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0!'UI!)ÎEN3 AGr.YPnODONTES.
SvNONYMUi. 1826. Cohihcvquadri-virgatus. H. Boié. Isis. Tom
XiX, paj,'. 209.
1837. Cotvber quadrivirgatus. Schlegel. Essai physion. Serp
Tom. I. pag. 14G ; torn. II, pag. 147. pi. 3, fig. 13-16.
1838. Coluber quadrivirgatus. Schlegel, Faune Japon. Rept
pag. 84, pi. 1 ( sur laquelle, par erreur, l'espèce porte le nom de
mrgatus.)
Il est important de ne pas confondre, par suite de l'analogie
des noms spécifiques, le Compsosome à quatre lignes (C. quadrivirgatus
) avec les Élaphes quatre raies(£. quater-radiatus) et
quatre bandes ( E. quadri-vittatiis. )
DESCRIPTION.
FOBMES. La configuration générale a de l'analogie avec celle d « aures
espèces du même genre, mais la forme un peu conique de la téte
toLtalZes Td u rC ompsosome a quatre lignes s-ont moindres. dimensions
E c ™ . . Elle n'om-e rien de spécial et qui n'nit été déjà indiqi.é
dans les descnpfons précédentes; si ce n;pst cependant que les plaques
ous-maxdla,res postérieures sont égales en longueur aux antérieures
au l,eu de les dépasser, comme dans les trois autres espèces.
Ecailles : 19 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue
Scutelles : 2-3 gulaires, 193-202 gastrotèges; 1 anale entière sur trois
individus et divisée sur quatre autres ; 83-90 urostèges divisées.
18
DHNTS. Maxillaires —. P a l a t i n e s , 12-U. Ptérygoïdicnnes, 20.
COLonATiox. La teinte générale est un brun gris devenant parfois si
.ntense que sur ua de nos échantillons, elle est presque noire, ce qui
explique le nom de Serpent-corbeau que les Japonais donnent à cette
e s p e c e ( i - a « n e d a Japon). Sur les individus dont la coloration est moins
foncée, on distingue bien cependant l'existence de quatre lignes noires
deux sur le dos et une sur chaque flanc, commençant à une petite distance
de l'occiput et surtoJt apparentes à la partie antérieure du tronc
Un de cesCompsosomes, qui est noirâtre, n'offre des teintes plus claires '
comme l'a noté M. Schlégel, q»e sous la forme de bigarrures très-fines '
irrégulièrement distribuées sur la première moitié du corps et formant
sur un de nos échantillons de courtes bandes blanches longitudinales
Sur plusieurs, on observe une courte raie noire, qui partant de l'oeil
se dirige en arrière , mais ne dépasse pas la commissure des lèvres. Le
ISCDONTIENS. S.-fi. C.OMi^POSOÎÎE. 4. oO.J
système de coloration des jeunes est plus clair, et l'on remarque , de
distance en distance , sur la région dorsale , des taches noires irrégulières
qui, plus tard , par leur fusion , forment les raies caractéristiques des
adultes, comme le démontre l'examen d'un individu non encore arrivé à
son entier développement et chez lequel la transformation des taches en
rayure, n'est qu'incomplètement achevée.
DIMENSIONS. La longueur de la téte est un peu iplus du double de
sa largeur au niveau des temps, mais celle-ci n'atteint pas les deux tiers de
la longueur. Le rapport de la largeur du tronc, à sa partie moyenne, comparée
à sa longueur, est dans la proportion de 1 à 51 ; dans ce même point,
il est de peu de chose plus haut que large, aussi est-il à peine comprimé
et presque,cylindrique, si ce n'est cependant, que comme dans les espèces
précédentes, les flancs sont rendus anguleux par le redressement des
gastrotèges. La longueur de la queue est comprise environ trois fois et
demie dans celle du tronc.
Les dimensions de l'individu le plus grand de cette espèce sont les suivantes
:
Longueur totale 1"', 07.
Téte, long. 0,03. Tronc, 0,80. Queue 0,24.
PATRIE. Cette espèce est originaire du Japon d'où le Musée de Leyde
en a reçu par MM. Blomhotf, de Siebold et Bürger. C'est à ce Musée
que nous sommes redevables de ceux que possède notre collection.
MOEÜRS. Voici ce que dit M. Schlegel dans la faune japonaise : » Les
naturalistes chinois veulent que ce Serpent habite les joncs et les broussailles
et qu'il ne fasse pas de mal à l'homme ; ils ajoutent ensuite qu'il
n'attaque jamais un être vivant quelconque, mais se nourrit simplement de
la rosée dont les fleurs sont «ouvertes. »
« Il appartient au nombre des espèces rares au Japon et se tient de
préférence dans les buissons et dans les haies qui bordent les chemins et
les champs situés dans les hautes vallées. Il est assez leste et très-farouche,
ce qui fait qu'on en prend rarement etavec difficulté. »
« Persuadés de l'innocence de ce Serpent et fidèles à la foi qui leur
défend de tuer sans nécessité des êtres vivants, les paysans japonais épargnent
cette couleuvre d'autant plus volontiers que la croyance populaire
attribue à ces reptiles un naturel doux et paisible. »
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