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7 2 4 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
devait être tfès-élégamment ornée quand elle était revêtue de son épiderme.
DIMENSIONS. La tête, comme nous l'avons dit, est étroite, aussi présentet
- e l l e , au niveau des tempes, des dimensions en largeur qui ne sont que le
tiers de sa longueur totale et qui sont le double de l'intervalle des narines.
L'espace inter-orbitaire est une fois aussi considérable que le diamètre anléro
postérieur de l'orbite. Il y a seulement 0°',002 de différence entre la
largeur et la hauteur du tronc mesurées à son milieu.
La largeur du tronc, à sa partie moyenne, est à sa longueur dans le rapport
de 1 à 93 et elle n'est dépassée par la hauteur que de 0"',002. La queue
est égale aux six dixièmes environ des dimensions longitudinales du tronc,
depuis le bout du museau jusqu'à l'anus.
Mensuration de notre spécimen: Téte long. 0°', 025, Tronc 0'n,095,
Queue, 0m,510. Longueur totale 1"',228.
P A T R I E . L'Uromacre oxyrhynque est originaire du Sénégal.
VIL® GENRE. AMPHIESME. — AMPHIESMA (1).
Nobis.
CARACTÈRES. Corps allongé, à museau arrondi, non relevéetontes
les écailles du tronc carénées; yeux latéraux.
Ces notes suffisent pour distinguer ou séparer les espèces
rangées dans ce groupe, car la plupart, comme on peut
le voir par le tableau synoptique de la familles de Diacrantériens,
ont les écailles des flancs ou même celles du dos lisses
ou sans carènes. En effet, parmi celles qui portent une ligne
saillante sur chaque lame écailleuse, il n'y a que quelques
Hétérodons qui offrent la même particularité, mais ici le museau
est relevé en coin triangulaire à angles bien prononcés.
( i ) De uKtpttcr/iia , yélement, vestimentiim , équivalent du mot sioZatus,
en robe, qui sert à désigner l'espèce type de ce genre établi aux
dépens du genre Tropidonote, dont celui-ci s'éloigne par la disposition de
son système dentaire.
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DIACFIA>TÉRIE>'S. G. AMPHIESME. 72 5
Enfin, les Hélicops, dont toutes les écailles des flancs sont aussi
complètement carénées, ont une physionomie différente, parce
que leurs yeux ne sont pas situés sur les côtés de la tête, mais
sur la région supérieure, de sorte qu'ils paraissent verticaux.
II y a six espèces du genre Âmphiesme. Celle qui a servi,
pour ainsi dire, de type, et dont nous avons emprunté, par
cela même, le nom, pour en former celui qui les réunit génériquement,
est le Serpent que la plupart des auteurs ont appelé
le Chayque en français, reproduisant ainsi la dénomination
de Chayquarona indiquée par Séba. Il avait été regardé
comme un Tropidonote, parce qu'on n'avait tenu aucun
compte du caractère que nous traduisons par le mot Diacrantérien.
Les autres espèces ont été également considérées par différents
naturalistes comme des Tropidonotes, ainsi que nous
l'indiquons dans les synonymies. Il faut reconnaître, au reste,
que par leur conformation générale et par leurs habitudes ,
les Àmphiesmes sont, parmi les Diacrantériens, les Serpents
analogues à ceux qui, dans la famille des Syncrantériens ,
constituent le genre Tropidonote.
Le tableau synoptique suivant facilite-la détermination des
espèces.