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4 5 â OPUIDIENS AGLYPEODOjNTES.
mité postérieure, qui est coupée carrément, qu'en avant où elles forment
un petit angle sub-aigu à côtés inégaux, articulés, l'un avec la pré-oculaire
, et l'autre avec la pré-frontale.
Les pariétales ont leur extrémité terminale coupée carrément ; l'angle
sous lequel est brisé leur bord latéral externe est excessivement ouvert, et
leur angle latéral et antérieur ne se rabat que fort peu sur la tempe, ou de
manière à ne se trouver en rapport qu'avec la post-oculaire supérieure.
La seule plaque nasale qui se voit de chaque côté est oblongne et coupée
ù six pans, deux assez longs tenant , l'un à l'inter-nasalc, l'autre à la
première sus-labiale , un court adhérant à la rostrale et trois encore plus
courts que celui-ci s'articulent respectiveraent<nvec la pré-frontale, la seconde
sus-labiale et la frênaie qui lui est à peu près semblable.
La pré-oculaire représente, soit un carré, soit un trapèze.
La post-oculaire supérieure est pentagone et de moitié moins grande que
l'inférieure ; celle-ci est hexagone et d'une hauteur ordinairement double,
quelquefois triple de sa largeur.
Les squammes temporales sont disposées, de chaque côté, sur cinq rangs
presque perpendiculaires, un peu penchés en avant, et qui s'appuient, le
plus antérieur sur la cinquième et la sixième sus-labiales, le suivant sur la
septième, et les trois autres sur autant d'écaillés placées à la suite de la
série des plaques de la lèvre supérieure.
Le premier de ces cinq rangs en comprend tantôt deux, tantôt trois,
hexagones et très-allongées ; la seconde en contient deux, rarement trois,
hexagones aussi, mais plus courtes que les précédentes, et les trois derniers
, chacun trois cffrant l'apparence de losanges, bien qu'elles aient
réellement six bords , de même que les autres.
La lèvre supérieure porte sept paires de plaques, qui augmentent graduellement
de hauteur depuis la première jusqu'à la troisième; la quatrième
et la cinquième n'ont pas plus d'élévation que la troisième, mais le
sixième en a plus et la septième moins.
Il y a huit paires de plaques sous-Iabiales. Celles de la première paire
forment ensemble un chevron, entre les branches duquel s'enclave la
mentonnière, qui est en triangle presque régulier. Celles de la sixième
paire ont deux angles droits en avant et un aigu entre deux obtus en arrière.
Celles de la septième sont trapézoïdes et celles de la huitième et dernière
sub-rhomboidales.
Les plaques sous-maxillaires, qui sont très-développées et d'une longueur
double de leur largeur, représentent deux parallélogrammes tronqués
au sommet de l'un de leurs angles antérieurs. Les sous-maxillaires
de la seconde paire sont de moitié moins grandes que les précédentes ; ce
s o n t des trapèzes isocèles. Elles sont suivies de quatre squammes hcxago-
PARÉASIENS.LYCODOM'IENS S.-fi. ODOXIOME. 1 . :05
nés formant un carré derrière lequel se trouve la première seutelle gulaire,
Chacun des côtés de la gorge est revêtu de cinq ou [six séries obliques
d'écaillés hexagonales, oblongues.
Ecailles t rangées longitudinales, tronc 13 ; queue 6 (au milieu) ; rangées
transversales 205 à 243 -t- 'TO à SI.
Scutelles : 3 gulaires ; gastrostéges 204 à 248; une anale double; 'ÎO a 87
urostèges en double rang.
DENTS. Maxillaires Palatines? 12 ; Ptérygoid. 30.
CoioRATioN. L'Odontome nymphe est comme coiffé d 'une grande cal
o t t e d'un brun noir ouroussâtre, qui d'ordinaire , s'arrête aux plaques
sus-labiales; alors celles-ci, sont blanches, mais quelquefois elle descend
jusqu'au bord libre delà lèvre supérieure. En général, le cercle
squammeux de l'orbite est, intérieurement, d'jjne couleur plus intense que
celle de la région sus-cranienne. La nuque offre en travers une bandelette
blanche, dont les extrémités se dilatent assez pour couvrir toute la surface
des tempes. Ce Serpent, lorsqu'il est très-jeune, présente de quarante à
cinquante taches sub-orbiculaires, d'un brun pareil à celui de la tête,
constituant une série unique, étendue depuis le dessus du cou jusqu'à la
pointe de la queue. Ces taches, dont le diamètre transversal est tel qu'elles
descendent un peu sur les côtés du corps, diminuent graduellement de
grandeur, à mesure qu'elles se rapprochent de l'extrémité caudale. Elles
sont nettement et régulièrement séparées l'une de l'autre par des intervalles
d'un blanc, non moins pur que celui qui règne seul sous la tête et
sur les parties inférieures et latérales du tronc et de la queue. Mais avec
l'âge, ces intervalles d'un si beau blanc se maculent peu à peu davantage
du même brun que celui des grandes taches , particulièrement à l'arrière
du corps, où l'on n'en voit plus la moindre trace.
DIMENSIONS. La tête a en longueur un peu plus de deux fois la largeur
qu'elle offre en travers des tempes, ou un peu plus de trois fois celle qu'elle
a au niveau des narines. Lesyeux ont uxi diamètre égal à la moitié de l'étendue
transversale de la région inter-oculaire. Le tronc, dont la hauteur»
vers sa partie moyenne , n'est pas tout à fait d'un tiers plus grande que sa
largeur, a une longueur qui varie, suivant les individus, entre cinquantencuf
fois et soixante-dix-neuf fois cette largeur.
La queue entre pour le cinquième ou un peu moins du cinquième dans
la longueur totale du corps, laquelle chez le moins petit des cinq sujets
que nous avons maintenant ^ u s les yeux , est de 0,'n533. La tête, le tronç
et la queue donnent respectivement les mesures suivantes :
fête long: 0»>,013. Tronc.long. 0"',405. Queue 0®,115,
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