom. 11, pag. 117, pi. 4 , fig. 14-lS.
i8i3. Ophites subcinctus. Fitzinger. Syst. Rept . Fase. Î, p. 27,
Lycodon Platyrhinus. Cantor. Catal., pag. 69.
DESCRIPTION.
FORMES. La plaque rostrale est en triangle equilateral, bien qu'elle ait
réellement six côtés, un très-grand ÜVGC une éclimiciure UU milieu scrvilnt
IVCODONIiiËNS. LYCOBONIENS. S.-G. OPUITES. S9 9
de passade à la langue , deux, chacun de moitié moins étendu, articulés
a v e c les nasales a n t W e s , deux plus courts, formant un angle obtus,
soudés aux inter-nasales, et deux encore plus petits en rapport avec les
sus labiales de la première paire. Elle est appliquée verticalement contr«
le bout du museau ; sa surface est creusée en forme de voûte, dans la
moitié inférieure.
Les plaques inter-nasales, qui ne sont pas plus longues que larges, ont
cinq pans peu inégaux entre eux.
l e s pré-frontales se rabattent un peu sur les régions frênaies. Au premier
aspect, elles paraissent losangiques et leurs angles aigus touchent par
leur sommet, l'un à l'oeil et l'autre à la suture médio-longitudinale des
inter-nasales ; mais en les examinant avec plus d'attention, on reconnaît
qu'elles ont réellement sept pans inégaux.
La plaque frontale , dont la largeur antérieure est égale à sa longueur,
perd presque graduellement cette largeur en allant en arrière , elle a six
angles , dont le postérieur e Les sus-oculaires sont petistte sl,e spulbu-so baliognug. ues, rétrécies d'arrière en avant;
elles ont cinq côtés inégaux.
Les pariétales sont oblongues, à six pans, rétrécies d'avant en arrière.
La plaque nasale antérieure ressemble à un trapèze rectangle, dont le
sommet aigu est divisé en avant et en haut. La postérieure , qui , en avant,
est plus haute que l'antérieure, parait triangulaire, mais elle a réellement
six côtés.
La frênaie représente une lame oblongue, coupée carrément h son extrémité
postérieure , qui est plus étroite que son bout antérieur (1).
La post-oculaire inférieure est moins petite que la supérieure, et l'une
et l'autre sont dos pentagones irréguliers.
Il y a, sur chaque tempe, neuf squammes losangiques ou pentagones
disposées trois par trois sur un nombre égal de rangs obliques, parallèles
au bord externe de la pariétale ; les squammes de chacun de ces rangs
offrent d'autant moins de longueur qu'ils sont plus éloignés de cette dernière
plaque.
On compte huit paires de sus-labiales, qui, à l'exception de la qua-
Irièmc, laquelle est plus courte que la troisième et la cinquième, augmentent
graduellement de hauteur, depuis la p remièr e jusqu'à l'avant-dermère
inclusivement. La dernière offre une dimension moindre que celle qui la
précède immédiatement. La première de ces plaques sus-labiales, qui représente
un pentagone irrégulier, est oblongue, ainsi que la huitième, tandis
que toutes les autres sont au contraire plus hautes que larges.
(1) L'espèce unique de ce genre manque de plaques pré-oculaires.
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