OPUroiENS AGLTPUODONTES.
Narines sub-ovalaires, grandes. ]c plus souvent ouvertes
dansuneseule plaque. Pupille vcrtico-elliptique, ce qui ferait
supposer que ces Serpents cherchent leur nourriture
pendant la nuit.
Nous rapportons trois espèces à ce genre.
Celles que nous avons cru devoir y inscrire proviennent des
régions les plus chaudes de la Guyane , du Mexique et de
Surinam. Deux de ces Leptognathes sont remarquables
par les grandes taches d'un brun marron foncé qu'ils offrent
sur un fond blanc de lait, et le troisième, par des marques irrégulières,
brunes, sur un fond d'un gris sale.
Voici comment on pourrait les distinguer entre elles par
l'analyse : les deux premières sont très-grêles et fort longuesleur
tête est bien distincte du cou ; leur queue excessivement
deliee est prolongée en pointe; la troisième a le corps plus
gros, moins comprimé, quoique son dos soit mince et incliné
en toit.
¡TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU G. LEPTOGNATHE.
régulières
Dosetllancsà tacUes < ' transversales. . 2. L. COCRT.
irrégulières, sur fond gris . 3. L. VARIÉ.
1. LEPTOGNATHE PAVONIEN. Leptognathus pavonînus (1).
Nobis.
(Dipsas pavonina. Cuvier.)
CARACTÈRES. Corps fauve ou blanchâtre ; coupé en dessus et
sur les côtés par des taches transversales , élargies , d'un brun
marron,
{1) De ^laon, semblable à mi paon.
LEPÏOGXNATUIEJNS. Ù. LEPTOGINATUE. 1. 47 O
Deux plaques pré-oculaires ; les sous-labiales jointes entre
elles, seulement pour la premièr e paire.
SYNONYMIE. 1829. Dipsas pavonina. Guvicr. Manuscrit. Musée
de Paris. C T T
1837. Dipsas pavonina. Sclilegel, Essai pliys. Serp. lom. 1,
pag. 102, et Tom. l i , pag. 280.
DESCRÎPTÎOX. «La plaque rostralc a sept pans inégaux; par deux de ces côtés, qui sont
petits, elle se joint aux deux premières sous-labiales; par deux autres
Imeins courts et réunis, elle est en rapport avec lesiuter-nasales; par deux
' plus longs aux nasales et enQn le pan inférieur, qui est le plus grand, est
¡écliancré en demi-cercle pour le passage delà langue,
i Les inter-nasales dilatées en travers sont des trapèzes, dont le sommet
|aigu est externe et en arrière. Les pré-frontales sont le double en surface
des inter-nasales avec sept pans inégaux en longueur , qui servent à les
unir à la nasale, à la sus-oculaire et aux pré-oculaires supérieures et inférieures.
La frontale, à peu près aussi longue que large, a cinq bords : un antérieur,
deux postérieurs et deux latéraux.
Chaque sus-oculaire se joint en arrière avec la post-oculaire supérieure;
en devant, elle s'unit avec la pré-frontalc et la pré-oculaire ; deux autres
pans la joignent à la pariétale et à la frontale.
Les pariétales sont courtes, très-élargies en avant et tronquées derrière.
La nasalo est pentagone, quoiqu'elle paraisse être en carré un peu allongé.
La pré-oculaire supérieure est deux fois plus petite que rinférieure, et
elle a quatre pans inégaux. Il y a tantôt deux, tantôt trois post-oculaires.
On compte, sur chaque tempe, trois ou quatre grandes plaques oblongues,
irrégulièrement polygonales et sept à huit petites presque semblables
aux écailles du cou.
Il y a dix ou onze plaques sus-labiales ; la dernière est la plus longue ;
les cinq ou six premières sont plus hautes que larges et les quatre ou cinq
autres ont une largeur et une hauteur presque égales.
La plaque mentonnière a son bord antérieur cintré et les deux latéraux
plus couris.
On compte douze paires de plaques sous-labiales, presque toutes sont de
môme grandeur. Les premières se joignent derrière la mentonnière ; les
cinq suivantes presque rectangulaires, sont siii^'içs des si^ dernières, dont
les formes soiU très-variables. •
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