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^^^^ OP H I D I E N S AGLYPHODONTES.
ppaagr. / sl S' e6^e tt TTo m. InI , p a g . 224. S^^P- Tom. I '
1848. Dendro^àsliocercus. Gnichenot. Fanna Ghilena. Rep,
tiles, pag. 88. (Historia de Chile por CI. Gay.) ^
DESCRIPTION.
Formhs La légéreté des formes, la longueur et la gracilité de la queue
Les yeux sont grands ; le museau est assez court et horizontal. La fenle
de la bouche est un peu ondulée vers les commissures des lèvres.
l e m e r Z L r f ' ' ' ' ' " ' ^ ' ' ' est le caractère si essentieleraent
d.stmcl.f, qu il pourrait sufBre à lui seul pour s'opposer à toute
confusion entre cette espèce et ses congénères.
Il y a de plus, dans la conformation et dans la disposition des autro,
plaques de la téte, des particularités utiles à signaler
Ams. les frontales antérieures beaucoup plus larges que longues sont
f rtemen rabattues sur les faces latérales du musc u où e le occ '
acune de son côté, la place de la plaque frênaie et descende:^ Ï
sus-lab al s , qu. sont fort basses, surtout les trois ou quatre premières
ause de rétendue de Tespace occupé par ces pré-frontales et p o r ^
o-nasales, qui repoussent en bas les deux nasales entre lesque e
m e es percée. Au delà de ces quatre premières sus-labiales, il y e„ a
icoTmnpSlé"té/ par trois autres plaques' . «" f i " ' " o - b r e de neuf es
Les sus-oculaires sont un peu bombées et leur bord interne'arrondi est
en ontact avec le pan latéral correspondant de la frontale moyenne, i l
est légèrement concave. L'extrémité postérieure de cet écusson cen a 'n
sente un angle obtus. -
Les pariétales, peu développées, et à pan externe oblique d'arrière
e n a v a n t e d e d e dehors en dedans, sontséparées des lames s u s - l S
par tro.s plaques temporales formant ensemble un triangle à sommet an
n y a une pré-oculaire concave, deuxet quelquefois trois post-oculaircs.
L éca,lies du tronc sont carénées, et disposées sur 15 rangées Ion t"
dmales; celles de la queue, au contraire, sont lisses
d i S r " ' " ^ ^ ' ' également
Toulesices plaques des régions inférieures forment une sorte de carène
S Y N C R A N T É R I E N S ' G. LEPTOPHIDE. 1. 65 8
dans le point où elles se plient pour gagner soit les flancs, soit les côtés de
la queue.
COLORATION, Linnaîus, dans son langage élégant et concis, a donné une
excellente représentation des couleurs de ce Serpent à reflets métalliques,
lorsqu'il a dit (Mus.) : D'une couleur verte et dorée très éclatante; écailles
du dos noires à leur pointe, d'où résulte, par la réunion de ces macula"
t u r e s , l'apparence de lignes noires transversales ; une bande noire traversant
l'oeil.
Tel est, en effet, le système de coloration d'un certain nombre d'individus
de cette espèce, mais ce n'est pas celui que le Prince de Neu-
•sv ied a décrit et et figuré que nous trouvons exact pour d'autres échantillons
qui sont, comme le dit l'illustre voyageur , d'un gris-brunâtre en dessus,
ayant l'extrémité antérieure des écailles vertes, avec les carènes des écailles
dorsales plus foncées que tout le reste et enfin, avec le dessus de la téte d'un
vert clair.
M. Schlegel signale, u n i . Liocercus rapporté du Chili pour le Musée
de Paris par M. d'Orbigny et qui est d'une belle teinte verte uniforme. On
pourrait, à l'exemple du savant Ophiologiste de Leyde , considérer ce Serpent
comme le type d'une variété de climat.
DIMENSIONS. Ce Serpent a quelquefois plus d'un mètre. Le fait le plus
important est la longueur proportionnelle delà queue relativement au tronc
qui est lui-même grêle et très-allongé. Nos mensurations sont presque
complètement d'accord avec celles du Prince de Neuwied , car il indique la
queue comme ayant les sept douzièmes de la longueur totale et nous trouvons
sur les nombreux échantillons de notre collection, qu'elle en occupe
les deux tiers.
PATRIE. Nous possédons un grand nombre d'exemplaires , qui nous ont
été adressés de l'Amérique du Sud, les uns du Chili, par M. d'Orbigny
[Variété verte), d'autres de Cayenne et quelques-uns du Brésil par MM.
de Castclnau et Emile Deville. Nous en avons reçu de la Trinité et M.
Plée en a envoyé de la Martinique.
MOEÜRS. Ce Serpent se met en embuscade sur les branches où il attend
les oiseaux, et tous les petits vertébrés grimpeurs. Il se nourrit aussi de
Reptiles.
Wagler et M. Schlegel ont trouvé dans le ventre de ce Leptophide plusieurs
débris reconnaissables d'oiseaux tels que ceux d'un Pluvier et d'un
Tangara.
OBSERVATIONS. Ainsi que le fait remarquer M . Schlegel, ce Serpent désigné
d'abord sous le nom de Ahoetulla par Linné est de la môme espèce
que celui qui est représenté dans Séba (Tom. I I , pl. 20.) cl qui a été successivement
rapporté à différeftts genres.C'est, en définitive, le même
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