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ìi48 OPHIDIENS AGLYPNODOINTES.
pétodryas caréné, mais il a la téle plus large qu'à l'ordinaire, et par celte
raison, assez semblable à celle des Dipsas, genre dont il se distingue en
ce que ses grands yeux ont une prunelle orbiculaire. » Ces remarques sont
parfaitement justes; mais cette espèce arboricole, malgré les analogies de
sa conformation générale avec les Ilerpétodryas, ne peut pas être laissée
dans ce groupe qui appartient, comme nous l'avons vu, à la famille des
Isodontiens. Quant au nom spécifique proposé par le savant Erpétologiste
Hollandais, nous avons expliqué, dans la note qui précède, pourquoi
nous ne l'avons pas accepté.
Le corps est un peu comprimé; l'abdomen est assez convexe et revêtu
de bandes extrêmement larges.
ECAILLURE Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires. Les écailles du
tronc lisses et lancéolées sur le cou, deviennent très-larges sur les parties
postérieures en prenant une forme carrée ou hexagone. Elles sont
disposées sur 15 rangées longitudinales.
On compte 19i gastrostèges, 1 anale non divisée et 130 urostèges doubles.
COLORATION. NOUS r eprodui son s les indications données p a r M . Schlegel
d'après l'échantillon du Musée de Paris et qui est le type de l'espèce.
Elles sont , d'ailleurs, très-exactes.
« Un beau noir (ou plutôt une teinte olivâtre foncée) occupe tout lo
dessus; le dessous de la queue est plus clair et cette teinte pâlit encore,
à mesure qu'elle s'avance vers la tête où elle forme des marbrures souvent
très-fines et disposées par taches. La teinte de fond des régions inférieures,
laquelle est d'un jaune d'ocre brunâtre, devient alors très-apparente,
en occupant l'abdomen et le dessous de la tête jusqu'aux lèvres et en se
prolongeant sur les côtés du cou, sous la forme de larges taches triangulaires.
DIMENSIONS. Ce Serpent est très-grand. Sa longueur totale est de 1"',83,
ainsi décomposée : Tête et Tronc l"i,2G, Queue 0™,57.
PATRIE. C'est aux Célèbes que MM. Quoy et Gaimard ont recueilli le
bel et grand Ophidien que M. Schlegel a le premier décrit en le considérant,
avec raison, comme le type d'une espèce nouvelle.
I l est encore unique dans notre Musée.
SYNCRANTÉUIENS. G. TROPINONOTE. 540
H E GENRE. TROPIDONOTE. - TROPIDONOTUS.
Ruhl (1).
CARACTÈRES ESSENTIELS. Les mâchoires longues, les crochets
de la supérieure formant me série longitudinale continue,
quoique les derniers, ou les postérieurs, soient généralement
dus forts et plus longs à peu près de moitié, et jamais canneles;
les écailles du dos, et le plus souvent celles des flancs, portant
une ligne saillante ou une sorte de carérfe. Queue médiocre pour
la longueur.
Les véritables caractères de ce genre, tels que nous venons
de les exprimer, sont faciles à reconnaître. D'abord, comme
chez toutes les Couleuvres syncrantériennes,les crochets lisses
ou sans cannelures qui sont tous semhlablös pour la courhure
et pour la forme, restent disposés sur les os maxillaires et
principalement à la mâchoire supérieure, en une rangee continue.
Quoique leur longueur relative ou réciproque varie
suivant l'âge et les espèces , on remarque constamment que
les deux ou trois derniers crochets sont du double plus longs
et plus gros que ceux qui les précèdent.
C'est, au reste, ce que nous avons cherché à indiquer en
d o n n a n t à la famille dans laquelle ce genre se trouve trèsnotablement
inscrit, lenomàQSyncrantériens, indiquantqu il
y a de grosses dents postérieures fai sant s u i t e , sans intervalle,
à celles qui leur sont antérieures.
Cette particularité les distingue des Serpents compris dans
la F ami l l e suivante, caractérisée par un espace intermédiaire
libre, par le défaut d'un ou de deux crochets de la serie et
(1) De Tpo^W-i'l-.s , carina, ligne saillante du milieu , carène , et de
N a r o f , fiorsMOT , dos.
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