ûO OPHIDIENS AGLYPHODONTES
G. I. E r t i . T. VI, p. 454. Téte couverte d'écailles , excepté sur le bom
du museau ; toute l'écaillure du dos et de la queue est formée de plaques
carénées ou tectiformes. Les urostèges en rang simple,
t . E. de John. T. VI, p. 458, du Malabar; còle de Coromandel.
2 E. Javelot. Jaculus. p. 463 , du midi de l'Europe, de l'Asie et de
l'Afrique.
3. E. De la Thébaïde. p. 468. d'EgypIe.
4. E. Queue conique. Conicus. p. 470. Malabar, Pondichéry, Bengale.
G. II. Ctlindropuis. (Wagler). Semblables aux Rouleaux (Tortrix},
mais pas de dents intermaxiilaires. Voilà pourquoi nous ne les avons pas
laissés parmi les Holodontiens. Leur histoire se trouve consignée dans le
tome V I , page 530.
1. C. Dos noir. Melanota. (Wagler;. Schlegel, pl. 33. Célébes,
2. C. Roussâtre. Rufus. p. 593. Java, Bengale.
3. C. Tacheté. Maculatus. p. 597. Ceylan.
Les B0J2IDES, T, VI, p.377, ont la queue enroulante, et ressemblent en
cela aux Pythons ; mais ils n'ont pas comme eux des crochets osseux ou
des rudiments de pattes sur la marge de leur cloaque, ni les dents incisives
, mieux nommées intermaxillaires antérieures. Dix genres sont inscrits
dans ce groupe naturel, qui peut être encore partagé en deux grandes
sections, car chez les uns, les écailles sont carénées ou portent une petite
créte saillante, tandis que l'écaillure est lisse chez les autres.
A la première section se rapporteraient quatre genres.
G. III. Enygre (Wagler) qui ont la téte revêtue d'un pavé d'écailles ou
de petites squames irrégulières. Pas de fossettes aux lèvres ; dos et flancs
garnis d'écailles carénées, t. VI, p. 476.
1. E. Caréné (Wagler) de Java, d'Amboine, p. 479.
% E. de Bibron. p. 483. Hombron et Jacquinot. Océanie.
G. IV. Leptoboa. p. 485. Des plaques symétriques sur le museau ; pas
de fossettes labiales.
i.L.de Dussumier. p. 486. Ile ronde, près celle Maurice.
G. V. Tropidophide. T. 6, p. 488. Les plaques sus-craniennes symétriques
jusqu'auprès de l'occiput.
1. T. Mélanure. p. 491. Ile de Cuba. MM. Ricord, Ramon de lu
Sagra.
2. T. Tacheté. Maculatus. p. 494, de Cuba.
G. VI. PiATTGASTBE. Nobis. VroUpis de Fitzinger. De grandes plaques
sus-craniennes jusqu'au dessus de l'occiput, narines au milieu d'une
plaque, p. 496. Ce genre a beaucoup de rapports avec celui nommé Xéiiopeltis.
APB0TÉR0D0ÌNTIE1NS 51
1. P. Multicaréné. Ecailles du dos hexagones, à trois carènes. Nou-
-velle Hollande.
Les genres dont les écailles sont lisses sont au nombre de six.
G. VII. Boa t. VI, p. 500. Leur téle est revêtue d'écailles et nou de
jlaques, et ils n'ont pas de fossettes labiales.
1. B. Constricteur, p. 507. Amér. méridionale.
2. D. Prédiseur. Diviniloqua.'p. 513. Des Antilles.
3. B. Empereur, p. 519. Du Méxique.
4. B. Chevalier. Eqxies. p. 521. Du Pérou. Eydoux, Souleyet.
G. VIII. PÉLopHiLB. Pelophilus. Ecailles lisses; pas de fossettes labiales;
des plaques sur le devant de la tête , des écailles derrière.
1. P. De Madagascar. T. VI, p. 524. M. Bernier.
G. IX. Ecnectb (Wagler.) Ecailles lisses ; pas d'excavations sur les
lèvres; crâne recouvert de plaques irrégulières ; narines s'ouvrant entre
trois plaques et pouvant se clore hermétiquement, t. VI, p. 527.
1. E. Rativore. Murinus. De Surinam. Cayenne.
G. X. XiPHosoME (Wagler.) T. VI . p. 536. Corps Irès-comprimé; des
fossettes labiales ; des plaques symétriques sur le museau seulement ;
ventre plus étroit et moins long que le dos.
1. X. Canin. Caninum. Surinam, Cayenne, Rio-de-Janeiro.
2. X. Parterre. Hortulanum. p. 545. Guyane.
3. X. De Madagascar, p. 549. M. Sganzin.
G. XL Epicrate (Wagler.) Tous les caractères des Xiphosomes, mais
des plaques nombreuses en avant du museau. T. VI. p. 552.
1. E. Cenchris. p. 555. Amér. mérid. Brésil.
2. E. Àngulifère. p. 560. De Cuba. M. Ramon de la Sagra.
G. XII. CniLABOTHRE. Point de fossettes labiales; des plaques symétriques
sur les deux premiers tiers de la tête; écailles lisses, t. VI, p. 562.
Ì. C. Inorné. De la Jamaïque.
^ Ici, se termine la partie descriptive du sixième volume de
l'Erpétologie générale dont nous venons de présenter l'analyse;
c'est un simple extrait qui devenait nécessaire pour
donner une idée exacte de l'ensemble de nos travaux. Nous
allons maintenant étudier les familles suivantes, dans l'ordre
indiqué par ces premières pages. (Voir le tableau synoptique
page 25) et continuer ainsi cette étude par celle de la troi^
sieme famille des Aglyphodontes.