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69S OPIÎWIENS AGLYPaODOPÌTES.
frontale moyenne sont très-peu développées ; celle dernière se termine, en
arrière, par un angle très-obtus. Les narines, percées entre deux plaques,
sont grandes. '
L'oeil est bordé en avant, par une pré-oculaiie , en arrière, par trois
post-oculaires; et en bas, par les troisième et quatrième plaques de la lèvre
supérieure, qui en a sept.
Les écailles qui ont une forme allongée, sont à peine carénées ; elles
sont disposées sur 19 rangées longitudinales.
Gastrostèges U5-151 ; anale double ; urostèges 66-G9 également divisées.
COLORATION. L'altération,des teintes de nos échantillons nous force à reproduire
ici la courte description que M. Schlegel a donnée dans les termes
suivants :
« La couleur dominante est un brun jaunâtre très-pàle ; le dessous est
plus clair. On voit quelquefois une raie dorsale foncée. Un demi-collier
blanc orne les côtés du cou. Les lèvres offrent la même teinte et sont bordées
de brun. »
« Les petits ont le dessus plus foncé et les côtés de l'abdomen ornés
d'une série de petites taches en forme de points. »
Ces points ne manquant chez aucun de nos trois échantillons, nous nous
sommes servis de ce caractère pour distinguer cette espèce dans le tableau
synoptique.
Nous ne trouvons pas la raie foncée du dos que l'auteur de l'Essai mentionne
dans son texte.
DIMENSIONS. Nous lisons dans ce livre les chiffres suivants qui représentent
la taille des plus grands individus choisis dans une trentaine qui
ont été vus par M. Schlegel, 0-/. 5 plus O- . T G . Notre spécimen le plus
long a 0",45. ÇTêteel Tronc 0™,34. Queue 0"sll.)
PATRIE. Le Musée de Leyde a reçu ce Serpent du Japon, par les soins
de M. de Siebold. On en a donné trois pour notre Collection.
16. TROPIDONOTÊ ARDOISÉ. Tropidonotus scMstosus.
Schlegel.
[Colxiler schistosus, Daudin.)
C A R A C T È I Ì E S , Tronc d'un gris plombé ou ardoisé en dessus ;
•ventre j a u n e ; tête courte, conique ; yeux petits; narines rapprochées
et dirigées en dessus d'un museau déclive sur les côtés,
percées dans une seule lame et à plaque fronto-nasale , ou in-
SYNCRANTÉRIENS. G. TUOPIDONOTE. 16. 597
ter-naèale, unique et triangulaire ; écailles à carènes médiocrement
saillantes.
SYNONYMIE. ISOl. Chiitee. Russel. Serp. des Indes. T. I I ,pl . 4.
1803. Coluber sChistosus. Daudin, Rept., Tom. V I I , pag. 132,
1837. Tropidonotus schistosus. Schlegel. Phys, Serp. Tom, I,
n . ' l S . p a g . 168; Tom. I i , pag. 319.
DESCRIPTION.
Ainsi que le fait remarquer M. Schlegel, ce Serpent est bien un Tropidonote,
puisqu'il a les écailles fortement carénées, quoique la figure citée
de Rassel les montre lisses, ce qui a été cause que Daudin qui n'en a parlé
que d'après la représentation que le zoologiste anglais en a laissé dans son
bel ouvrage, a laissé cette espèce dans le genre Couleuvre.
Tout l'ensemble de sa conformation, d'ailleurs, le peu de longueur de
la queue, et la situation des narines prouvent bien que cet Ophidien doit
avoir le même genre de vie que ses congénères.
Il a la téte courte, mais prolongée en avant et assez étroite, de sorte que
les narines, qui offrent la particularité d'être ouvertes dans une seule plaque,
sont rapprochées vers la ligne médiane. L'espace qui les sépare est peu
considérable, parce qu'il n'y a qu'une inter-nasale ou fronto-nasale, ddnt
la forme est triangulaire.
La frontale moyenne est courte, aussi large en arrière qu'en avant, ses
bords latéraux étant parallèles; les deui postérieurs se réunissent en un
angle obtus.
Il y a une pré-oculaire , trois post-oculaires, huit à neuf paires de suslabiales.
Par suite de cette irrégularité que nous n'avons observée chez aucun
autre Tropidonote, ce sont ou les 3.* et , ou les 4," et 5.° qui touchent
à l'oeil.
Les écailles que Russel a dites lisses (p. 5.) ont une carène, qui n'est
pas très-prononcée. Elles sont disposées sur 19 rangées longitudinales. On
compte n i à 150 gastrostèges , 1 anale double et 67 à 72 urostèges également
divisées.
CoioRATioN. Ainsi que le nom spécifique semble destiné h le faire connaître
, ce Serpent est d'une couleur ardoisée ou bien d'un gris plombé
uniforme, plus foncé vers le dos qui fait une saillie en dos d'âne; les flancs
offrent une série interrompue de petites lignes noires ; le ventre est d'une
'einte plus pâle tirant sur le jaune, sans aucune tache.
Dans les individus observés par M. Schlegel, il existait une petite raie
noire derrière l'oeil, ce que nous n'avons pu reconnaître chez ceux