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OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
Ce sont les suivants : 1, Fasciatus, Linnaeus ; 2, Sipedon,
id.; 5, Erythrogaster, Sliaw ; 4, Taxispilotus, Holbrook ; 5 ,
ISiger, id. ; 6, Rigidus, Say ; 7, Sirtalis, Linnseus ; 8 , Ordinalus,
id. ; 9, Leberis, id.; 10, Behayi, Holbrook.
Quelques observations préliminaires sur ce sujet, avant la
description des espèces, nous paraissent indispensables.
Nous devons dire d'apord que le Tropidonoie de Dekay
{n.o 40) inscrit pour la première fois par M. Holbrook dans
les cadres zoologiques n'a pas pu être conservé par nous dans
ce genre, ni même dans la famille des Syncrantériens. H adéjà
été décrit précédemment (p. 507), car il est devenu , dans la
famille des Leptognathiens, le type du genre Ischnognathe, qui
ne comprend encore que cette espèce ( Iscîmognathus DekayJ.
Quant au Tropidonote à taches régulières (T. Taxispilotus
H., n.° nous ne le possédons pas, et comme la diagnose
que ce zoologiste en donne est presque uniquement fondée sur
le système de coloration, il nous est difficile de le classer d'une
manière sûre et complètement satisfaisante. Nous nous bornerons
donc à donner un extrait de la description de M. Holbrook,
après avoir fait connaître toutes les autres espèces.
Les Tr. sipedon, erythrogastre et noir (n.°® 2, 3 et S), malgré
les différences du système de coloration, ne nous paraissent
pas pouvoir être conservés comme espèces particulières ,
vu l'absence de caractères spécifiques sufEsamment distinctifs.
Ils nous semblent ne constituer que des variétés du Tr. à
bandes (Tr, fasciatus n.° i). Nous cherchons à le démontrer
dans la description de ce Serpent.
Nous trouvons dans la collection des représentants du Tr.
rigide-, (n.» 6) et du Tr. sirtalis ou bi-ponctué (n.° 1) , mais
nous ne croyons pas qu'il y ait lieu d'éloigner de ce dernier
le Tr. ordinatus (n.»8), qui n'en est qu'une variété.
Les caractères du Tr. leberis ou septem-vittatus de Say
(n.° 9) nous paraissent suffisants pour faire admettre cette espèce
que le Musée de Paris possède.
Si
SYNCRANTÉRIENS. G. TROPIDONOTE.
N o u s rapportons encore a u genre Tropidonote une autre
Couleuvre des Etats-Unis que Linnseus a, le premier nom-
' J e Elle est rangée par M. H^^rook dans
l e g e n r e Leptophide, mais nous pensons, avec M. Schlegel
que ce Serpent, malgré ses formes assez élancées , appartient
moins à ce genre qu'à celui des Tropidonotes.
Enfin les Collections renferment deux autres Serpents
américains, dont les caractères généraux sont t r o p analogues
à ceux des Svncrantériens, qui forment le genre tres-naturel
dont il s'agit; pour qu'ils aient pa être placés ailleurs.
L'un de ces Ophidiens offre , dans l'aspect comme tube -
c u l e u x des plaques du menton, une particularité suffisante
pour qu'il puisse devenir le type d'une espece nouvelle a laquelle
nous donnons un nom qui rappelle ce caractere. E le
devient pour nous le Tropidonote à barbe (Tr. pogomasj H y
a deux individus parfaitement semblables. ^
L'autre espèce nouvelle que nous établissons d après 1 examen
de deax sujets d'âge différent, pourrait presque devenir
le type d'un genre nouveau sans ses analogies frappantes avec
les Vrais Tropidonotes, car elle présente la môme disposition
dans l e s p i è c e s d e l'écaillure situées autour de l'oeil que les
Coideuvres fer à cheval et à raies parallèles, rangées par nous,
à cause de cette particularité, et à l'exemple de Wag.er, dans
le genre Périops de la famille des Diacrantériens. Contrairement
à tous les autres Tropidonotes , celui-ci a l'oeil borde en
dessous de deux seutelles situées au-dessus des sus- ab mies.
Nous le nommons Tropidonote Cyclopion (Tr. Cyc/opon)
En résumé, nous décrivons donc sept Tropidonotes de 1Âmérique
du Nord, etdeplus, unhuitième en appendice.
On trouvera encore dans ce groupe une espoce qui n avait
jamais été décrite ; c'est le Tropidonote demi-bandes, originaire
des îles de l'Océanie. ^ c 11
Les autres sont déjà connus et ont été ranges par M. Schlegel
dans ce vaste genre qui renferme en outre, dans son Essai, r
rwim