OPHIDIENS AELYPHODONTES.
Tête, long. 0™,032. Tronc, long. 0-,585. Queue, long. 0n',09î5,
La collection de Leyde renferme un individu qui mesure 1^028; mais
cette dimension est encore loin d'égaler celle dont parle Lacépede d'après
u n sujet de notre Musée national, où pous avons le regret de ne l'avoir
point retrouvé. Il avait six pieds six pouces de long.
PATIÎIE. Le Calopisme plicatile N'habite point Ternate dans les Indes
orientales, comme Ta avancé Séba et comme l'ont répété Linné, Lacépède
et plusieurs autres naturalistes. Il est originaire de la Guyane, ainsi que le
prouvent les nombreux individus, venus de Cayenne et de Sur inam, d'où
Leraillant en a rapporte des échantillons. C'est également dans cette
region de l'Amérique du Sud, que les Calopismes plicátiles des différents
Musées d'Europe ont été recueillis.
OBSERVATION,«. Il faut que Wagler n'ait pas observé cette espèce par luimême,
car il n'aurait point cQjnmis l'erreur de la signaler comme ayant
des écailles carénées (oMusè carinatis), quand, au contraire, leur surface
n'offre pas la plus légère ligne saillante.
IX." GENRE. TRÉTANORHINE. — TRETANORHINUS
(1). Nobis.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Serpents à crochets lisses, égaux
entre eux, à tronc arrondi, à écailles carénées, semblables sur
le dos et sur les flancs; à museau mousse; à queue médiocre en
longueur ; à narines verticales ou percées en dessus,
CARAeTÈREs NATURELS. Les cspèccs de ce genre ont, comme
la plupart des Serpents, les neuf plaques sus-céphaliques ,
deux nasales à droite et à gauche, l'orifice des narines s'ouvrant
dans l'une d'elles. Les écailles sont losangiques, striées,
mais avec une carène plus prononcée sur la rangée médiane
du dos. Elles sont carrées sur les flancs et successivement de
plus en plus lisses. Les gastrostèges ne s'élèvent pas beaucoup
(1) De , percé, perforatus, Avâ , en dessus, supernè, et p/v,
nez, nasus. Narines percées au-dessus du museau.
ISODONTIENS. G. TRÉTANOUNINE. 54 9
sur les côtés, de sorte que ceux-ci ne sont pas distinctement
arrondis ni anguleux.
Les dents sont toutes grêles, effilées, très-serrées entre elles
et comme striées sur leur longueur ; la première paraît cependant
un peu plus courte que celle qui suit. Cela est encore
plus marqué sur le bord de la mâchoire inférieure ; on observe
une disposition semblable pour la rangée des dents
palato-maxillaires, dont le nombre est considérable ; il semble
même y former trois rangées parallèles.
Nous ne rapportons qu'une seule espèce à ce genre.
1, TRÉTANORHINE VARIABLE. Tretanothinus variabilis.
Nobis.
(ATLAS, pl. 80, fîg. i . La tête vue en dessus.)
CARACTÈRES. Ceux du genre deviennent seuls nécessaires.
Comme la couleur varie d'après les trois individus qui ont été
rapportés à cette division, nous les avons désignés sous le nom
de variable.
DESCRIPTION.
ÉcAittuRE. La plaque rostrale a cinq pans, un inférieur assez long, deux
supérieurs moins étendus que lui et deux latéraux encore plus courts. Les
supérieurs forment ensemble un angle obtus qui s'enclave entre les nasales
antérieures. Ces latéraux, qui tiennent aux plaques sus-labiales de la première
paire, forment avec l'inférieur deux angles droits.
Les inter-nasales sont fort petites, sub-équi-triangulaires t t complètement
circonscrites par les pré-frontales et par les quatre nasales.
Les pré-frontales, presque carrées, sont environ quatre fois plus grandes
que les inter-nasales; elles ont chacune cinq bords inégaux.
La frontale a cinq pans; les deux latéraux, assez longs, sont droits et
parallèles ; l'antérieur, moins étendu que ceux-ci, est rectiligne ou brisé sous
un angle extrêmement ouvert ; les deux postérieurs aussi courts que leur
opposé sont réunis sous u n angle aigu.
Les sus-oculaires sont d'un tiers seulement moins allongées que la frontale,
également étroites d'un bout à l'autre et coupées carrément en arrière;
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