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152 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
SYNONYMIE. 1823. Coluber amoenus. Say. Journ. Acad. nat.
Sc. Philad. vol. 4 , pag-. 237.
•1827. Coluber amoenus. Harl. Gener. North araer. Rept.
(Journ. Acad. nat. Sc. Philad. vol. 5 , Part. II, pag. 335.)
1837. Calamaria amoena. Schleg. Ess. Physion. Serp. Tom. I,
pag. 130 ; torn. II, pag. 31 ; pi. I , fig. 19-20.
1839. Coluber amoenus. Storer, Report on the Rept. of Massachusetts,
pag. 226.
1842. Brachyorrhos amoenus, Holbr. North Amer. Rept.
vol. 3 , pag. 115, pi. 27.
1844. Coluber amoenus. Linsley. Amer. Journ. scient, by Silliman.
vol. 43, pag. 43.
1843. Carphophis amoena. Gerv. Diet. d'Hist. nat. Ch. D'orbigny
Tom. I l l , pag. 191.
Carphophiops vermiformis, Ejusd. loc. cit.
1833. Celata amoena. Baird et Girard, cat. Serp. Am. p. 129.
DESCRIPTION.
ÉcuLicRE. La plaque rostrale, qui, en raison de son grand développement,
protège le dessus et le dessous du museau, a la surface de sa portion
inférieure creusée d'un sillon semi-circulaire. Elle offre sept pans inégaui,
savoir : deux fort longs, soudés aux nasales, un également assez
étendu, fortement échancré pour le passage de la langue, deux comparativement
très-courts, formant un angle obtus enclavé dans les inler-nasales,
et deux encore plus courts, articulés avec les supéro-labiales de la première
paire.
Les plaques inter-nasales se trouvent parfois confondues avec les préfrontales,
mais, le plus souvent, elles en sont bien distinctes et séparées;
elles présentent une dimension considérablement moindre que celle de ces
dernières, une figure sub-triangulaire et un diamètre transversal beaucoup
plus étendu que le longitudinal.
Les pré'frontales, qu'elles soient ou non réunies aux inter-nasales, ont
chacune sept bords inégaux par deux des plus petits desquels elles touchent
à l'oeil et à la sus-oculaire.
La frontale, qui est excessivement grande, a six pans (Ì), deux latéraux
très-courts et distinctement convergents d'avant en arrière, deux anté-
(1) C'est à tort que M. Holbrook signale cette plaque, nommée par lui la
verticale, comme étant sub-triangulaire ; car elle a réellement six côtés
bien distincts.
CALAMARIENS. G. CARPnOPHIS. 1. 133
rieurs forts longs, réunis sous un angle plus ou moins obtus, deux posté-
T u r moL étendus que leurs opposés et formant ensemble un
l i e ai'^u et avec les latéraux deux angles extrêmement ouverts.
Les sus oculaires, à peine plusiongues qu'elles ne sont larges en arr.èro
ont ur Extrémité postérieure coupée carrément, ainsi que l'ant r.eure qu.
est beaucoup plus étroite que celle-ci et soudée aux pré-frontales.
Les pariétales sont hexagones ou heptagones inéquilatérales, sub• oblongues
et! contre l'ordinaire, peu rétrécies à leur part.e te™."al e qu> pa
L a même, est largement tronquée ; un de leurs pans t.ent a la plaque
' ' t r n a Î à l T r e p r é s e n t e un trapèze rectangle ou sub-rectangle dont le
sommet aigu monte plu» ou moins entre la rostrale et l'inter-nasale.
La frénalen'est pas exactement un quadrilatère oblong, parce que son
bord inférieur est brisé sous un angle excessivement '
bout en rapport avec l'oeil est un peu plus étroit que celm qm touche â la
" T a post-oculaire est pentagonal« et près de moitié moins développée que
sur chaque tempe deux grands squammes a l l o n g é e s placées bout
à bout le long delà plaque pariétale: l'une, de figure sub-rectangulaue,
repose sur la cinquième supéro-labiale et tient par son extrémité antérieure
à la post-oculaire et à la quatrième supéro-labiale: l'autre, dont le bord
inférieur est légèrement a rV> a au-dessous d'elle deux ou trois écadles
peu différentes de celles du cou.
Les quatre premières plaques de chacune des deux rangées qui revCtent
la lèvre supérieure augmentent graduellement en hauteur d'avant en arrière.
La cinquième et dernière offre au contraire moins d'élévation, mais
une longueur beaucoup plus grande que les précédentes. La première ressemble
à un trapèze rectangle, dont le sommet aigu est ici le supéropostérieur.
La seconde a la même figure, quand elle n'est pas carrée (1).
La troisième et la quatrième ont deux angles droits en bas et trois obtus
en haut. La cinquième est quadrilatère, oblongue et moins étroite à son
extrémité terminale qu'à son bout antérieur.
La plaque mentonnière a son bord libre légèrement curviligne et un peu
plus étendu que les deux autres, qui forment un angle obtus.
I l y a six paires de plaques inféro labiales. Celles de la première paire,
qui sont pentagones inéquilatérales, se conjoignent par un de leurs plus
petits pans en arrière de la mentonnière, mais elles ne s'enclavent point
(1) Chez un de nos Individus, cotte seconde plaque supéro-labisl* l e
trouve confondue avec la première.
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