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OPniPIENS AGLrPflODOlNTES,
Le fond des p.Hics supine,ire cl latérales du Ironc et de la queue varie
du blanc fauve au fauve plus ou moins rougeâtre , couvert de nombreuses
taches quisont tantôt d'un brun plus ou moins clair, entourées de noir
tantôt entièrement de cette dernière teinte. Ces taches, relativement à leur
configuration et à leur mode d'arrangement . peuvent se distinguer en réguheres
et en irrégulières : celles-ci, inégalement petites, se pressent plus
ou mo.ns les unes contre les autres sur les Aancs ; d'autres à peu près également
grandes. assez régulièrement carrées ou rectangulaires et ayant.
sous ce e dern.ère figure , leur grand diamètre situé en travers, occupen
toute rétendue des régions supérieures, disposées sur une seul^ sér iel
en comprend de cinquante à cinquante-six dans sa portion dorsale , de L
a qumze dans sa portion sus-caudale. En avant, les régions inférieuressont
a b d o r n i r ^ r T r - - " « e u e s
une t X r '' ' • -i« on trois,
d e s n a n c s et, en général, les intermédiaires de ces scutelles ainsi bi
inacnlées latéralement ont sur leur milieu une autre tache noi e , grande
et or ,na.rement élargie , tantôt triangulaire, tantôt en forme d tr pè
•socele. Les lames sous-caudales sont irrégulièrement tachetées de noir
D » — s . La taille du Pituophismé.deai„ n'est pas inférieure à elle
de ^^^ - »
Tête. long. 0^,06. Tronc, long. lm,75. Queue, long.
La téte offre les mêmes proportions et les yeux présentent h mim»
grandeur que chez l'espèce précédente. P^-^^entent la même
Le tronc est un peu moins d'une fois et demie aussi haut et de 46 a 56
fois auss, long qu'il est large àsa partie moyenne.
La queue entre au moins pour le neuvième, au plu, pour le septième
dans la longueur totale du corps, «epiieme,
P a t r i e . Cette espèce nous a été envoyée du Mexique par plusieurs vora
y u r s et entre autres. p a rM. Ghuisbreght auquel leMuséum es r e J
duncerta.nnombredeReptilesfortintéressants,origi„airesdumémepayl
3 . P I T U O P H I S VERTÉBRAL. PituopMs vcrte.ralis.
Nobis.
( Coluber vertelralis. Blainville ).
q u e e dans le . e n . verttcal du mus e au, à p e ine plu3 haut o qu'elle
ISODONTIENS. S.-G. PITUOPDIS, 3. 23 9
n ' e s t large à sa base et o f f r ant bien dist inolement sept bords, dont
d e u x supérieurs, petits et réuni s sous un angle obtus. Frontal e à
p e i n e moins large en a r r ièr e qu'en avant. Neuf plaques supérol
a b i a l e s , dont la c inqui ème touche à l'oeil ; u n e pet i t e pré-oculaire
a u - d e s s o u s de la grande. Trois post-oculaires.
SYNONYMIE. 183S. Coluier vertelralis. BL A I N V I L L E . NOUV. A n n .
Mus. d'hist. nat . Tom. V, pag. 293, pl. 27. fig. 2, 2 a , 2 6.
1833. Baird and Girard. Catal., part. 1, p. 1S2. n» 4. Coluler
vertelralis.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Le corps est allongé et grêle dans sa partie antérieure ; la téte
p e t i t e , assez distincte; le museau est atténué, ainsi que le dit dé Blainville;
il est cependant un peu pointu, mais meinsque ne le représente la
figure jointe à la description. La queue est très-courte. conique et
aiguë.
Par ces part iculari tés, ainsi que par la configuration du museau , cette
espèce se distingue très-facilement des deux précédentes, car si par sa
plaque rostrale elle leur ressemble évidemment, cette plaque est cependant
moins proéminente. De plus, la frontale est beaucoup plus large ea
arrière chez ce Pituophi s que chez ses congénères.
ECAILLUBE. Les écailles sont petites, losangiques, imbriquées ; les médianes,
à partir du tiers postérieur du tronc jusque vers l'extrémité de la
queue, portent une petite carène.
Ecailles : 35 rangées longitudinales au tronc , tO à la queue,
Scutelles: 2 gulaires, 2i2 gastrotèges, 1 anale entière , 64 urostè-es
divisées. °
DENTS, Maxillaires Palatines, 10. Ptérygoïdiennes, IS-ii.
PARTICULARITÉS OSTÉOLOGIQUES. La branche montante de l'os inter-maxillaire
n'offre pas de protubérance comme dans les deux espèces précédentes.
Les os nasaux ne présentent pas non plus, d'une manière aussi
marquée, la forme caractéristique, en bec de plume, que nous avons
indiquée. On retrouve cependant bien dans la conformation générale de
ces os les caractères distinctifs du genre.
COLORATION. L'Ophidien qui a servi à cette description avait pour fond
de couleur, avant la destruction de son enveloppe épidermique, une teinte
de feuille morte, dont il reste encore des traces sur le museau et les lèvres,
mais toutes les autres parties du corps sont maintenant d'un blanc sale,
Chacune des plaques labiales est finement bordée de noirûtre en arrière.
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