1 Ì 2 OPHIDIENS AGLYPHODONTBS.
ColuUrarctiventris. Ejusd. loc. cit. pag. 221. (d'après Merrera).
Coluber dulerria. Ejusd. loc. cit. pag. 202. (d'après la descript.
de ['Elaps dulerria de Schneider).
SchaapsteJcer (pique-brebis) des colons Hollandais du cap de
Bonne-Espérance.
DESCRIPTION.
ÉcAiLLDRE. La plaque rostrale , qui est grande et à peu près aussi haute
qua large, offre sept pans, par six desquels, presque également petits ,
ell^ tient aux inter-nasales, aux nasales et aux supéro-labiales de la première
paire ; le septième ou le basilaire est beaucoup plus étendu qu'aucun
des autres et légèrement arqué en dedans. Cette plaque rostrale a le centre
d e sa surface distinctement bombée et présente un enfoncement semicirculaire
près de son bord inférieur.
a Lesinter-nasales, moins dilatées en long qu'en large, ont l'apparence
de trapèzes rectangles, dout le sommet aigu est ici le postéro-externe.
Les pré-frontales, dont la dimension est supérieure à celle des mter-nasales
sont comme elles plus étendues transversalement que longitudinalemcnt
On leur compte sept côtés fort inégaux , savoir : trois petits tenant
respe^ivement à la nasale, à la frênaie et à la pré-oculaire (1) ; un moms
court que ceux-ci, qui est celui par lequel elles se conjoignent ; un tres-long
parfaitement droit et soudé à l'inter-nasale ; et deux, chacun moins grand
que ce dernier, formant ensemble un angle obtus en rapport avec la frontale
et la su6-oculaire.
La frontale a six bords, deux latéraux, deux antérieurs et deux postérieurs
• les p remier s , droits et parallèles sont plus longs que les seconds ;
ceux-ci qui font ensemble un angle plus ou moins ouver t , ont une longueur
à'peu près égale à celle des troisièmes, qui se trouvent réunis sous
u n angle plus ou moins aigu.
Les sus-oculaires affectent chacune la flgure d'un carré long. .
Les pariétales sont courtes , fortement élargies en avant et arrond.es ou
obliquement tronquées à leur extrémité terminale ; leur pan qui s'attache
à la sus-oculaire tient aussi à la post-oculaire supérieure.
La nasale est oblongue et pentagone ou quadrangulaire, suivant que
(1) Cependant, quelquefois l'extrémité latéro-externe de ces pré-frontales
ne ïappuie que sur la pré-oculaire et la frênaie, et d'autres foi, même
sur cette dernière plaque seulement.
CÀLAMARIENS, fi, HOMALOSOME. 1Î 3
''angle par lequel elle touche à la pré-frontale a son sommet tronqué ou noti.
La frênaie est presque carrée et de moitié ou de deux tiers moins développée
que la nasale, avec laquelle elle se confond parfois.
La pré-oculaire, légèrement plus haut e que large , offre six pans , un postérieur
beaucoup plus grand qu'aucun des autres, deux antérieurs respectivement
en rapport avec la pré-frontale et la frênaie , deux inférieurs
formant un angle obtus soutenu par la seconde et la troisième supéro-labiales,
et un supérieur transverso-rectiligne vers lequel la sus-oculaire descend
un peu afin de s'y appuyer.
Les post-oculaires, qui bordent l'arrière de l'orbite dans toute ou presque
toute sa hauteur, présentent chacune quatre ou cinq bords inégaux , mais
l'inférieure est généralement un peu plus petite que la supérieure ; quelquefois
ces deux plaques sont confondues ensemble.
Une grande squamine temporale ayant la figure d'un losange, dont l'un
des sommets aigus serait tronqué, tient justement par ce sommet aux plaques
post-oculaires et repose sur l a cinquième et la sixième supéro labiales;
derrière cette première squamme temporale, ily en a deux autres superposées
et assez régulièrement losangiques ; puis viennent des écailles peu différentes
de celles du cou.
La première des six plaques qui garnissent la lèvre supérieure, à gauche
ainsi qu'à droite, représente un trapèze rectangle dont le sommet aigu est
ici le supéro-postérieur; elle est un peu plus petite que les trois suivantes,
qui semblent carrées, mais qui sont réellement pentagones, leur bord
supérieur étant brisé sous un angle obtus à côtés inégaux. La cinquième,
d'un développement légèrement plus grand que les précédentes, offre
deux angles droits en bas et trois obtus en haut. La sixième ou dernière est
oblongue, trapézoïde et un peu moins élevée que la pénultième.
La plaque mentonnière a trois pans sub-égaux.
Il y a six paires de squammes inféro-labiales. Celles de la première paire
ressemblent ù des lames sub-quadrilatères assez étroites formant un Vdont
les branches embrassent la mentonnière et dont la base s'enfonce profondément
entre les inter-sous-maxillaires antérieures. Celles de la seconde
paire sont à peu près carrées et plus petites que celles de la troisième, qui
ont deux angles droits en haut et trois obtus en bas. Celles de la quatrième
paire sont plus développées que les précédentes et que les suivantes et
taillées à cinqanglés inégaux. Celles de la cinquième, dont la figure est
très-variable et presque toujours irrégulière, n'ont cependant jamais que
quatre pans. Enfin, celles de la sixième paire, en raison de leur petitesse.
pourraient ótre prises peur des écailles plutôt que pour de véritables
plaques.
Les inter-sous-maxillaires antérieures offrent cinq angles inégaux, don
REPTILES, TOME YI I . 8.