OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
la lèrre supérieure, au-dessous de l'oeil, va se terminer sur les côtés du cou
ou un peu au-delà.
DIMENSIONS. Longueur ÎoiaZe, 0™, 1 7 5 . Tête, long. 0™, 0 0 7 ; larg. 0 « , 0 0 4 .
Trono , long. O^-.IB; larg. O^.coe. Queue , long. 0ns00~8.
PATRIE. C'est dans l'île deCeylan que celte intéressante espèce d'Ophid.
en a été découverte parLeschenault de la Tour, à qui nous sommes redevables
des deux exemplaires que renferme notre Musée.
IV.« GENRE. PLEGTRURE. — PLECTRURUS {{).
Nobis.
CARACTÈKE ESSENTIEL. Queue un peu pointue, courte, enveloppée
à son extrémité par une seule plaque hérissée d'épines.
CARACTÈRES NATURELS. Narines s'ouvranl latéralement chacune^
dans une seule plaque. Yeux latéraux, grands, à pupille
ronde, recouverts chacun d'une plaque bien transparente.
Une paire de plaques nasales se conjoignant sur le chanfrein;
point de frênaies, de pré-oculaires, ni de post-oculaires, mais
une paire d'oculaires; point d'inter-nasales, mais une paire
de sus-oculaires et les cinq autres plaques sus-céphaliques
ordinaires ; la rostrale n'ayant pas plus d'épaisseur que les
autres, ni sa portion supérieure plus longue que l'inférieure.
Queue triangulo-conique revêtue d'écaillés jusqu'à son extrémité
terminale, qu'emboite un dé squammeux, armé de deux
épines. Pièces de l'écaillure du tronc lisses, celles du dessus
de la queue carénées ; une double série de scutelles sous-caudales.
Chez les Plectrures, les yeux sont plus grands et protégés
par des plaques plus transparentes que chez aucun des trois
genres précédents; la rostrale n'emboîte que l'extrême bout
du museau; le bouclier sus-céphalique comprend deux plaques
de plus que celui des Rhinophis, des Uropeltis et des
(1) De nA^^rp« , aculeus, un aiguillon, calcar . un éperon , et de
f i « , queue, cauda. Queue terminée par une pointe.
UPÉROLISSIENS. G. PLEFITRURB. 16 7
Colobures, attendu qu'il y existe une paire de sus-oculaires;
enfin, la queue est autrement conformée que celle des autres
Upérolissiens. Elle est effectivement moins courte, trianguloconique
et entièrement garnie d'écaillés jusqu'à son extrémité
terminale, sur laquelle se moule une grande squamme
armée de deux épines.
1, PLEGTRURE DE PERROÏET. Plectrurus Perroteti.
Nobis.
(ATLAS P l . 89. Fig. 4)-
CARACTÈRES. Ecailles du tronc formant 1 5 séries longitudinales
et 162 rangées transversales ; 162 scutelles ventrales et
8 doubles scutelles sous caudales. '
DESCRIPTION.
FonsiES. Cette espèce a en étendue longitudinale trente-deux ou trentetrois
fois la largeur de la partie moyenne de son corps, largeur à laquelle
est égale la longueur de la tête, et que celle de la queue excède d'un tiers
ou d'un quart seulement.
La plaque rostrale offre laflgure d'un triangle isocèle ; sa moitié inférieure,
dont le bord labial ou basilaire est semi-circulairement éehancré, occupe
le dessous du museau, et sa moitié supérieure le dessus du bout de celuici.
Les nasales sont situées verticalement et se rétrécissent en angle aigu à
partir de leur base, qu'elles appuient sur la première et la seconde supérolabiales,
jusqu'à leur sommet, qui est un peu tronqué, et par lequel eUes se
conjoignent. Les fronto-nasales sont plus hautes que larges et coupée» à sept
pans inégaux qui les unissent, l'un des cinq plus petits entre elles : les quatre
autres à la seconde et la troisième supéro-labiales, à l'oculaire et à la sus-oculaire,
et les deux plus grands à la nasale et à la frontale.Gette dernière plaque,
qui est fort allongée, offre en avant un angle obtus enclavé entre les frontonasales,
et en arrière, un très-long angle aigu bordé par les sus-oculaires et les
pariétales. Les sus-oculaires, beaucoup plus petites qu'aucune des autres
plaques sus-céphaliques sont en quadrilatères un peu rétrécis en avant. Les
pariétales seraient assez exactement rhomboïdales, si le sommet de l'angle
par lequel elles se joignent n'était pas tronqué; elles reçoivent entre elles
deux, en arrière, la moitiéantérieure de la première écaille de la série médio,
dorsale. Les oculaires sont pentagones, inéquilatérales, oblongues, offrant
antérieurement un petit bord vertical rectiligne ; postérieurement, un assez
grand angle obtus. L a lèvre supérieure est garnie de quatro plaques de
i i