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OPfllDtENS AGirPHODONTES.
Les écailles du dos sont en losanges et celles des flancs carrées, mais fe
unes et les autres sont, en arrière, légèrement arrondies.
La squamme qui enveloppe le bout de la queue est un dé conique obt„
sèment pointu.
Il y a 15 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue ; 137-161 sas
trostèges ; 1 anale divisée, et 45-66 urostèges.
M. Schlegel annonce qu'il a compté 172 gastrostôges, et quelquefoi,
40 urostèges. ^ "
Dents Maxi l lai res -g- ; palatines 8; ptérygoïdiennes 17.
COLOBATIOS. L'Hydrops de Martius est entouré de bandes très-serrées
soit noires, soit d'un brun roux , ou comme d'acier foncé dont le nombre
varie de 4i à 51 autour du tronc et de 10 à 48 autour de la queue. Ces
bandes, plus larges sous le ventre que sur le dos, forment ou des anneaux
complets, ou des zônes ouvertes en haut ou en bas, ou môme des demicercles
alternant à gauche avec les extrémités de ceux du côté droit. Dans
leurs intervalles, la teinte est d'un brun gris ou roussûtre en dessus. Le dessous
est d'un blanc assez pur ou lavé de brun, de gris et de roux
Le dessus de la téte est, chez certains individus, tout-à-fait noirâtre•
chez d autres, on voit des taches noires ou brunes sur un fond fauve, jaunâtre
ou blanchâtre.
Les plaques des lèvres sont d'une couleur plus ou moins claire au milieu
et d'une teinte foncée sur leurs bords.
DIMENSIONS. La tête est à peu près une fois et demie plus longue que
S a f r e "" ^^^^ égalent le tiers de l'espace inler-
Le tronc est de 34 à 44 fois aussi long que large dans son milieu.
La queue forme le cinquième, ou près du quart de la longueur totale du
corps qui est chez le plus grand des sept individus que nous avons maintenant
devant nous, de 0°,5!S6.
Tête long.-0m.015. Tronc long. 0m,426. Qume long, 0 - 115
PATHIE. Surinam et le Brésil sont encore les seules contrées de l'Amérique
méridionale où l'on ait trouvé celte espèce, dont le Musée national
possédé plusieurs individus. "»"uuui
Le crâne de l'un de nos exemplaires provenait de M. Leydet.
OBSHHTAT.ONS. Wagler, qui avait d'abord regardé ce Serpent comme
^nimeux, 1 a décrit et fait représenter dans le grand ouvrage de Spix et
' . T ^l o r t i i , et une seconde
sous c M dElaps triangularis, espèces, prétendues distinctes.d'après
lesquelles il a plus tard établi son genre mjdrops.
lyous ne voyons pas que ce savant ErpCtologiste bavarois ait cité, ainsi
lEPTOCtNATniENâ. ftACllIODON. 48 7
nne l'avance M. Schlegel, ni la figure 2 de la planche 64 du Tome I I de
Séba ni le coluber Nicandri de Merrem, comme se rapportant à ses
Elaps de Martius et triangulaire : d'ailleurs, celte citation eût été inutile
car la figure mentionnée est d'une trop mauvaise exécution ¡pour
qu'on puisse affirmer qu'elle représente réellement un Hydrops Marlii,
et nul ne pourrait assurer que ce soit telle espèce plutôt que telle autre qui
portela dénomination de CoZîièer Nicandri, dans le Tentamen systematis
amphibiorum, tant est vague la phrase par laquelle cet Ophidien
t'y trouve caractérisé.
Parmi les remarques critiques faites par M. Fitzinger (1) sur le travail
de Wagler relatif aux Serpents du Brésil, il en est une qui n'est nullement
fondée, à savoir que VElaps Martii de ce dernier serait spécifiquement
semblable à VElaps annulatus de Schneidér. Bien certainement, il
n'en est point ainsi, car Schneider dit positivement que son Elaps annulatus
a huit plaques sus-céphaliques et vingt scutelles sous-caudales;
tandis que VElaps Martii de Wagler offre sept des unes et au moins quarante
des autres.
VI.« GENRE. RACHIODON. — RACHIODON (2).
Jourdan.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Dents sus-maxillaires très-'grêles
et en très-petit nombre; graduellement moins courtes d'arrière
en avant, où elles manquent complètement. Apophyses épineuses
inférieures d'un certain nombre de vertèbres saillantes dans le
pharynx perçant l'oesophage et recouvertes d'une couche d'émail.
CARACTiîEES NATUUELS. Ce genre que M. A. Smith avait cru
complètement privé de dents sus-maxillaires, et qu'il avait
(1) Isis(1826), pag. 887.
(2) De colonne vertébrale, et de OC^IÌÌ-OÌ^ÓIITÌ? dent, pour indiquer
la particularité de la présence des apophyses sous-épineuses du corps
dei vevtèbres qui foui l'office de dents.
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