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sur les flancs, se réuuissent, les postérieures ans antérieures de la série
suivante, de manière à'encadrer tous les larges espaces laissés libres entre
les anneaux géminés qui se trouvent ainsi entourés par une sorte de bordure.
On voit en outre, sur les flancs, une série de taches noires, plus ou moins
arrondies, dont la plupart correspondent au bas des barres transversales.
Toutes les gastrostèges sont d'une même teinte, sans taches, et M. Holbrook
nous apprend que pendant la vie elles sont d'un blanc d'argent.
Il faut noter enfin que la partie antérieure de la téte est jaune, avec une
bande transversale noire, justement derrière les yeux.
PATRIE. La zòne géographique de cette espèce est fort limitée, dit M.
Holbrook, car il peut indiquer avec certitude dans les Etats-Atlantiqnes
seulement, l'étendue de pays comprise depuis le trente-quatrième degré de
latitude jusqu'au golfe du Mexique.
Nos échantillons, en effet, proviennent soit de Charleston (dans la Caroline
du Sud), d'où ils nous ont été envoyés par M. le professeur Holbrook,
par M. Ravenel et par M. Noisette , soit de l'Etat de Virginie où M. Poussielgue
a recueilli ua jeune individu, qui, de même qu'un autre, plus jeune
encore, démontre l'idendité parfaite du système de coloration à tous les
âges. Enfin , nous avons deux beaux échantillons trouvés.aux environs de
la Nouvelle-Orléans,
MOEDRS. Le Serpent écarZaie, dit M. Holbrook, est très-timide, et vit
presque toujours caché: rarement, il se déplace à moins qu'il ne soit poursuivi
ou que, pressé par la faim, il recherche sa nourriture, qui se compose,
essentiellement, de différenles espèces de Sauterelles, comme on le sait
par Palissot de Beauvois et par le savant auteur de l'Erpétologie de l'Amérique
du Nord.
XIL« FAMILLE. — LES DÏACRANTÉRIENS.
CONSÎDÉRÂTÎONS PRÉLIMINAIRES
' SUK. CETTE PAMIIiS.®.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Ser-pents dont tousles crochets sont
I lisses; mais les deux derniers sus-maxillaires sont plus longs et
I séparés de ceux qui les précèdent par un espace sans crochets.
I Le nom sous lequel nous désignons cette famile est destiné
I à indiquer la particularité que présentent ces Serpents dans
\ la longueur, la distribution et la forme des dents qui garnissent
les os de leur mâchoire supérieure.
; Ces crochets, tous lisses ou sans rainure sur leur courbure
i antérieure, sont cependant différents entre eux, d'abord, par
j la disproportion relative de leur longueur, car les derniers ou
; les postérieurs sont plus volumineux et souvent de moitié plus
; longs que ceux qui les précèdent ; ensuite, ils en sont évidemi
ment distincts ou séparés par un espace libre ou un intervalle
\ qui semble les isoler. C'est ce que nous avons cherché à dé-
- noter en composant ce mot de Diacrantériens (1], propre à
• caractériser ces espèces comme appartenant à une famille bien
! distincte dans le sous-ordre des Aglyphodontes.
; Ce sous-ordre, malheureusement très-nombreux, offre par
j cela même, de grandes difficultés pour la distinction des esi
pèces, car les formes apparentes des Serpents qu'il comprend,
j leur physionomie, ainsi que leurs moeurs, étant les mêmes pour
\ un assez grand nombre, ils ne présentent plus assez de cai
ractères pour faciliter une classification systématique.
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I (1) De AU , séparément, seorshn, séparatim , el de Kf«»r?f»)f ^
dents postérieures, postremi dentes.
RE1>TII,FS , TOME VII. il .
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