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OPaiDIENS AGLIPHODONTES.
obliques; sur le premier, on en compte trois ou quatre, sur le second nna
tre ou cinq et sur le troisième, cinq ou six. ' ^
La lèvre supérieure porte sept paires de plaques, dont les quatrième
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a écédente ma,s en avant, son angle supérieur est aigu. Les quatrièm
et c,nqu.eme plus larges que longues, ont chacune deux angles droits en
b . et tro.s Obtus en haut. Les sixième et septième sont à peu près trapéégaux,
les moms longs sont les postérieurs.
''ous-labiales. Les deux dernières sont carépar
un moindre développement.
mo t.é de leur longueur entre les sous-maxillaires qui les suivent et oui
ont beaucoup moins développées. Leur forme est un trapèze ect gl
mméd,atement derrière ces plaques, commence la série des scu e t
des ous du corps, dont les trois premières sont tellement é largies^ elle
— ' pour d
II y a 25 rangées longitudinales d'écaillés sur le tronc- 8 ou 10 à h
Dn^Ts^. Les maxillaires sont remarquables par leur nombre très-restreint;
qui est - . Palatines, 10. Il ne parait point y avoir de ptérygoïdiennes.
Le dessin donné par M. Reinhardt (loc. cit. pl. i, flg. 2i,) représente
^ r e dents ^extrémité postérieure de ch^ue os s u s - ; ^ ^ ; ^ ^
c h î r aZ; , " " ' '' ''''' clair
b L du 1 ' "" blanchâtre. Le
«mrâ re t présentent, en outre, de très-petites veinules de la même cou-
«uTes serihl'hT'''' Des veileur
0 ? '' plaques sus-labiales, qui portent vers
leur jonction chacune une tache noire. La tempe est c oupé e a u milieu et
LEPTOGNATHIENS. 6. RACniODON. 1. 495
obliquement par une bande noire. Sur l'arrière de la téte, sont tracés deux
chevrons (ou figures en a ) - de la même couleur, dont le sommet de l'un
touche à la pointe terminale de la plaque frontale, et le sommet de l'autre
à l'extrémité des pariétales. Les branches du premier chevron, assez étroites,
se terminent aux angles de la bouche, et celles du second, trèsélargies,
se dirigent vers les extrémités postérieures de la mâchoire supérieure.
On voit, tout le long du dos et de la queue, soixante à quatre-vingts
taches noires, anguleuses, irrégulières et très-vanables, placées fort près
les unes des autres. Ces taches sont quelquefois parfaitement distinctes et
séparées; tantôt elles se touchent de manière à former sur tout le dos, ou
sur une partie seulement de son étendue, une sorte de bande en zigzag;
parfois quelques-unes ou plusieurs d'entre elles offrent au milieu comme
une sorte de découpure presque circulaire à travers laquelle on aperçoit
la teinte brun roussâtre du fond. Il y a aussi des taches noires sur les
côtés ; mais celles-ci, qui correspondent soit aux intervalles des taches dorsales,
soit à ces taches elles-mêmes auxquelles elles s'unissent quelquefois,
sont allongées, légèrement flexueuses et plus ou moins profondément déchiquetées
sur leurs bords.
Le dessous du tronc et de la queue est d'un blanc sale, orné ou non orné,
de chaque côté, de deux rangées de taches noires, pointillées de blanc;
celles de ces taches qui composent la rangée interne sont à peu prés carrées
et faiblement marquées, tandis que sur la rangée externe elles sont
oblongues et beaucoup plus prononcées. Certains individus ont le menton
piqueté de noir.
Dimessions. La longueur de la téte est près du double de sa largeur dans
son milieu et triple de celle du museau. Le diamètre des yeux est de la
moitié de l'espace inler-orbitaire. Le tronc est de 40 à 54 fois plus long
qu'il n'est large vers son milieu. La queue n'a que la sixième et même la
neuvième partie de la longueur du corps.
Les mesures suivantes ont été prises sur le plus grand des neuf sujets
qui ont servi à notre description.
Longueur totale : 0™,851. Tête, long, o^.oa?. Tronc, long. 0"','Î2â.
Queue, long. O^jiOS.
Patme et Moedrs. La pointe australe de l'Afrique est la patrie de
cette espèce, qu'on rencontre assez communément dans la campagne > aux
environs du Cap, et quelquefois même, à ce qu'il paraît, dans l'intérieuf
des habitations, où l'on assure qu'elle s'introduit pour aller dérober, dans
les poulailliers et les colombiers, les oeufs qui sont, comme nous l'avons
dit plus haut, sa principale, si ce n'est son unique nourriture. De là le nom
A'Erjervreter (mangeur d'oeufs) par lequel les colons hollandais du Cap
daignent ce Serpent, ainsi que nous l'apprend M. Smith (ioc. cff.) dans
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