iSO OPHIDIENS ASLYPDODOIVTES,
T A B L E A U DES GENRES DE LA FAMILLE .ES UPÉROLISSIEIS-S,
sub-coi)ique, enveloppée d'une seule
tronqu P'aque cornée 1. RumoPais. Iune sfiulc écaille
épineuse. . . . 2. UnopEtTis.
plusieurs écailles • PtRCTRDBE.
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DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. NOUS connaissons, tant par
nous-mêmes que par les auteurs, sept espèces d'Upérolissiens.
Pour l'une d'elles, le Rhinophis de Schlegel, on reste dans
Je doute sur la patrie, qu'on a pourtant lieu de croire être les
(irandes-Indes ; une seconde, le Rhinophis ponctué, est, diton,
a&éncaine, ce qui nous paraît très-douteux. Les cinq autres
sont réparties entre l'archipel des Philippines, l'île de
Ceylan et le continent de l'Inde. Ce sont le Rhinophisphilippinus,
VUropeUisphilippinus, le Coloburus ceylanicus, qui
proviennent des pays dont ils portent les noms ; puisleR/u«ophs
oxyrhmcus et le Plectrurus Perroletii, qui habitent l'Indoustan
et le Bengale.
On reconnaît, comme nous l'avons dit, les Upérolissiens à
l^îur tronc arrondi, à leur tête conique, à la situation de leur
bouche sous le museau, lequel se prolonge plus ou moins en
avant, et surtout à la singulière conformation de leur queue.
UPÉH0LIS3IENS. 15 1
Celle-ci a la forme d'un cylindre légèrement comprimé, ou
bien elle est obliquement tronquée en dessus et d'avant en
arrière. Dans le premier cas, elle est garnie à son extrémité ^
d'une g r a n d e squamme emboîtante, armée de quelques épines;
dans le second, elle a sa troncature protégée soit par un disque
ellipsoïde composé d'écaillés épaisses , carénées, soit par une
plaque ovalaire d'une seule pièce, à surface rugueuse ou spinifère,
tantôt aplatie , tantôt en forme de cône obtus.
Le bouclier céphalique de ces petits Ophidiens se compose
de plaques généralement bien développées, mais eu moindre
nombre que chez la plupart des autres espèces. Ces plaques
sont une rostrale, une paire de fronto-nasales, une frontale,
une paire de pariétales, une nasale de chaque côté, une oculaire
plus ou moins transparente placée en plein au-devant de
l'oeil et quelquefois une sus-oculaire. Il manquerait donc une
paire d'inter-nasales, une frênaie à droite et à gauche , une
pré-oculaire, une post-oculaire et dans quelques cas, une susoculaire;
mais l'absence de ces plaques n'est qu'apparente ,
à en juger par la dimension insolite de quelques-unes des autres,
avec lesquelles il semble, en effet,qu'elles soient jointes
d'une manière intime et sans trace de soudure ; telles paraissent
être les inter-nasales avec les nasales, et les frênaies avec
les fronto-nasales. Quant à la pré-oculaire, àia post-oculaire
et à la sus-oculaire, elles se réunissent évidemment ensemble
pour former l'oculaire ; car celle-ci diminue d'étendue à
mesure que celles-là apparaissent, ainsi qu'il est aisé de le
reconnaître en observant la série des espèces appartenant à
cette famille.
Les squammes qui revêtent la lèvre supérieure sont ordinairement
très-grandes, tandis que celles qui garnissent l'inférieure
ne sont toujours que fort médiocrement dilatées.
Aucun de ces Serpents n'a de sillon gulaire, mais tous ont des
écailles à quatre ou six pans, peu imbriquées, lisses, luisantes
et même irisées. L'ouverture du cloaque est une feate
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