6 3 2 OPHIDIENS ÀGLYPIIODONTES.
coupé carrément. En raison de !a brièveté de là téle, les neuf plaques dont
sa face supérieure est recouverte sont courtes et ramassées.
Les narines sont grandes et percées entre deux plaques. La plaque frênaie
est carrée. Il y a deux pré-oculaires et deux post-oculaires.
On compte huit paires de sus-labiales, dont les quatrième et cinquième
touchent à l'oeil.
On voit entre les mâchoires une paire de grandes plaques, suivies de trois
autres paires de plaques beaucoup pins petites.
Les écailles du tronc, qui ont une forme rhomboïdale peu allongée, sont
disposées sur 21 rangées longitudinales.
Les gastrostèges, qui sont étroites, parfailement horizontales dans leur
partie moyenne et relevées sur les flancs, forment un angle dans le point
où elles se redressent. Elles sont au nombre de 189; l'anale est simple,
non divisée. La queue, dont la partie inférieure est plate, porte 49 paires
d'urostèges.
COLORATION. La teinte générale est d'un brun jaunâtre, très-finement piqueté
de brun plus sombre. C'est cette seconde teinte que présente la triple
série de taches des régions supérieures, lesquelles sont surtout rendues
apparentes par leur pourtour noir que borde un fin liseré blanchâtre.
La téte est unicolore, on voit cependant au dessous de l'oeil une tache
d'un brun foncé. Il part de l'occiput une tache de cette même teinte, qui se
divise, pour se porter de chaque côté du cou, sous la forme d'une grande
tache brune bordée de noir , irrégulièrement ovalaire , à bord postérieur
ondulé et bordé de noir. La longueur de cette tache depuis son origine,
jusqu'à l'extrémité de chacun de ses prolongements latéraux, est de 0"',04
environ.
Les gastrostèges sont jaunes, marbrées de brunâtre, trés-peu nombreuses
à la région antérieure. Ces marbures deviennent tellement abondantes
vers les régions postérieures, que la teinte claire finit par disparaître complètement.
L'angle que forment, de chaque côté, les plaques inférieures en
se repliant en haut est rendu très-apparent par un trait jaune qui parcourt,
à droite, comme à gauche, cette ligne anguleuse dans toute son étendue.
DIMENSIONS. Notre spécimen a une longueur totale de 0'°,77; la Tête et
le Tronc ayant 0m,66 et la Queue O^.H.
PATRIB. L'échantillon, type de celte espèce nouvelle, dont nous n'avons
trouvé nulle part la description, est unique au Musée de Paris où il a
été adressé de Chine par M. Gernaert, à qui cet établissement est redeyable
d'un assez grand nombre d'aniraauj recueillis dans ee pays.
SïJSCRANTÉKIEÎiS. G. SIMOTÈS. 4. 635
4. SIMOTÈS BANDES BLANCHES. Simóles albocinctus.
Nobis.
(Atlas, pl. 82, fig. 1.)
C A R A C T È R E S . Semblable en apparence au Simotès de Kussel,
mais au lieu de bandes transversales noires bordées de blanc, des
lignes transverses blanches, liserées de noir et les gastrostèges
marquées chacune, à certains intervalles rapprochés et réguliers,
de deux petits^carrés noirs.
DESCRIPTION.
La conformation générale de cet Ophidien est fort analogue à celle du
Simotès trois-lignes. Comme ce dernier, il a le tronc un peu plus haut que
large ; les régions inférieures, tout-à-fait planes, sont réunies aux latérales
par une ligne anguleuse.
La plaque rostrale se rabat fortement sur le museau par sa moitié supérieure,
qui se termine en arrière par un angle très-aigu. Les neuf plaques
sus-céphaliques ordinaires, courtes et ramassées, comme chez les espèces
précédentes, mais surtout comme chez la première et la troisième. La frénale
est haute et carrée. Il y a une pré-oculaire et deux post-oculaires,
mais ce qui caractérise surtout cette espèce, outre son éléga¡it système de
coloration, c'est la présence sur la quatrième sus-labiale de deux petites
plaques sus-oculaires. Il en résulte qu'il n'y a que la cinquième des huit
plaques de la lèvre supérieure, qui touche à l'oeil.
Les écailles du tronc, qui sont lisses, sont disposées sur 19 rangées longitudinales.
Gastrostèges : 175; 1 anale; urostèges, 47 paires.
COLORATION. Ce petit Simotès est très-régulièrement orné de lignes, qui
sont actuellement d'un beau blanc ; mais qui peut-être étaient rouges pendant
la vie de l'animal, comme cela arrive pour le Simotès écarlate quand
il est conservé dans l'alcool.
Yoici d'ailleurs l'indication de l'apparence extérieure de celte jolie Couleuvre.
C'est sur un fond brunâtre, que l'on remarque les bandes blanches
qui ornent le dos, au nombre de dix-huit. Ces lignes transversales, bordées
rie noir devant et derrière, sont un peu dilatées dans la région médiane du
dos.
Entrò ces bandes, qui sont très-îégulièremënt espacées, et séparées par
I l