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OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
-Variété A. Cette première variété à laquelle appartient le Serpent fl
guré par Kussel dans sa Continuation of an account of Indian Serpents
pl. 39 . comprend les individus dont tout le desssus du corps est uniformément
d un brun fauve ou roussütre et le dessous entièrement blanchâtre •
mode de coloration que nous n'avons guère observé que chez des sujel¡
adultes, originaires du continent de l'Inde.
-rariétê B. Celle-ci, d'après laquelle, bien évidemment, Linné a fait
Z t K l T ^ H ' " " . ' ' ' " ' Scheuchzer a représenté (P^ysica sacra) et
est 1 !v f r 7 ' T , nne figure qui
e le type du Coluber fasciolatus de Shaw, ainsi que du Coluber Hebe
de Daud.n . parait être la plus commune, car presque tous les Musées
dh.stmrenalurelleen possèdent des échantillons. Nous l'avons reçue du
Bengale . de la côte de Coromandel, de Manille et de l'Ile Bourbon.
ou ™ M ^ T ' ' P®«-"«^ ^»Périe'ures d'un brun fauve
ou rou^sâtre et ses rég.ons inférieures d'un blanc sale ; mais elle ofTre. do
"" du dos et de la queue, des bandes
bl n he , .rréguhèrement tachetées de noirâtre, qui parfois à leurs extrém
tes , e est-à-d.re sur les côtés du corps. se bifurquent ou bien se dilatent
en une grande tache triangulaire. Ses lèvres sont maculées de brun ou
d no.r sur un fond blanc, qui forme presque toujours une raie en travers
de la p aque rostrale ; cette raie, surmontée d'une bande d'une teint
pare.,le à celle des taches labiales , se prolonge souvent de ch que côt iu
que sous l'oeil et même jusqu'à l'angle de la bouche. ^
- Variété C. L'ouvrage de Kussel renferme aussi une représentation de
cette tro,s,eme vanété, qui diffère de la seconde en ce que la couleur blan
Simp,ementétendues en b i -
des transversales, plus ou moins espacées, est distribuée de manière à fl
externe desquelles on voit un nombre variable de petites taches d'un brun
cla.r ou foncé. On la rencontre au Bengale et à Java.
- Variété D. Elle se caractérise par un fond de couleur brun-roussâtr^
ou no,r sur lequel sont nettement imprimées, d'un bout à l'autre d d
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le . I t ' , r ^ ponctuées de noirâtre ; puis par
les iméoles également blanches ou grises, qui sont au nombre de uie ou
deux sur chaque écaille des flancs et des côtés de la queue CeU. T i r
'«fer strratus et par Daudin sous celui de Coluber maligms.
IVCODONTÎENS. iYCODONIENS. S.-G. LYCODON. 1. 37S
— Variété E. Ici, tout le dessus de l'animal est noirâtre, avec des taches
blanchâtres en travers de la première moitié du dos et de très-courtes
linéoles également blanchâtres. irrégulièrement distribuées sur la seconde
moitié du tronc et sur toute l'étendue de la queue; le cou est orné d'ua
demi collier blanc , maillé de brun trés-foncé.
_ Variété^. Il existe aussi, dans cette variété, nn demi collier blanc ,
maillé de brun, mais il est, en général, fortement rétréci au milieu ou bien
même séparé en deux par une tache noire incomplètement environnée de
blanc.
Les taches des bords de la bouche sont bien marquées et très-pressées les
unes contre les autres, surtout en avant ; la raie blanche qui ceint le museau
horizontalement est aussi très-apparente ; le dessus et les côtés dn
corps sont semés sur un fond plus souvent noir que roussâtre, de très-petites
taches oblongues ou de linéoles blanches, comme on en voit sur les
régions postérieures delà Fariéiâ E ; linéoles qui ont généralement une
tendance à se grouper de façon à rappeler le dessin réticulaire qu'on remarque
dans la Variété C. Cette Variété F nous a été envoyée de Manille
et de Java.
—Variété G. Ce qui fait différer celle-ci delaprêccdcnle, c'est l'absence
de collier, et des linéoles blanches sur la moitié postérieure du corps, qui
reste uniformément noirâtre. On peut en voir une figure dans l'ouvrage
de Kussel. Tom. I , pl. 29.
DIMENSIONS. La tête a en longueur un peu plus du double de sa largeur
prise en travers des tempes, largeur qui est presque d'un tiers supérieure
à celle du museau au-dessous des narines et à peu près de moitié entre les
plaques sus-labiales de la seconde paire et celles de la troisième.
Le diamètre de l'oeil n'est pas tout à fait égal à la largeur de l'espace inter
nasal, mais il égale la moitié de la région inter-orbitaire.
Le tronc , toujours plus court dans les mâles que dans les femelles, offre
une étendue longitudinale, qui est d'une trentaine à une cinquantaine de
fois égale à son plus grand diamètre transversal, lequel est d'un cinquième
moindre que le vertical. La queue , moins longue aussi chez les mâles que
chez les femelles, représente près du quart ou du sixième de la longueur
totale du corps.
Le plus grand individu que nous ayons vu n'était long en tout que de
0'",'r03, c'est-à-dire, 0™,029 pour la tête, 0»,550, pour le tronc et 0'n,12i
pour la queue.
PATBIE. Le Lycodon aulique. ainsi qu'on a déjà pu le voir précédemment
, vit dans des pays fort différents et très-éloignés les uns des autres ;
puisqu'il est vrai qu'il habile plusieurs contrécB de l'Inde, le grand arcliipcl