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326 OPHIDIENS AGLVPnODONTES.
Nous regrettons de n'avoir aucun renseignement sur les moeurs de ce
Serpent, dont la taille et la plus grande ouverture de la bouclie doivent
exiger une proie plus nourrissante que celle qui peut être fournie par les
insectes qu'on dit être spécialement recherchés par d'autres espèces de
c ç genre,
APPENDICE.
7 Ms. ABLABÈS A BANDES. Âblales mttalus. Nobis,
Nous mentionnons ici une Couleuvre , originaire de la Chine ,
comme VAblabès six-Ugnes. Malgré certaines analogies qui, outre
cette similitude d'origine, porteraient à comprendre ces différens
individus sous un même nom, il y a cependant chez le spécimen
unique dont il s'agit ici et que le Muséum doit à M. Montigny,
quelques particularités assez notables, pour qu'il soit nécessaire
deles signaler et de considérer ce Serpent comme type
d'une espèce nouvelle.
1.» D'abord, les lignes noires longitudinales, dans toute l'étendue
du tronc et de la queue, sont senlementau nombre de quatre;
2." La tète est unicolore ; 3.° Les régions inférieures sont entièrement
jaunâtres ; 4." Il y a deux plaques pré-oculaires; 5.» Les
sus-labiales sont au nombre de hui t , la quatrième et la cinquième
touchent à l'oeil ; 6.° Les écailles distribuées sur 13 rangées
longitudinales , sont assez ramassées et proportionnellement
assez grandes.
Si l'on compare ces caractères à ceux de VAhlabès six-lignes ,
qui porte de chaque côté du milieu du dos trois bandes noires longitudinales,
prolongées sur la tète en forme de chevrons; dont les
régions inférieures sont plus ou moins maculées de noir ; dont la
plaque pré-oculaire est unique et les sus-labiales sont moins nombreuses
, puisqu'il n'y en a que sept, la troisième et la quatrième
touchant à l'oeil, et dont enfin les écailles sont plus allongées,
plus lancéolées, proportionnellement plus petites , puis disposées
en 21 rangées longitudinales; si, disons-nous, l'on compare cette
Couleuvredonnée par M. Montigny à l'espèce dite à six raies, on
se rend compte delà difficulté qu'il y a pour le zoologiste à les
regarder comme spécifiquement identiques.
ISODONTIENS. S,-G, ABLAIîÈS, 8 . 52 7
Le type de cette espèce, qui est en très-bon état de conservation,
est unique au Musée de Paris.
Sa taille est petite ; la queue entre pour un quart dans la longueur
totale qui est de 0'",48.
8. ABLABÈS DIX-LIGNES. Ablahes decem-lineatus. Nobis.
CARACTÈRES. Tête unicolore , confondue avec le tronc, sur la
teinte brun verdâtre duquel se détachent dix lignes noires, étendues
de la nuque à l'origine de la queue ; régions inférieures d'un
brun jaunâtre, sans lignes ni taches.
DESCRIPTION.
Le caractère principal de cette espèce se tire de son système de coloration,
qui ne permet de la confondre avec aucune autre de ses congénères.
Son classement, comme espèce nouvelle, avait été proposé par Bibron,
qui l'avait étiquetée, mais sans la décrire, sous les noms d'Uerpétodryas
dix lignes.
Le volume et la lourdeur du tronc, la briéveté proportionnelle de la
queue, la grandeur peu considérable des yeux sont cependant des caractères
trop peu conformes à ceux des Uerpétodryas, pour que cette espèce
n'ait pas dû être rapportée à un autre genre. Or, c'est à celui des Ablabôs
que convient le mieux l'ensemble des particularités caractéristiques de cet
Ophidien.
ECAILLDKE. Les écailles du tronc sont disposées sur 17 rangées longitudinales.
11 y a n'a gastrosièges, 1 anale double, et Î 8 urostèges également
doubles.
DIMENSIONS. La longueur totale est de 0'", 76.
Le tronc et la tête mesurent 0®, 59 et la queue 0"», l'T.
PÀTRIS. Cet Ablabès est unique au Musée de Paris où il est conservé
depuis longtemps, sans qu'on sache dans quel pays, ni par quoi
voyageur, il a été recueilli.
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