ob» OPHIDIENS AGLYMODONTES.
inférieure de la queue, sont parsemés de petites taches foncées, assez régulières.
DIMENSIONS. Sur les sujets adultes, la longueur de la töte est à sa largeur
, au niveau des tempes, dans le rapport de 5 à 3 , cette largeur est le
triple de celle du museau au devant des narines, et d'un des côtés de la
région sus-inter-orbitaire à l'autre, il existe un espace égal à deux fois et
demie le diamètre longitudinal des yeux. La largeur des différentes parlies
de la téte est moins marquée chez les sujets de plus petite taille. Chez
les uns et chez les autres, la hauteur et la largeur du tronc, à la partie
moyenne, sont comme 22 est à 18 ou comme 15 est à 12.
La queue offre ù peu près le tiers, en général, de la longueur totale; elle
en a cependant la moitié chez le plus grand de nos individus, dont voici
les dimensions : Tête long. 0™035. Tronc 0ni,835. Qucua C'SiSO. Longueur
totale l'",29.
PATIUE. C'est d'un point très-circonscrit des Antilles, que provient cet
Ophidien, car ce n'est que de l'île Marie-Galande, de la Guadeloupe et
de la Basse-Terre, en particulier, qua nos échantillons nous ont été adressés
par M. Ilotessier, par le général Donzelot et par M. Bauperthuis, qui
a pris deux individus dans la rivière des Gallions de la Basse-Terre.
8. DROMIQUE A VENTRE ROUX. Bromicus rufiventris.
Nobis.
fColuler rufiventris. Mus. de Berlin.)
CARACTÈRES. Corps brun en dessus, avec des taches transversales,
plus ou moins distinctes, réunies en arrière pour former
une ligne ou bande étendue jusqu'aubout de la queue; des taches
de rouille sur les gastrosièges.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête est peu distincte du corps qui, après avoir graduellement
augmenté de volume, jusqu'à sa partie moyenne, va en diminuant, à
partir de ce point.
La queue est longue, robuste et assez effilée.
Le museau est légèrement conique, assez court, non recouvert en dessus
à son extrémité par la plaque rostrale , qui est presque semi-circulaire supérieurement
et oblique, dans teute sa hauteur, de bas en haut et d'arrière
en avant.
DIACllANTÉRIENS. G. BROMIQUE. 8. 069
ECAITXURE. La plaque frontale est à peu près de môme longueur que les
pariétales, qui ne s'étendent pas loin, en arrière, et dont le bord externe est
en rapport avec quatre ou cinq temporales de petite dimension.
Huit paires de sus-labiales, dont les troisième, quatrième et cinquième
touchent à l'oeil; cette dernière et les trois qui la suivent sont élevées.
I La frênaie est aussi haute que' longue. Les plaques sous-maxillaires
postérieures sont plus longues que les antérieures.
Ecailles : 25 rangées longitudinales au tronc , 8 à la queue.
Gastrostèges 211-216, 1 anale divisée et 118-119 urostèges également
divisées.
DENTS. NOUS n'avons pas pu en compter le nombre, mais nous avons
constaté les dimensions plus considérables des deux dernières dents du
maxillaire supérieur, séparées par un petit intervalle de celles qui les précèdent.
CoroRATioN. Les deux seuls individus de cette espèce que nous possédions
sont assez décolorés; on peut cependant encore reconnaître que la
teinte des parties supérieures est un brun presque uniforme, plus foncé en
arrière qu'en avant, et sur lequel se détache, par une coloration plus intense,
une série de maculatures transversales. D'abord bien distinctes, elles
finissent par se confondre, à partir du milieu du tronc et elles forment,
par cette réunion même, une assez large bande médiane prolongée jusqu'à
l'extrémité de la queue. Ces taches commencent à une très-petite distance
de la tête: à partir de ce point, elles sont bordées, de l'un et de l'autre
côté, par une ligne fine d'un brun semblable , et qui prenant naissance au
bord postérieur do la narine, peut être suivie plus ou moins loin.
Les bandes transversales sont séparées , là où on les distingue bien nettement,
par des espaces à peu près égaux à elles-mêmes et d'une nuance
• plus claire et rendus apparents encore par de petits traits blancs, dont
beaucoup d'écaillés sont bordées.
C'est à l'aspect des régions inférieures, qu'est empruntée la dénomination
employée au Musée de Berlin pour désigner cette espèce et que nous
avons conservée, quoiqu'elle ne constitue pas un caractère très-saillant.
Les gastrostèges, d'un brun jaune, ne commencent à présenter qu'à partir
de la région moyenne, à peu près, un pointillé d'abord couleur de rouille,
puis de plus en plus fauve et abondant, occupant spécialement le bord supérieur
de chaque scutelle. A partir de l'anus, la région inférieure est,
toute entière, d'un brun plus foncé.
La tête est, en dessus et en dessous, d'une teinte assez claire, brun verdâtre,
avec un léger dessin noir sur la plaque frontale et de petites taches
blanches, irrégulières, sous la mâchoire inférieure.
DraENsioNS, La longueur de la tête est un peu moins du double de sa
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