i í
i
2 2 8 OPHIDIENS AGLTPHODONTES.
Coluler Meipenii. OPPEL. MUS. de Paris.
Coluber Utoeniatus. DUMÉRIL. MUS. de Paris.
Ces trois noms sont cités par M. le prince Ch. Bonaparte,
1822. Coluber scalaris. SGHINZ. Traduct. allem, du Règne an.
deCuv. Tom. II, pag. 123.
1826. CouleuvreHermaiiienne.DESMXRETS. Faun. Franc. Ophid,
Pl. 19, sans texte.
^ 1827. Coluber loevis. (variété). DÛGÈS. Ann. scienc. nat. 1« série.
Tom. X I I , pag. 369 et 394.
1827. Coluber scalaris. F. Boié. Isis, torn. XX, pag. S36.
1833. Rhinechis Agassizii. MICHAHELLES in Icon, et Descript.
Amphib. Wagler Tab. 2i5.
183Ö. Coluber Agassizii. DÛGÈS. Ann. scienc. nat. Série 2,
torn. III, pag, 139.
1837. Coluber Agassizii. GERVAIS. Ann. scienc. nat. Série 2 ,
torn. VI, pag. 312.
1837. Xenodon Michahclles. SCHLEGEL. Ess. Pbysion. Serp
Tom. I. p. 140; tom. II, p. 92.
1838, Rhinechis scalaris. Ch.Boi^WARiii. Faun. Ital., pag. et
pl. sans n". Rinechide bilineato, pl. 70. Exclus. Synonym. Serpens
corallina. SÉBA. Tom. II, pag. 107.
II ne faut pas exclure de cette synonymie Séba, tab. 100, fig. 4,
1840. Rhinechis scalaris. Cb. BONAPARTE, Amphib. Europ. ,
, pag. 48 ; et Memor. real. Academ, Scienc, Torin., sér. 2 t II '
pag. 432. > • >
1841. Coluber Hermanni.Lssso^. Act. Societ. Linn. Bord,
Tom. X I I , pag, S8
DESCRIPTION,
FORMES, Le corps est cylindrique, les angles du ventre étant à peine
saillants, la queue est courte et conique, mais la parlicularilé la plus
remarquable est la Torme conique et pointue du museau.
ÉCAIACRE. La plaque rostrale est épaisse, arquée dans le sens vertical
du museau; aussi, selon la remarque de Michahelles et celle de Du-ès
(Ann. des se. nat., 2" serie, t. III, p. 159), le museau est-il saillant audevant
de la mâchoire inférieure, et coupé obliquement, mais cette saillie
est moins prononcée que dans les deux premières espèces du sous-genre
ISODONTIENS. S.-G. KIimECBIS. 1. 22 Í )
Pltuophls (P. melanoleitcus et P. Mexicanus). La hauteur de la rostrale
est égale à la largeur de sa base, et sa forme est celle d'un pentagone à
côtés Inégaux : les deux supérieurs, un peu concaves, se dirigent en arrière
et constituent par leur réunion un angle aigu, dont le sommet se
place entre les deux plaques Inter-nasales. Les deux autres bords latéraux,
inférieurs aux précédents, sont en rapport, chacun de son côté, avec le
bord antérieur de la première plaque supéro-labiale. La frontale est plus
étroite en arrière qu'en avant, courte, large, pentagonale et campaniforme.
On compte sept et quelquefois huit plaques supéro-lablales,
dont la quatrième et la cinquième touchent à l'oeil. Une seule préoculaire
grande; deux post-oculaires. Chez deux individus seulement,
elles sont au nombre de trois, et alors la quatrième supéro-labiale touche
seule à l'oeil.
Les ínter-nasales forment des pentagones irrégullers se touchant sur la
ligne médiane par un de leurs côtés; par leur côté supérieur, ces plaques
sont en contact avec les pré-frontales, et par l'inférieur, avec le bord latéral
supérieur correspondant de la rostrale ; les deux côtés externes forment,
par leur réunion, un angle obtus, dont le sommet est en rapport avec la
partie supérieure du pourtour de l'oriflce de la narine entre les nasales .
Il y a deux plaques pré-frontales, dont la largeur dépasse d'un tiers la
hauteur : ce sont des parallélogrammes se touchant par leur bord interne.
Les sus-oculaires, à peu près aussi longues que la frontale, représentent
assez exactement un triangle inéquilatéral, dont le côté le plus petit
est postérieur.
Les pariétales, plus grandes que la frontale, ont la forme d'un pentagone.
La première nasale a la figure d'un trapèze dont le bord antérieur est
convexe pour se tnettre en contact avec la rostrale et le postérieur concave,
puisqu'il contribue à former le pourtour de l'orifice nasal. La seconde
nasale est un pentagone irrégulier, dont le côté antérieur, qui achève ce
pourtour, offre également une concavité.
La frénale est un trapèze à bords supérieur et inférieur parsftlèles.
La pré-oculaire est plus haute que large,
Les post-oculaires représentent de petits trapèzes concaves en avant.
Il faut noter, relativement aux écailles de la région temporale, qu'il y
en a deux antérieures plus longues que les autres, qui tiennent en avant à
la seconde post-oculaire.
La lame du menton est un triangle à peu près équilatéral : son côté
antérieur est convexe et les deux latéraux sont concaves.
Les plaques inter-sous-maxillaires antérieures ont la figure de pentagones
irréguliers, allongés, formant par la réuniou de leurs deux bords
N :
L I L I : Í
I F L L m